Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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Trois steaks, cela faisait trois dollars quatre-vingt-dix, plus six bières, soit soixante cents, cela se montait à quatre dollars cinquante. Steve a sorti une pièce de cinq dollars en or, un « demi-aigle » ! Je n’en avais jamais vu que dans des collections. J’aurais bien voulu examiner celle-là de plus près mais je n’ai pas trouvé de prétexte valable.

Hazel l’a prise et l’a regardée.

— On ne voit pas souvent d’or par ici. Ça ne va pas plus loin que le dollar en argent. Et quelques billets, mais le patron n’aime pas trop ça. Tu es sûr que tu ne veux pas la garder, Steve ?

— J’ai trouvé la mine du Hollandais.

— Alors file ! Je n’ai pas envie d’être ta cinquième femme !

— Je ne pensais qu’à un petit arrangement temporaire.

— Pas question, même pour cinq dollars or.

Elle a glissé la pièce dans une poche de son tablier et posé une pièce d’un demi-dollar en argent sur la table.

— Ta monnaie, mon joli.

Steve l’a repoussée.

— Qu’est-ce que tu peux faire pour cinquante cents ?

Elle a repris la pièce.

— Je peux toujours te cracher dans l’œil, si tu veux. Merci. Bonsoir, les amis. Heureuse de vous avoir rencontrés.

Pendant les soixante kilomètres jusqu’à Flagstaff, Steve nous a posé des questions sur les mondes que nous avions connus mais sans faire de commentaire. Il se contentait d’entretenir la conversation pour que nous continuions de parler. Il s’intéressait tout particulièrement aux descriptions que je lui faisais des aéronefs, des jets, des aeroplanos , mais tout ce qui avait un rapport avec la technique le fascinait. Il avait plus de mal à assimiler l’idée de télévision que les machines volantes, mais moi aussi après tout. Margrethe lui assura qu’elle aussi avait vu la télévision et ce que Margrethe avait vu, il avait du mal à ne pas le croire. Moi, on pouvait me prendre pour une espèce d’arnaqueur, mais pas Margrethe. Sa voix, tout comme son attitude, reflétait sa conviction.

Arrivé à Flagstaff, à proximité de la 66, Steve rangea son camion sur le bas-côté et laissa tourner son moteur.

— Tout le monde descend, dit-il, si vous voulez vraiment continuer vers l’est. Par contre, si vous souhaitez continuer vers le nord, vous êtes toujours les bienvenus.

— Il faut que nous allions au Kansas, Steve, lui ai-je répondu.

— Oui, je sais. Vous avez le choix pour vous y rendre, mais la 66, c’est encore le mieux… quoique je ne comprenne toujours pas comment on peut avoir envie d’aller au Kansas. L’intersection est là-bas. Gardez votre droite et marchez tout droit. Vous ne pouvez pas la rater. Et guettez les bahuts qui vont vers Santa Fe. Où est-ce que vous avez l’intention de dormir, cette nuit ?

— Nous n’avons pas d’idée. Je crois qu’on va marcher jusqu’à ce que quelqu’un nous prenne. Si nous ne réussissons pas à trouver où dormir et si nous avons sommeil, nous pourrons toujours le faire au bord de la route ; il fait bon.

— Alec, écoute ton vieil oncle Dudley. Pas question que vous dormiez dans le désert cette nuit. Il fait bon maintenant, d’accord, mais vers le matin, ça va geler. Vous ne l’avez peut-être par remarqué mais, depuis Phœnix, on n’a pas arrêté de grimper. Et si les gilas [21] Sortes d’énormes iguanes du désert d’Arizona, du Nevada ou du Nouveau-Mexique. ( N.d.T. ) ne vous chopent pas, vous aurez droit aux puces des sables. Il vaudrait mieux louer une cabane.

— Steve, je ne peux pas louer une cabane.

— Le Seigneur y pourvoira. Tu me crois, n’est-ce pas ?

— Oui, répondis-je sèchement. Je le crois. (Mais Il aide surtout ceux qui s’aident eux-mêmes.)

— Alors, que le Seigneur t’aide. Maggie, est-ce que tu es d’accord avec Alec à propos de cette histoire de fin du monde ?

— En tout cas, je ne suis certainement pas en désaccord !

— Mmouais… Alec, je vais y penser… et dès cette nuit. Je vais lire la Bible de Gédéon. Cette fois, je veux être dans le coup. Vous, vous allez suivre la 66. Cherchez des « cabanes ». Pas des « auberges » ni des « motels ». Pas question de matelas Simmons et de bain chaud… Contentez-vous d’une cabane. Si on vous demande plus de deux dollars, fichez le camp. Cherchez et vous arriverez bien à en marchander une pour un dollar.

Je n’écoutais pas vraiment parce que je sentais la colère monter en moi. Marchander ? Avec quoi ? Il savait parfaitement que nous n’avions pas un sou. Est-ce qu’il ne m’aurait pas cru par hasard ?

— Allez, je vous dis au revoir, reprit-il. Alec, tu peux ouvrir de ton côté ? Je ne veux pas sortir.

— J’y arriverai.

J’ouvris la porte, descendis, puis me souvins des bonnes manières à respecter.

— Steve, je vous remercie pour tout. Le dîner, la bière, et ce long voyage. Que le Seigneur vous ait en Sa garde.

— Merci, mais ce n’était rien, Alec. Tiens… (Il prit une carte qu’il me tendit.) C’est mon travail. En fait, l’adresse est celle de ma fille. Quand vous serez arrivés au Kansas, envoyez-moi donc une carte pour me raconter comment ça s’est passé.

— Promis.

Je pris la carte puis tendis les mains pour aider Margrethe à descendre.

Steve l’arrêta.

— Maggie ! Tu ne vas pas donner un bisou au vieux Steve ?

— Mais bien sûr, Steve !

Elle se tourna à demi sur le siège pour lui faire face.

— Ah, j’aime mieux ça ! Alec, tu ferais bien de ne pas regarder.

Je ne me suis pas retourné et j’ai essayé de ne pas regarder, tout en ne les quittant pas du coin de l’œil.

Une demi-seconde de plus, et je crois que je l’aurais arrachée de la cabine. Pourtant, je dois bien admettre que Margrethe n’avait pas besoin d’être brusquée. Elle se montrait même très coopérative et embrassait comme une femme mariée ne devrait jamais embrasser un autre homme.

Je résistai en silence.

Enfin, ils se séparèrent. J’aidai Margrethe à toucher le sol et je refermai la portière.

— Au revoir, les enfants ! lança Steve une dernière fois.

Puis son camion se mit à rouler, accéléra et lança deux grands coups de trompe.

— Alec, me dit Margrethe, tu es en colère contre moi.

— Non. Mais surpris, oui. Et même choqué. Déçu. Triste.

— Ah, tu ne vas pas me faire la tête !

— Quoi ?

— Steve nous a pris sur cinq cents kilomètres, il nous a offert un bon dîner et il n’a même pas ri quand nous lui avons raconté notre incroyable histoire. Et voilà maintenant monsieur qui se froisse, qui prend des airs parce que je l’ai embrassé assez fort pour lui montrer que j’avais apprécié tout ce qu’il avait fait pour moi et pour mon époux. Alors, je ne supporterai pas tes reproches, tu entends ?

— Je voulais seulement dire que…

— Assez ! Je ne veux pas écouter tes explications. Parce qu’elles ne riment à rien ! Et maintenant c’est moi qui suis en colère et je tiens à y rester jusqu’à ce que tu aies compris que tu te trompes du tout au tout. Alors, réfléchis !

Et, sur ce, elle se mit à marcher rapidement en direction de l’intersection de la 89 et de la 66.

Je pressai le pas pour la rattraper.

— Margrethe !

Elle ne me répondit pas et ne ralentit pas non plus.

— Margrethe ! (Elle regardait droit devant elle.) Margrethe, ma chérie ! Oui, j’ai tort. Je suis navré. Excuse-moi !

Elle se retourna brusquement, vint vers moi et passa ses bras autour de mon cou. Elle se mit à pleurer.

— Oh, Alec, je t’aime tellement. Mais quel ringard tu fais !

Je ne répondis pas tout de suite, puisque ma bouche était occupée ailleurs. Quand je le pus, je demandai :

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