Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier

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Tobor Premier: краткое содержание, описание и аннотация

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« Encore heureux qu’il n’y ait pas de témoins, mis à part, bien entendu, ce bidule. Tu parles d’un voyageur spatial rencontré dans la taiga ! Un extraterrestre venu d’un monde raisonnable étranger ! Mon Dieu, comme idiot je me pose là. Je n’ai pas été à même de reconnaître un pur produit de l’Institut !.. »

Complètement décontenancé, Ivan Vassiliévitch laissa tomber son précieux bloc-notes. Le monstre le saisit avec un tentacule et le tendit sans rien dire à son propriétaire.

— Écoute, série RM, dit Sourovtsev, je dois quitter la taiga au plus vite. Quel est le chemin le plus court menant au centre d’instruction ?

— Tu dois t’engager dans cette voie, lui indiqua le monstre en tendant un tentacule dans une direction diamétralement opposée à celle que Sourovtsev s’apprêtait à suivre.

— La distance ?

— A vol d’oiseau et en kilomètres…, commença la machine de sa voix froide, mais Sourovtsev ne l’entendait déjà plus.

Et si…

Coupant la machine, Ivan Vassiliévitch sauta sur la plate-forme souple qui fléchit sous lui et cria :

— File au centre d’instruction !… Conduis-moi au dernier cottage situé au-delà de l’hôtel, à la lisière.

Cependant, la machine resta immobile. Le système protéique ne réagirait-il pas à un ordre de l’homme ?… Cela n’était encore jamais arrivé à Sourovtsev, même quand il travaillait avec Tobor au caractère pourtant singulier, privé de tout limita teur.

— Eh bien…, soupira doucement Ivan Vassiliévitch en sentant son souffle s’interrompre.

— File ?… répéta faiblement la machine d’une voix pour la première fois manifestement empreinte de désarroi.

— Sapristi ! Mais cours, bondis, saute, fais ce que tu veux à la fin mais conduis-moi au centre d’instruction, et à fond de train encore !

— Mais ma mission ?

— Je prends sur moi toute la responsabilité, série RM, coupa Sourovtsev avec précipitation. S’il savait faire quelque chose, c’était bien de procéder avec les systèmes protéiques.

La machine s’élança aussitôt avec une telle fougue qu’lvan Vassiliévitch dut s’agripper à son coup pour ne pas tomber. La tête du monstre serpentait entre les troncs, comme frayant le chemin.

A la différence de l’universel Tobor, c’était un système protéique de profil étroit, et ses concepteurs ne l’avaient bien sûr pas destiné au rôle de coursier ou d’un quelconque autre moyen de transport.

Impitoyablement secoué, l’âme retournée, le visage cinglé par les branches bien que dissimulé derrière le cou du monstre, la joue griffée jusqu’au sang par une branche pernicieuse, Sourovtsev perçut rapidement cette vérité.

Bientôt la forêt commença à s’éclaircir. La clairière au-delà de laquelle se dressait la maisonnette familière baignée par les lueurs de l’aurore apparut enfin.

— Arrête, série ! commanda Ivan Vassiliévitch. Et l’appareil stoppa docilement.

Sourovtsev sauta de la plate-forme sur l’herbe fanée, prise par le givre. Le froid lui fouetta la plante des pieds.

— Je continue seul, dit-il sur un ton morose. Quant à toi, série… Pas un mot à quiconque au sujet de notre rencontre et de notre conversation dans la forêt. D’accord ?

Le monstre garda le silence.

— Réponds presto, fit Ivan Vassiliévitch. Je suis très pressé.

— Tu dois savoir, homme Iv, que je n’ai pas le droit de dissimuler l’information à mon chef, annonça la machine protéique.

— Et celui-ci ira bien sûr le claironner sur les toits, soupira Sourovtsev. Bon, agis comme tu le voudras, série ! Honte au corniaud que je suis, c’est mérité. Et, faisant un mouvement de la main, Ivan Vassiliévitch s’élança en courant vers le cottage sans se retourner.

Il était huit heures moins quelques minutes.

La porte de la maison était close. Probablement, rentré de l’hôtel, Aksen s’était enfermé.

Sourovtsev heurta précautionneusement le panneau — le plastique absorba le bruit — et ensuite actionna la poignée, mais le battant resta immobile.

Il se dirigea vers la fenêtre et regarda dans la pièce. Le patriarche y dormait sur un divan.

Apparemment, Pétrachevski s’était couché il y a peu : une tasse de thé ou de café fumait encore sur la table de chevet. Ce qui était bien compréhensible : Aksen était rentré tard de l’hôtel. Par conséquent il s’était longuement entretenu avec le représentant du Conseil spatial.

A côté de la tasse il y avait un tube de somnifères déchiré. Le visage d’Akim Ksénofontovitch avait conservé sa tristesse, les rides verticaux qui barraient son front n’avaient pas été estompés même par le sommeil. D’après l’expression du visage et le tube entamé, il n’était pas difficile de deviner comment les pourparlers avaient pris fin à l’hôtel.

Sourovtsev embrassa d’un seul regard le tableau qui se présentait devant lui.

Il tambourina contre la vitre, mais Akim Ksénofontovitch ne bougea même pas. « Des coups de canon ne le réveilleraient pas », songea Sourovtsev.

Après s’être enveloppé la main dans son blouson, il brisa le carreau. Les débris de verre tombèrent à l’intérieur en tintant, mais sans réveiller Pétrachevski.

— Pourvu que le vieux n’ait pris qu’un comprimé, se dit avec inquiétude Sourovtsev en franchissant l’appui de fenêtre parsemé d’éclats de verre.

Il s’approcha du lit et secoua Pétrachevski par l’épaule :

— Levez-vous, Akim Ksénofontovitch !

L’académicien répondit par un grognement et piqua du nez dans le traversin qui lui servait d’oreiller.

Sourovtsev secoua la couverture :

— Alerte !…

Pétrachevski ouvrit les yeux.

— Des extraterrestres sont sur le seuil ! cria encore plus fort Sourovtsev.

En entendant ces mots, Akim Ksénofontovitch bondit sur son séant et cligna des yeux, ébloui qu’il était par un éclatant rayon matinal qui venait juste de traverser un amoncellement de nuées automnales, éclairant la pièce en désordre.

— Qu’est-ce que c’est que cette plaisanterie douteuse, Ivan Vassiliévitch ! maugréa l’académicien somnolent. Franchement, cela ne vous ressemble pas.

Pétrachevski avait visiblement de la peine à sortir de la torpeur dans laquelle le soporifique l’avait plongé. Aussi Sourovtsev décida-t-il qu’il fallait tenter de le tirer rapidement de cet état. Sinon Pétrachevski ne serait pas à même de saisir toutes les déductions et formules que Sourovtsev était impatient de déballer.

— Mais je ne plaisante pas, prononça Sourovtsev avec autorité et en arrondissant les yeux. Des extraterrestres ont débarqué dans la Cité Verte.

— Mouais…

— Je viens juste de communiquer avec l’un d’eux.

— Mon cher, buvez un peu d’eau…, dit Pétrachevski d’une voix » inquiète et sifflante après le sommeil. Ou, mieux encore, prenez ce thé, il est encore tiède, je crois.

« Ça va, il a mordu », se dit Sourovtsev.

— Je suis venu ici à cheval sur un de ces étrangers, continua-t-il son histoire avec entêtement.

La communication de Sourovtsev respirait une telle sincérité que l’inquiétude de Pétrachevski grandit.

— Vous n’avez pas pu venir ici à cheval sur un extraterrestre ou sur autre chose pour la bonne raison que vous dormiez dans la pièce voisine, Ivan, dit d’une voix douce Pétrachevski.

— J’ai passé toute la nuit dans la taiga, raconta honnêtement Sourovtsev.

— Mais bien sûr, dans la taiga, où donc encore ? reprit Pétrachevski en souriant avec entendement. Et maintenant vous allez devoir vous reposer comme il sied. Vous en avez désormais le temps, hélas. Vous vous êtes surmené, mon cher.

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