Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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— Bien sûr, mon tout beau. Et vous, chérie ?

Margrethe prit la même chose, mais saignant.

— Steve ?

— Eh bien, ça sera d’abord trois bières – de la Coors – et trois steaks dans le filet, un bleu, un saignant et l’autre bien cuit. Avec tout le cirque : pommes de terre au four, frites, légumes, tout… Et la salade verte. Avec des boulettes au piment. Le dessert, on verra après. Et du café.

— Vu !

— Attends que j’ te présente mes amis. Maggie, voici Hazel. Et lui c’est Alec, son mari.

— Vous en avez d’ la chance, mon vieux ! Maggie, ça m’ fait plaisir de te connaître. Même en mauvaise compagnie. Est-ce que Steve a essayé de vous vendre quelque chose ?

— Non.

— Parfait. N’achetez rien, ne signez rien, ne pariez pas avec lui. Et soyez heureuse d’être mariée. Il a des femmes dans trois Etats.

— Quatre, corrigea Steve.

— Quatre maintenant ? Félicitations. Maggie, les toilettes des dames sont derrière la cuisine. Et celles des hommes de l’autre côté.

Elle s’est éclipsée dans un froissement de jupe.

— C’est une chouette nana, dit Steve. Vous savez ce qu’on raconte sur les serveuses, surtout dans les restos routiers. Eh bien, Hazel est probablement la seule sur cette autoroute à pas le faire. Viens, Alec.

Il s’est levé et m’a entraîné vers les toilettes pour hommes. Le temps que je comprenne ce qu’il avait voulu dire, il était trop tard pour lui en vouloir d’avoir parlé comme ça en présence d’une dame. Et puis, il me fallait bien admettre que Margrethe ne s’en était nullement offensée, qu’elle avait pris cela comme une simple information. Un compliment adressé à Hazel, en fait. Je crois que ce qui m’ennuyait le plus, avec tous ces changements de mondes, ce n’était pas l’économie, les coutumes sociales ou la technologie, mais surtout le langage, et les tabous et tics qui lui étaient attachés.

Quand je suis revenu, la bière avait été servie et nous attendait. Margrethe avait l’air calme et rafraîchie.

Steve a levé son verre.

— A la vôtre !

Skaal ! avons-nous fait en écho.

J’ai d’abord pris une petite gorgée, puis j’ai bu franchement : c’était exactement ce dont j’avais besoin après une journée d’autoroute dans le désert. Ma chute morale à bord du S.S. Konge Knut s’était en partie expliquée par la bière. C’était un vice auquel je n’avais plus touché depuis mes études techniques et, même en ce temps-là, ç’avait été bien anodin, puisque je n’avais pas eu assez d’argent pour satisfaire mes vices. Cette bière-ci, me sembla-t-il, était excellente, mais pas autant que la Tuborg danoise qu’on servait à bord. Saviez-vous que rien n’est dit contre la bière dans la Bible ? En fait, le mot « bière » y signifie « fontaine » ou « source ».

Quant aux steaks, ils étaient absolument délicieux.

Sous l’influence euphorisante de la bonne chère et de la bière, je me retrouvai en train de tenter d’expliquer à Steve pourquoi notre chance était tombée et que nous en étions à accepter la charité des étrangers… sans toutefois rien lui révéler de la vérité. Ce fut Margrethe qui me dit enfin :

— Alec, dis-lui.

— Tu crois que je peux ?

— Je pense que Steve a le droit de savoir. Et je lui fais confiance.

— Très bien. Steve, nous sommes des étrangers qui venons d’un autre monde.

Il n’a pas ri. Il n’a pas souri. Il a seulement eu l’air intéressé. Il a demandé enfin :

— Soucoupe volante ?

— Non, je veux parler d’un autre univers, et non pas d’une autre planète. Bien qu’on dirait la même planète. Je veux dire que Margrethe et moi nous nous trouvions dans un Etat appelé l’Arizona, très exactement dans une ville du nom de Nogales pas plus tard qu’aujourd’hui. Et puis tout a changé. Nogales s’est transformée et rien n’était plus pareil. L’Arizona semble pareil, mais je ne connais pas bien cet Etat.

— Ce territoire.

— Je vous demande pardon ?

— L’Arizona constitue un territoire et non un Etat. Le statut fédéral a été rejeté par référendum.

— Oh, dans mon monde aussi. A propos des impôts ou je ne sais quoi. Mais, en vérité, nous ne venons pas exactement de mon monde. Ni de celui de Marga. Nous venons de… (Je me suis interrompu.) Je crois que je ne vous raconte pas très bien tout ça. (J’ai regardé Margrethe.) Tu peux lui expliquer ?

— Je ne peux pas parce que je ne comprends pas. Mais, Steve, c’est bien la vérité. Je viens d’un autre monde. Et Alec d’un autre encore, et nous avons vécu dans un troisième monde. Et nous étions dans un autre ce matin même. Et nous voilà ici. C’est pour ça que nous n’avons pas d’argent. Ou plutôt si, nous avons de l’argent, mais il ne vient pas de ce monde-ci.

— Est-ce que nous pourrions prendre un monde à la fois ? a demandé Steve. J’ai la tête qui tourne.

— Elle a oublié deux autres mondes, ai-je dit.

— Non, chéri : trois. Tu as peut-être oublié celui où il y avait l’iceberg.

— Non, je l’ai compté. Je… Excusez-moi, Steve. Je vais essayer de procéder monde par monde. Mais ce n’est pas facile. Ce matin… Nous sommes entrés dans un salon de thé à Nogales parce que je voulais offrir à Margrethe un sorbet au chocolat chaud. Nous nous sommes assis à une table l’un en face de l’autre comme maintenant, ce qui faisait que je voyais les feux du carrefour…

— Les quoi ?

— Les feux de circulation. Rouge, orange et vert. C’est comme ça que je me suis aperçu que le monde avait encore changé. Celui-là n’a pas de feux de circulation, ou alors je n’en ai pas encore vu. J’ai seulement aperçu des policiers. Mais dans ce monde où nous nous sommes réveillés ce matin, ce n’étaient pas des policiers qui réglaient la circulation mais des feux de signalisation.

— On dirait plutôt qu’ils font ça avec des miroirs. Mais quel rapport avec ce sorbet que tu voulais payer à Maggie ?

— Parce que, quand nous avons fait naufrage dans l’océan, Margrethe avait eu envie d’un sorbet au chocolat chaud. Et ce matin, pour la première fois, j’avais une chance de lui en offrir un. Quand les feux ont disparu tout d’un coup, j’ai compris que nous avions encore une fois changé de monde : ce qui voulait dire que mon argent, à nouveau, ne vaudrait plus rien. Et que nous ne pourrions pas dîner. Que nous n’avions plus rien, plus un sou à dépenser. Vous comprenez ?

— Je crois que je me suis un peu paumé en chemin… Votre argent, qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?

— Oh…

J’ai fouillé dans ma poche et j’en ai sorti soigneusement l’argent que j’avais économisé pour nos tickets de bus. J’ai pris une coupure de vingt dollars et je l’ai montrée à Steve.

— Il ne lui est rien arrivé. Mais regardez bien ça.

Il a examiné soigneusement le billet.

— Monnaie légale pour toutes dettes publiques et privées, a-t-il lu. Ça me semble O.K. Mais qu’est-ce que c’est que ce clown ? Et depuis quand ont-ils lancé des billets de vingt dollars ?

— Jamais, du moins dans votre monde, je le crains. L’effigie est celle de William Jennings Bryan, Président des Etats-Unis de 1913 à 1921.

— Jamais vu, jamais entendu parler. Ni d’Eve ni d’Adam. Même pas à l’Horace Mann School d’Akron.

— Dans mon école à moi, on m’a appris qu’il avait été élu en 1896, et pas seize ans plus tard. Et dans le monde de Margrethe, il n’a jamais été président. Mais j’y pense, Marga ! Ça pourrait bien être ton monde !

— Pourquoi crois-tu cela, chéri ?

— Peut-être que oui, peut-être que non. Quand nous avons quitté Nogales en nous dirigeant vers le nord, je n’ai pas vu d’aéroport, ni aucune indication concernant un aéroport. Et je me souviens à présent que nous n’avons pas entendu le moindre bruit de jet dans le ciel durant toute la journée. Ni de machine volante. Et toi ?

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