Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein - Job - une comédie de justice» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1987, ISBN: 1987, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Job : une comédie de justice»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

Job : une comédie de justice — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Job : une comédie de justice», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

En tout cas, c’est passablement étrange.

Une autre différence évidente sur le plan technologique : le trafic aérien. Oh, rien à voir avec les aéronefs dirigeables, silencieux, propres et sûrs de mon monde natal… Non, non ! Les engins, ici, ressemblent plus aux aeroplanos du monde mexicain où Margrethe et moi avons rempli nos contrats à la sueur de notre front, avant le grand séisme de Mazatlan. Mais ils sont plus gros, plus rapides, plus bruyants, et ils volent tellement plus haut que les aeroplanos que nous avons connus qu’ils n’ont presque rien à voir avec eux. En fait, ils sont sans doute complètement différents, puisqu’on les appelle ici des jets. Etes-vous capable d’imaginer un appareil qui peut voler à plus de quinze kilomètres au-dessus du sol ? Et d’imaginer une sorte d’énorme voiture qui se déplace plus vite que le son ? Et un sifflement tellement aigu qu’il vous en fait mal aux dents ?

Ici, on appelle ça « le progrès ». Je regrette tant le confort et l’harmonie du LTA Comte Von Zeppelin . Car, ici, vous n’êtes jamais vraiment à l’abri de ces monstres. Plusieurs fois par jour, ces choses passent en hurlant au-dessus de la mission, très bas, au moment où elles s’approchent du terrain où elles se posent, au nord de la ville. Ce bruit épouvantable me perturbe et rend Margrethe très nerveuse.

Pourtant, la plupart de ces améliorations apportées par la technologie constituent réellement un progrès : la plomberie s’est améliorée, l’éclairage aussi, tant à l’extérieur que dans les demeures, les routes sont meilleures aussi, de même que la construction, et il existe de multiples sortes de machinerie pour rendre le labeur humain moins onéreux et plus productif. Je n’ai jamais été un de ces malades qui prônent le retour à la nature et qui méprisent toute recherche technique. La plupart de ceux qui ont cette attitude mourraient de faim très rapidement si l’infrastructure technologique disparaissait.

Nous étions à Nogales depuis moins de trois semaines quand je fus à même de réaliser un plan dont j’avais rêvé depuis près de cinq mois… et que j’avais activement peaufiné depuis notre arrivée à Nogales (mais que j’avais dû retarder jusqu’à ce que je sois en mesure de le réaliser). Je choisis un lundi, puisque c’était mon jour de congé. Je dis à Margrethe de choisir ses plus beaux vêtements, puisque aujourd’hui j’invitais ma bien-aimée. Et moi aussi je mis mon plus beau costume, des chaussures neuves et une chemise impeccable. Je pris un bain, me rasai et me manucurai soigneusement.

C’était une journée splendide. Le ciel était clair et la température clémente. L’un et l’autre, nous étions d’excellente humeur. Tout d’abord, Mme Owens avait écrit à frère McCaw pour lui dire qu’elle restait en congé une semaine encore s’il pouvait se passer d’elle et, ensuite, nous disposions de suffisamment d’argent pour acheter nos tickets de bus à destination de Wichita, Kansas. Juste assez, je dois dire, mais la lettre de Mme Owens nous permettait d’espérer grappiller quatre cents dollars de mieux pour nous nourrir pendant le voyage tout en n’arrivant pas complètement fauchés.

J’ai emmené Margrethe en un lieu que j’avais repéré le jour où j’avais parcouru les rues en quête d’une place de plongeur, un endroit très mignon, loin des quartiers mal famés : un salon de thé à l’ancienne.

Nous nous sommes arrêtés devant.

— Tu vois, ma belle ? Te souviens-tu de cette conversation que nous avons eue tandis que nous flottions sur le vaste océan à bord de notre matelas ? Quand nous n’espérions plus avoir longtemps à vivre ? En fait, moi, je ne l’espérais pas…

— Mon amour, comment pourrais-je avoir oublié ?

— Je t’ai demandé ce que tu désirais le plus au monde à ce moment. Tu te souviens de ce que tu m’as répondu ?

— Bien sûr ! Je t’ai dit : un sorbet au chocolat chaud.

— Exact ! Aujourd’hui, chérie, c’est ton désanniversaire . Et tu vas avoir droit à ce sorbet.

— Oh, Alec !

— On ne proteste pas ! Je ne supporte pas les femmes qui pleurent. A moins que tu ne veuilles un chocolat malté. Ou un chocolat en poudre. Ce sera selon ton désir. Mais je me suis assuré qu’on servait bien des sorbets au chocolat chaud ici avant de t’y amener.

— Mais ce n’est pas dans nos moyens, Alec. Il y a le voyage.

— Mais si, c’est dans nos moyens. Un sorbet au chocolat chaud coûte cinq dollars. Et j’ai bien l’intention de me montrer généreux avec la serveuse et de lui donner un dollar de pourboire. On ne vit pas que de pain. Allez, viens !

La serveuse était charmante, mais pas autant que ma compagne. Elle nous escorta jusqu’à notre table. Je fis asseoir Margrethe le dos à la rue, en écartant sa chaise, puis je m’assis à mon tour.

— Mon nom est Tammy, dit la serveuse en nous présentant la carte. Qu’est-ce qui vous dirait par cette belle journée ?

— Nous n’avons pas besoin de la carte, ai-je dit. Nous voulons deux sorbets au chocolat chaud, s’il vous plaît.

Tammy a pris un air pensif.

— Bien. Alors, si ça ne vous fait rien d’attendre quelques minutes… Il va falloir préparer le chocolat chaud.

— Quelques minutes ? Quelle importance ? Il nous est arrivé d’attendre plus longtemps.

La fille a souri avant de s’éloigner. J’ai regardé Marga.

— Nous avons attendu tellement plus longtemps, non ?…

— Alec, tu es un sentimental et c’est pour ça que je t’aime. En partie.

— Je suis un gros gourmand sentimental et, pour l’instant, j’ai envie à en mourir d’un sorbet au chocolat chaud. Mais je voulais te montrer cet endroit pour une autre raison aussi. Marga, est-ce que ça te plairait de diriger ce genre d’établissement ? Je veux dire : ensemble. Tu serais la patronne et moi… je ne sais pas, je laverais la vaisselle, je serais maître d’hôtel, commis, n’importe quoi…

Elle a eu l’air songeur.

— Tu es sérieux ?

— Bien entendu. Evidemment, nous ne pouvons pas nous lancer dans le commerce dès maintenant : il faudra d’abord que nous économisions. Mais pas beaucoup, si j’ai bien calculé. Ce sera tout petit, mais mignon, clair et chaleureux, quand j’aurai refait les peintures. Une fontaine à soda, et un menu très limité. Hot-dogs, hamburgers, sandwichs et canapés danois. Rien d’autre. Des potages, peut-être. Mais en boîte, ça posera moins de problèmes, et pour l’inventaire non plus.

Margrethe eut l’air offensée.

— Pas de soupes en boîte. Je peux faire de vraies soupes… bien meilleures et moins chères que celles en conserve.

— Alors, je m’en remets à votre jugement professionnel, m’dame. Au Kansas, il existe une bonne demi-douzaine de petites villes où il y a un collège et n’importe laquelle accueillerait avec plaisir un endroit comme celui-ci. Nous pourrions peut-être choisir un commerce déjà existant, avec un pappy et une mammy. On travaillerait pour eux pendant un an avant de racheter le fonds. On l’appellerait Au Sorbet Chocolat . Ou bien Marga Sandwiches .

Le Sorbet au Chocolat , je préfère. Alec, tu crois vraiment que nous pourrions y arriver ?

Je me suis penché vers elle et je lui ai pris la main.

— Je suis certain que nous pouvons le faire, chérie. Et sans nous tuer au travail, de plus. (J’ai tourné la tête.) Ce feu de circulation me regarde droit dans l’œil.

— Je sais. Je le vois régulièrement passer au rouge ou au vert dans ton œil. Tu veux que nous changions de place ? Moi, ça ne me fait rien.

— Mais moi non plus. C’est seulement que ça me fait un effet quasi hypnotique. (J’ai baissé un instant les yeux sur la table, puis j’ai voulu regarder à nouveau le feu de circulation.) Eh ! Il n’est plus là.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Job : une comédie de justice»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Job : une comédie de justice» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Heinlein - Sixième colonne
Robert Heinlein
Robert Heinlein - En terre étrangère
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Une porte sur l'été
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Piętaszek
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Viernes
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Csillagközi invázió
Robert Heinlein
libcat.ru: книга без обложки
Robert Heinlein
Robert Heinlein - JOB - A Comedy of Justice
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Citizen of the Galaxy
Robert Heinlein
Отзывы о книге «Job : une comédie de justice»

Обсуждение, отзывы о книге «Job : une comédie de justice» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x