Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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Je regardai longuement la photo qui le représentait en train de poser une première pierre, quelque part dans l’Alberta. Il était de haute taille, les épaules larges, très bel homme, et portait un uniforme de parade avec un nombre de médailles suffisant pour le protéger de la pneumonie. En examinant son visage, je me suis posé une question :

« Est-ce que tu oserais acheter une voiture d’occasion à ce type ? »

Mais, plus j’y réfléchissais, plus cela me paraissait logique. Les Américains, durant les deux siècles et quart où ils avaient été une nation séparée, avaient eu la nostalgie de la royauté dont ils s’étaient débarrassés. A la moindre occasion, ils versaient des larmes de tendresse sur les rois européens. Les citoyens les plus fortunés n’avaient qu’une pensée : faire épouser leurs filles par des mâles de sang royal, et même par des princes de Georgie – un « prince », en Georgie, étant le fermier qui a le plus gros tas de fumier du canton.

Je ne voyais pas où ils avaient pu aller dénicher ce roi d’opérette. Peut-être à l’Estoril, ou bien dans les Balkans. Comme me le faisait remarquer un de mes professeurs d’histoire, il y a toujours des aristocrates sans emploi, de la royauté au chômage. Quand un homme est dans cette situation, il ne se montre pas trop regardant, comme je le savais trop bien moi-même. Poser des pierres, ce n’est sans doute pas plus fatigant que de faire la vaisselle. Mais les horaires sont plus longs, je crois. Je n’ai jamais été roi. Et je ne crois pas que j’accepterais un poste dans ce genre de travail : les inconvénients sont évidents, et je ne veux pas parler seulement des horaires…

D’un autre côté…

Il est plutôt dur d’avoir à refuser une couronne qu’on ne vous offrira jamais plus. J’ai interrogé ma conscience pour finir par conclure que je réussirais probablement à me convaincre moi-même que c’était là un sacrifice que je faisais pour mes semblables. Et puis je prierais jusqu’à acquérir la conviction que le Seigneur voulait que j’accepte ce fardeau.

Très sincèrement, je ne suis pas cynique. Je sais à quel point les hommes sont faibles lorsqu’ils tentent de se persuader que c’est le Seigneur qui a voulu qu’ils fassent ce qu’ils ont toujours souhaité faire. Et, dans ce domaine, je ne suis pas meilleur que mes frères.

Mais ce qui me turlupinait vraiment, c’était de savoir que le Canada ne faisait qu’un avec nous. La plupart des Américains ne comprennent pas pourquoi les Canadiens ne nous aiment pas (c’est mon cas), mais c’est pourtant la triste réalité. On reste confondu à la pensée que jamais les Canadiens ne voteraient pour une éventuelle unification.

Je me rendis au bureau central de la bibliothèque et demandai à consulter une histoire générale récente des Etats-Unis. Je venais à peine de m’y plonger lorsque, portant mon regard sur l’horloge murale, je remarquai qu’il était déjà presque quatre heures… Il allait donc falloir que je m’active si je voulais être de retour à temps dans mon arrière-cuisine. Je ne pouvais pas emporter de volumes car je n’étais pas en mesure de déposer la caution exigible des non-résidents.

Tout d’abord, les modifications politiques étaient moins importantes que les changements au niveau technique et culturel. Je pris conscience, très vite, que ce monde était physiquement et technologiquement plus avancé que le mien. En vérité, je l’avais compris dès que j’avais découvert pour la première fois cet appareil de « télévision ».

Je n’ai jamais vraiment compris comment ça se passe. J’ai tenté d’en apprendre un peu sur le sujet à la bibliothèque et je suis tombé très vite sur la rubrique « électronique ». (Notez bien : Non pas « électricité » mais « électronique ».) J’ai donc tenté d’en connaître un peu plus sur l’électronique et je me suis heurté à des mathématiques totalement incompréhensibles. Jamais, depuis l’époque où j’avais décidé de capituler devant la thermodynamique pour embrasser la foi, je n’avais rencontré des équations aussi absconses, hermétiques et confondantes. Je ne crois pas que même à l’école de technologie j’aie jamais affronté un tel galimatias : du moins pas durant mes études.

Mais la supériorité technologique de ce monde était visible dans bien d’autres domaines que la télévision. Les « feux de circulation », par exemple. Vous avez probablement vu ces villes tellement engorgées par le trafic qu’il y est quasiment impossible de franchir une artère sans l’intervention de plusieurs agents de police. Et vous avez sans doute été parfois irrité lorsque l’un desdits agents a cru bon de stopper la file dans laquelle vous vous trouviez pour laisser passer une personnalité politique ou je ne sais qui…

Alors, pouvez-vous imaginer ce qui se passe lorsqu’un trafic particulièrement intense est contrôlé sans l’intervention du moindre officier de police ? Uniquement par des feux colorés impersonnels ?

Croyez-moi : c’était exactement comme ça que ça se passait à Nogales.

Voici comment :

A chaque carrefour important, vous disposez un minimum de douze feux, en quatre groupes de trois, chacun d’eux faisant face à un point cardinal et muni d’un cache afin qu’il ne soit visible que d’une seule direction. Dans chaque groupe, vous avez un feu rouge, un feu vert, et un feu orange. Ces feux fonctionnent grâce à l’électricité et sont suffisamment brillants pour être vus, même sous le soleil, à plus d’un kilomètre de distance. Mais il ne s’agit pas de lampes à arc. Ce ne sont que des ampoules Edison très puissantes – ce qui est important car ces feux doivent être allumés et éteints à tout instant, et sont censés fonctionner ainsi durant des heures, en fait vingt-quatre heures par jour, des jours durant.

Ces feux sont placés en hauteur, sur des poteaux télégraphiques, ou bien suspendus au-dessus des carrefours afin que tous les conducteurs ou les cyclistes puissent les apercevoir d’aussi loin que possible. Quand les feux verts s’illuminent, disons au nord et au sud, ce sont les feux rouges qui s’allument par contre à l’est et à l’ouest. Et alors, le trafic peut s’écouler du nord au sud et réciproquement, tandis que tous les véhicules venant de l’est ou de l’ouest doivent demeurer sur place et attendre. Exactement comme si un officier de police se trouvait là et qu’il ait sifflé en levant les bras pour indiquer aux véhicules allant au nord ou au sud de passer et à ceux venant de l’ouest ou de l’est de s’arrêter .

Est-ce que c’est bien clair ? Les feux colorés remplacent les signaux de l’officier de police.

Les feux orange sont l’équivalent du sifflet : ils préviennent d’un imminent changement de la situation.

Mais où est l’avantage ? Puisqu’il faut bien quelqu’un, fort probablement un policier, pour changer les feux ? La réponse est simple : les feux changent automatiquement à distance (à des kilomètres de distance, en fait !) car ils sont commandés par un tableau de contrôle central.

Ce système comporte encore bien d’autres merveilles ingénieuses : par exemple des dispositifs de comptage électrique qui décident du temps pendant lequel tel ou tel feu doit s’allumer pour régler au mieux la circulation, des feux spéciaux qui contrôlent les virages à gauche ou qui facilitent le passage des piétons… Mais le prodige absolu c’est que les gens obéissent !

Réfléchissez. Sans qu’il y ait le moindre policier à proximité, les gens obéissent à ces feux mécaniques, à ces appareils aveugles et muets comme s’il s’agissait de vrais policiers !

Les gens de ce monde sont-ils dociles comme des moutons au point d’être si aisément contrôlés ? Non. Je m’étais posé la question et je trouvai en réponse certaines statistiques à la bibliothèque. Dans ce monde, le taux de criminalité est notablement plus élevé que dans celui où je suis né. A cause de ces feux bizarres ? Non, je ne le crois pas. Je crois plutôt que les gens, ici, quoiqu’ils soient enclins à la violence entre eux, acceptent d’obéir aveuglément à ces feux comme une chose logique. Peut-être…

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