Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier
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- Название:Tobor Premier
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Quel luxe ! bredouilla le vestibularis étroitement enveloppé dans un imperméable.
Les gens avançaient en formant une dense troupe soucieuse, qui semblait être écrasée par un invisible nuage de fatigue, de désappointement et de perplexité.
Il n’y avait pas assez d’asphalte pour Sourovtsev et celui-ci marchait dans l’herbe fanée et rendue humide par la rosée tardive.
L’alpiniste avançait en silence, n’entrant pas dans la discussion qui, de temps à autre, se faisait générale. Enfin, saisissant le moment, il interrompit une pause inopinée :
— Excusez-moi… Je suis profane, bien sûr, je ne comprends pas grand-chose à la biocybernétique… Mais, selon moi, personne n’a encore abordé ce qu’il y avait d’essentiel dans les essais d’aujourd’hui !
Tous se tournèrent vers celui qui parlait. Surmontant sa confusion, l’alpiniste expliqua :
— Vous ne parlez que de carences de Tobor… Pourtant, vous avez vu comment il a franchi le cratère ? ! Fallait le faire, tout de même !
— La tâche qui nous incombe, jeune homme, c’est de déceler les défauts, soupira le représentant du Conseil spatial.
— Le saut de Tobor, c’était quand même quelque chose, dit un ingénieur resté jusque-là silencieux. Vous l’aviez programmé aussi, Ivan Vassiliévitch ? prononça-t-il en se tournant vers Sourovtsev.
— Pas du tout, fit celui-ci en hochant la tête.
— Cela veut-il dire que Tobor l’a imaginé chemin faisant ? s’extasia l’alpiniste. Sauter avec du lest pour ensuite s’en débarrasser ?…
— Pas tout à fait, dit Sourovtsev. Le saut lesté était connu il y a plusieurs millénaires, les athlètes de l’antiquité l’utilisaient. Cette chose, je l’ai apprise lors d’un séjour en Grèce, sur les lieux où jadis avaient lieu les Olympiades antiques… Plusieurs jours et nuits j’avais erré, comme fasciné, parmi les ruines, les temples et les stades, examiné sur des dalles de marbre des inscriptions à demi effacées par le temps… Elles m’ont révélé bien des choses. Entre autres, que le légendaire Grec Tilon a sauté plus de seize mètres en se servant d’haltères et est entré à jamais dans l’histoire sportive des Terriens.
— Quelqu’un a-t-il réitéré le saut de Tilon ?
— Personne, bien que beaucoup aient essayé, dit Sourovtsev. J’ai étudié tout spécialement les annales de toutes les Olympiades, depuis les premières, ainsi que les tablettes des grandes compétitions.
— Comment expliquez-vous la chose ? demanda le représentant du Conseil spatial.
— Difficile à dire, fit Sourovtsev en haussant les épaules. Les avis divergent. Je pense que pour le saut lesté il fallait une technique particulière, remarquablement peaufinée, qui par la suite s’est perdue. Mais il y a une chose que je suis en mesure de certifier : Tilon a été entraîné par quelqu’un d’exceptionnel… Un moniteur initié au saut lesté, nous en avons cherché un, mais en vain.
— Comment se fait-il alors que Tobor ait deviné ?… demanda une voix.
— Eh bien, Ivan Vassiliévitch, fit Pétrachevski en souriant malicieusement, révélez aux camarades les secrets de l’éducation de Tobor.
— J’ai communiqué à Tobor toute l’information relative à la technique du saut. Toute, souligna Sourovtsev. Et je lui ai fourni la possibilité de s’y débrouiller lui-même. Quant au résultat, vous l’avez vu aujourd’hui sur l’écran.
Le groupe qui avançait s’éclaircissait peu à peu.
— Bon, j’attends les procès-verbaux des recherches, dit le représentant du Conseil spatial en s’engageant dans un sentier qui menait vers un minuscule hôtel dont la forme rappelait un tournesol. Maintenant son disque était tourné vers le couchant qui déclinait doucement. Sourovtsev lui aussi était descendu dans cet établissement.
— Je vous les apporterai moi-même, dit Pétrachevski.
— Bien, venez. Nous les éplucherons ensemble. Nous trouverons peut-être les carences révélées par le bureau de garantie, lança sarcastiquement le représentant du Conseil spatial.
Sourovtsev décida de raccompagner Pétrachevski. Pour la durée des essais de Tobor, Akim Ksénofontovitch s’était installé dans un cottage situé à l’extrémité de la rangée de bâtisses. Au-delà de la maisonnette en vinyle, commençait la taïga.
Ils s’arrêtèrent près du perron faiblement éclairé.
— La dernière épreuve commence, proféra Pétrachevski. Il sembla à Sourovtsev que la voix du patriarche avait tremblé. Mais qu’importe, nous ne laisserons pas faire, bon sang !… Akim Ksénofontovitch fit un geste de la main, escalada allègrement le perron et claqua la porte.
Pendant quelques minutes Sourovtsev écouta le silence lourd de menaces qui l’entourait. L’automne était sa saison préférée.
Il avançait, écartant précautionneusement les branches de son visage. Ça sentait la résine, les feuilles putréfiées et encore quelque chose qui suscitait un pincement de cœur.
Un sentier étriqué, presque imperceptible dans le crépuscule qui s’était brusquement abattu, menait Sourovtsev dans la profondeur de la forêt.
Bientôt il s’égara et se mit à marcher au hasard. Il ne cessait de penser à Tobor, à sa nonchalance étrange et incompréhensible, qui s’était incessamment et irréversiblement amplifiée au cours de cette journée d’essais. Le fait qu’auparavant Tobor ne s’était jamais comporté ainsi n’arrangeait pas les choses… Aurait-on commis une erreur de construction quelque part ? Dans ce cas le grandiose travail accompli par les gens de la Cité Verte tomberait dans le lac.
Les étoiles basses, scintillant mystérieusement, semblaient toucher la cime des cèdres.
…Ce n’est évidemment pas sans dessein qu’Aksen ne l’a pas invité à l’hôtel, chez sa vieille connaissance venue réceptionner Tobor au nom du Conseil spatial. Ce sont des antipodes en biocybernétique. La « glace et le feu », pourrait-on dire. Ils se connaissent depuis trois décennies et en sont encore à se vouvoyer. Et puis maintenant cette algarade… Aksen a évidemment voulu avoir une discussion entre quatre yeux, défendre la position de l’Institut. Eh bien, c’est conforme à la logique. Qu’il débrouille les choses d’ici à demain !
Tout en marchant Sourovtsev se frotta rageusement les paupières gonflées. Maintenant il va se reposer, reprendre haleine comme il sied. C’est que les interminables entraînements de Tobor, son activité intarissable, les innombrables questions l’ont mis à plat. Le système protéique, lui, ignore la fatigue, comme toute machine. Avec lui les hommes travaillent à quatre postes. Et terminent totalement fourbus alors que Tobor est frais comme un gardon.
Dans l’obscurité Sourovtsev butta contre un tronc et jura. Il continua d’avancer à l’aveuglette, en tâtant doucement la bosse qui grossissait sur son front. Il lissa ses cheveux comme il put et sourit en pensant à la réaction qu’il aurait s’il se voyait dans une glace. « Une photo de toi dans cet état aurait certainement du succès à l’expo “Le genre humain”, quelque part à proximité du pavillon “Pithécantrope”, organisée à Marsopolis », songea-t-il.
C’était la nouvelle lune et l’obscurité dans la forêt avait épaissi pour devenir presque palpable.
Sourovtsev avançait toujours. Le cuisant sentiment de contrariété qu’il ressentait ne le quittait pas. Si les essais de demain sont reportés, Tobor ne s’envolera pas pour 13 Lyre ? Il n’y a pas longtemps, des signaux mystérieux parvenus de ce système stellaire ont contraint les Terriens à préparer d’urgence une expédition cosmique.
Qui sait, songea Sourovtsev, les Terriens y rencontreront enfin, comme on le dit parfois avec emphase, des « frères de raison ». Les signaux reçus, qui n’ont encore pas été déchiffrés, n’excluent pas cette éventualité…
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