Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein - Job - une comédie de justice» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1987, ISBN: 1987, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Job : une comédie de justice»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

Job : une comédie de justice — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Job : une comédie de justice», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je t’aime, moi aussi, mais qu’est-ce que c’est qu’un ringard ?

— C’est ce que tu es.

— Bien… Dans ce cas, je reste ton ringard mais toi tu restes avec moi. Et ne t’avise pas de t’éloigner encore…

— Non. Plus jamais.

Et nous avons terminé ce que nous avions commencé.

Après un temps, j’ai écarté mes lèvres des siennes pour murmurer :

— Nous n’avons même pas de lit à nous et jamais je n’ai eu autant envie d’un lit.

— Alec, regarde dans tes poches.

— Comment ?

— Pendant qu’il m’embrassait, Steve m’a glissé à l’oreille de te conseiller de regarder dans tes poches et de te dire : Dieu y pourvoira.

C’est dans la poche gauche de mon manteau que j’ai trouvé la pièce : dix dollars en or. Jamais encore je n’en avais eu une entre les mains. Elle était lourde et chaude.

16

L’homme serait-il juste devant Dieu ?

Serait-il pur devant celui qui t’a fait ?

Job, 4:17

Instruisez-moi, et je me tairai ; faites-moi comprendre en quoi j’ai péché.

Job, 6:24

Dans un drugstore, dans le centre de Flagstaff, j’ai échangé mon aigle d’or contre neuf pièces d’argent et quatre-vingt-quinze cents, plus une savonnette. C’était une idée de Margrethe.

— Alec, un patron de drugstore n’est pas un banquier. Changer de l’argent ne fait pas forcément partie de son métier. Nous avons besoin de savon. Il faut que nous prenions un bain et aussi que je lave mon linge et le tien… Et j’ai toutes raisons de croire que nous ne trouverons pas de savon dans le genre d’hôtel que Steve nous a conseillé.

Elle avait raison en tout point. Le patron du drugstore a haussé les sourcils en voyant une pièce d’or de dix dollars mais n’a pas fait de commentaire. Il l’a prise et l’a fait tinter sur le comptoir avant de s’emparer d’une petite bouteille d’acide dissimulée derrière la caisse enregistreuse et d’en verser quelques gouttes sur l’aigle d’or.

Moi non plus, je n’ai fait aucun commentaire. Sans mot dire, il m’a ensuite compté neuf pièces d’un dollar argent, une d’un demi-dollar, une pièce de vingt-cinq cents et une de dix. Je ne les ai pas immédiatement empochées. Impassible, je les ai soumises l’une après l’autre au test du comptoir en les faisant longuement tinter. Puis, cela fait, je lui ai rendu une pièce d’un dollar.

Il est resté silencieux. Il avait entendu comme moi le son mat de la pièce. Il a affiché le remboursement sur sa caisse enregistreuse, puis a poussé une autre pièce d’un dollar dans ma direction. Celle-là tintait comme une clochette de cristal. Quant à la pièce fausse, il l’a glissée quelque part tout au fond du tiroir-caisse avant de me tourner le dos.

Aux limites de la ville, à mi-chemin de Winona, nous avons trouvé un endroit assez minable pour nos disponibilités. C’est Margrethe qui a marchandé, en espagnol. Notre hôte demandait cinq dollars. Marga en appela à la Vierge Marie et à trois saints pour être témoins du malheur qui s’abattait sur elle. Puis elle fit une contre-offre de cinq pesos.

Là, je ne comprenais pas sa manœuvre, étant donné qu’elle n’avait pas le moindre peso sur elle. A moins qu’elle n’eût l’intention de monnayer ces précieux « pesos royaux » que j’avais encore sur moi ?

Mais je ne suis pas arrivé à savoir, car le propriétaire proposa trois dollars, dernier prix, Señora, Dieu m’en est témoin .

Ils se mirent finalement d’accord pour un dollar et demi, et Marga réussit à louer des draps propres et une couverture pour cinquante cents de plus. Elle régla le tout avec deux dollars argent mais exigea des oreillers et des housses d’oreillers propres pour sceller le marché. Elle les obtint mais le patrón insista pour un petit quelque chose de symbolique, rien que pour conjurer le mauvais sort. Marga ajouta une pièce de dix cents et il s’inclina alors devant elle en lui assurant que, désormais, cette demeure lui appartenait.

A sept heures, le lendemain matin, nous étions en route.

Reposés, propres, heureux et affamés. Une demi-heure plus tard, nous étions à Winona et nous mourions de faim.

Nous nous sommes arrêtés dans un petit lunchroom routier. Des cakes : dix cents. Du café : cinq cents. La deuxième tasse était gratuite, de même que le beurre et le sirop d’érable.

Margrethe n’a pas pu finir ses cakes – il y en avait trop – et j’ai dû terminer à sa place.

Sur le mur, un panneau annonçait :

Réglez quand vous êtes servis – pas de pourboire – êtes-vous prêts pour le jour du Jugement ?

Le serveur-cuisinier (qui était également le propriétaire, selon, moi) avait un numéro du Tour de garde à portée de la main. Je lui ai demandé :

— Frère, as-tu les dernières nouvelles du jour du Jugement ?

— Ne plaisantez pas à ce sujet. Dans le puits, l’éternité sera longue.

— Mais je ne plaisantais pas. Par les signes et présages que j’ai observés, je crois que nous sommes dans la période de sept années que prophétise le chapitre onze de l’Apocalypse, versets deux et trois. Mais je ne sais pas jusqu’à quel point nous y sommes entrés.

— Nous sommes déjà dans la seconde moitié, m’a-t-il répondu. Les deux témoins sont désormais prophètes et l’antéchrist est en liberté sur la terre. Etes-vous en état de grâce ? Sinon, vous feriez bien de vous hâter.

— Et toi aussi, apprête-toi, car avant même l’heure que tu penses, le Fils de l’Homme viendra.

— Tu ferais bien d’y croire !

— Mais j’y crois. Et merci pour ce délicieux breakfast.

— Y a pas de quoi. Et que le Seigneur veille sur toi.

— Merci. Qu’il te bénisse et t’aie en Sa garde.

Marga et moi sommes sortis. Et nous avons repris notre chemin vers l’est.

— Comment vas-tu, ma douce ?

— J’ai bien mangé et je suis en forme.

— Moi aussi. Et je suis heureux à cause de quelque chose que tu as fait la nuit dernière.

— Moi aussi. Mais tu y réussis toujours, mon chéri.

— Oui, bien sûr, il y a ça… Moi aussi je suis heureux avec toi. A chaque fois. Mais je pensais à quelque chose que tu avais dit plus tôt. Quand Steve t’a demandé si tu étais d’accord avec moi à propos du Jugement et que tu lui as répondu que tu l’étais. Marga, je ne puis te dire à quel point j’ai été inquiet que tu n’aies pas décidé de revenir dans le sein de Jésus. Le jour du Jugement approche et nous ne pouvons en connaître l’heure. Oui, vraiment, je suis inquiet. Pourtant, apparemment, tu sais trouver ton chemin vers la Lumière, mais tu as décidé de ne pas en discuter avec moi.

Nous avons fait encore vingt pas peut-être sans que Margrethe prononce un mot. Puis, enfin, elle a déclaré d’un ton calme :

— Mon amour, j’aimerais apaiser ton esprit. Si je le pouvais. Mais ce n’est pas en mon pouvoir.

— Vraiment ? Je ne comprends pas. Peux-tu m’expliquer ?

— Je n’ai pas dit à Steve que j’étais d’accord avec toi. Mais seulement que je n’étais pas en désaccord.

— C’est la même chose !

— Non, chéri. Une chose que je n’ai pas dite à Steve mais que j’aurais dû lui dire par honnêteté est que je ne suis jamais publiquement en désaccord avec mon époux à propos de quoi que ce soit. Je suis prête à discuter de n’importe quel litige en privé avec toi. Mais je ne l’aurais pas accepté devant Steve. Pas plus que devant n’importe qui.

J’ai ruminé un instant là-dessus. Plusieurs commentaires me sont venus en tête que je n’ai pas exprimés. Puis j’ai dit enfin :

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Job : une comédie de justice»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Job : une comédie de justice» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Heinlein - Sixième colonne
Robert Heinlein
Robert Heinlein - En terre étrangère
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Une porte sur l'été
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Piętaszek
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Viernes
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Csillagközi invázió
Robert Heinlein
libcat.ru: книга без обложки
Robert Heinlein
Robert Heinlein - JOB - A Comedy of Justice
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Citizen of the Galaxy
Robert Heinlein
Отзывы о книге «Job : une comédie de justice»

Обсуждение, отзывы о книге «Job : une comédie de justice» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x