Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier
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- Название:Tobor Premier
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Et vous me parlez d’un instinct de conservation excessif !…
Bientôt sur un côté de l’écran apparurent des chiffres fournis par Tobor qui avait commencé l’étude de l’intérieur de la structure. Les monteurs assis dans la salle hochaient la tête de satisfaction, en comparant les informations du robot avec leurs données.
Tobor établit facilement que l’installation était destinée à la fission nucléaire, tout en élucidant sa puissance, son régime de fonctionnement et d’autres caractéristiques importantes. Le chronomètre indiquait que le robot avait dépensé pour toutes les opérations bien moins de temps que prévu.
— Deux cent quarante points de pénalité en moins ! s’exclama Sourovtsev après un rapide calcul.
— Je le savais bien que Tobor se montrerait à la hauteur ! lança l’alpiniste.
Pétrachevski dressa le bilan :
— La tête de Tobor fonctionne convenablement, mais le corps… Nous avons commis une erreur quelque part, et grave qui plus est.
La voie empruntée par Tobor commençait à grimper. Le robot progressait avec peine, par petits bonds qui semblaient lui coûter beaucoup de forces, comme pour confirmer le diagnostic d’Akim Ksénofontovitch.
Derrière le cadre bombé de l’écran la nuit tombait. Bientôt, au loin, à l’extrémité même du monde conventionnel, austère et bizarre dans lequel Tobor se trouvait, des lueurs mauves se mirent à flamboyer.
— Le crépuscule du soir ? demanda l’alpiniste que l’inquiétude générale avait gagné.
— Des reflets de lave, répondit Sourovtsev.
Le chemin avait conduit Tobor à un mont au-dessus duquel une fumée bleue s’élevait lentement. Les lourdes volutes étaient éclairées du dessous par des flammes qui, de loin, semblaient inoffensives.
De temps à autre Tobor s’arrêtait, procédait à une reconnaissance, branchant l’observation circulaire, puis se remettait en route, suivi de son ombre, énorme et anguleuse.
Tout en avançant, Tobor recueillait des informations sur le chemin parcouru. Les hommes qui le suivront auront la tâche facilitée…
Le chemin spiralé se faisait toujours plus raide. Sur le volcan rien ne poussait excepté quelques buissons austères qui, çà et là, avaient réussi à percer à travers de minuscules fissures dans la roche.
— De la bruyère martienne. Tel est le milieu de la planète étrangère, expliqua l’ingénieur en chef du polygone, après avoir intercepté le regard interrogateur de l’alpiniste.
Au-delà du passage, le chemin filait droit jusqu’au cratère.
Une lumière envahit l’écran de l’intérieur.
Dans la profondeur du cratère la lave roulait de lourdes vagues, et l’espace d’un instant Sourovtsev eut l’impression de respirer l’effluve de la chaleur, comme s’il s’était trouvé à proximité de Tobor.
Le robot marcha encore et deux tentacules antérieurs pendirent au-dessus du précipice. De petits fragments de roche déplacés par le lourd Tobor tombèrent, formant deux fins ruisseaux qui, en atteignant la surface de la lave, se transformèrent immédiatement en deux nuages de vapeur. Tobor observait attentivement comment, en enflant, les deux nuages fusionnèrent pour n’en faire qu’un.
— Arrêtez Tobor ! lança l’alpiniste bouleversé, troublant le fragile silence qui régnait dans la salle. Vous ne voyez donc pas que dans cet état il ne pourra pas franchir le cratère en sautant ? !
— Je n’ai pas le droit ni l’intention d’intervenir dans le cours de l’expérience, fit inopinément le représentant du Conseil spatial, mais j’estime que le camarade a raison : Tobor peut périr.
Des voix se firent entendre.
— Tobor est dans l’impossibilité de prendre correctement son élan, il a un tentacule endommagé, dit le vestibularis.
Sourovtsev sentit sa gorge se serrer. S’agitant dans son fauteuil comme s’il était assis sur les aiguilles dont l’une avait perforé un tentacule de Tobor, Ivan appréhenda avec effroi que l’irrémédiable allait se produire. Si Tobor ne réussissait pas à franchir le cratère, il tomberait dans la lave qui l’engloutirait.
Seulement donner un ordre à Tobor, entrer en contact radio avec lui, ce serait automatiquement annuler tous les résultats des essais.
Tobor se préparait déjà à sauter. Il pouvait bondir à tout moment.
A présent tous regardaient Pétrachevski, qui seul était habilité à prendre une décision.
— L’expérience continue, dit tranquillement Akim Ksénofontovitch. Et il haussa les épaules.
— Écoutez, Aksen ! Oh, excusez-moi, Akim Ksénofontovitch, dit le vestibularis confus comme un gamin l’espace d’un instant. Vous ne voyez donc pas ? Tobor tient à peine sur ses tentacules. Dans cet état il n’atteindra même pas le milieu du gouffre !…
Pétrachevski remua les lèvres.
— Voyez-vous, camarades…, commença-t-il. Vous comprenez aussi bien que moi que si maintenant je donne l’ordre à Tobor de ne pas sauter, de renoncer, un zéro sera attribué aux essais. Pourriez-vous dire, la main sur le cœur, que le travail que nous avons accompli de longues années durant mérite cette note ? Je considère qu’il vaut plus.
— La main sur le cœur… Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit, s’emporta le vestibularis. Et comme toujours dans les moments d’intense émotion, son accent caucasien perça plus fortement qu’à l’accoutumée. Ce dont il s’agit, c’est que Tobor peut périr !…
— Mais non, Tobor ne périra pas. Je lui fais confiance ! prononça Akim Ksénofontovitch avec autorité, posément.
Écoutant le chef en cet instant critique, Sourovtsev fut frappé moins par ces propos que par la manière avec laquelle il les avait prononcés : tranquillement, imperturbablement, lentement comme à dessein. Comme si les choses se passaient non pas au cours d’essais autonomes décisifs, quand Tobor n’est subordonné qu’aux ordres de son propre cerveau et quand l’irréparable peut se produire à tout moment, mais lors d’un séminaire ordinaire.
Seuls les doigts blanchis de Pétrachevski qui serraient les accoudoirs du fauteuil permettaient de deviner ce qui se passait maintenant dans l’âme du vieux savant. Et immédiatement Sourovtsev — Dieu sait en vertu de quelle association — s’imagina quelle douleur causait à Tobor son tentacule blessé : Tobor n’avait pas le droit, naturellement, de débrancher ses sensations douloureuses avant la fin des essais.
Entre-temps Tobor semblait être sorti de son assoupissement dans lequel l’avait plongé la contemplation du gouffre. Probablement, avant de le franchir il avait décidé d’étudier le voisinage.
Le volcan tremblait de manière rythmique, c’était bien visible sur l’écran. D’épaisses émanations sulfureuses fusaient de minuscules fissures comme la vapeur surchauffée qui fuse d’une chaudière percée.
« Belle illustration pour la Divine comédie », songea Sourovtsev mal à propos.
Le cratère du volcan ressemblait au tube d’un gigantesque canon antédiluvien prêt à tirer.
S’écartant de quelques mètres du cratère, Tobor s’approcha d’un rocher solitaire qui dépassait comme une dent au milieu d’un petit lac de magma figé.
Les actions de Tobor étaient vraiment énigmatiques. Il toucha, pour une raison inconnue, le sommet du rocher, puis, au moyen d’un tentacule, en arracha un assez gros morceau de basalte. Ensuite Tobor mesura le bloc et, d’un coup bien calculé, il le brisa en deux parties approximativement égales ! Perplexe, Sourovtsev évalua à l’œil que chaque moitié devait peser au moins un quintal et demi.
- Que fait-il, Vania ? demanda l’alpiniste en saisissant Sourovtsev par le coude. Serait-il devenu fou ?
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