Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier
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- Название:Tobor Premier
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Des créatures douées de raison venues de la lointaine étoile ont peut-être débarqué un jour sur la Terre. Et erré ici, où lui-même erre maintenant. Elles avaient écouté le bruit de la taïga séculaire, admiré le Baïkal, encore anonyme à l’époque…
Maintenant les Terriens préparent la visite réciproque !
Quel auxiliaire aurait été Tobor lors des premiers contacts — les plus importants — avec les extraterrestres !… N’avait-il pas réussi à établir des relations amicales avec une famille de dauphins lors de recherches d’instruction dans la mer Noire ? Et tout récemment encore il avait déchiffré le langage des ours, des blaireaux…
Il serait prématuré de tomber dans la résignation, se dit Sourovtsev, fâché contre lui-même. Tout se décidera demain.
Un oiseau de nuit effrayé s’envola en poussant un cri perçant. Ivan tressaillit et s’arrêta. « Où me suis-je encore fourré ? » se demanda-t-il. Les bruissements et les odeurs nocturnes pénétrèrent soudain sa conscience. Les feuilles encore accrochées aux branches émettaient un frémissement enchanteur, la menthe automnale exalait une senteur capiteuse, un butor « meuglait » quelque part au loin.
Sourovtsev remua les épaules et consulta sa montre : ça alors, une heure et demie ! La tension avait quelque peu baissé, maintenant il avançait tout à fait lentement. Brusquement il se dit qu’il ressemblait fort à Tobor à la fin des essais de la journée.
Le terrain se mit en déclivité et devint humide. « La rivière », devina plus Ivan qu’il ne la vit. Des milliers de fois il avait survolé en autojet ce ruisseau en faisant le trajet domicile-institut et retour.
La rive était fangeuse, chaque pas se doublait d’un clapotement. Le fin croissant de lune répandait une lumière incertaine sur l’eau ondoyant rapidement. Les vaguelettes rappelaient à Ivan le magma de feu qui s’agitait au fond du cratère que Tobor allait devoir franchir d’un bond. Et il l’avait franchi, crénom de nom ! Et de quelle manière encore ! Stop ! Il lui sembla qu’il s’emportait de nouveau.
Sourovtsev resta longtemps immobile, écoutant le paisible clapotis de l’eau. Il éprouva brusquement une terrible envie de se baigner, bien qu’un frisson lui parcourut le corps en songeant aux vaguelettes glaciales.
Une pente relativement raide menait des terres submersibles à la rivière. Ivan se mit à la dévaler en se retenant aux buissons, risquant à chaque instant de se rompre le cou.
Il lança négligemment ses vêtements sur les branches et s’engagea dans l’eau. Le liquide froid lui brûla le corps. La rivière n’était pas aussi étroite qu’il lui avait semblé d’en haut. En tout cas on pouvait y nager.
En quatre mouvements Ivan atteignit le milieu du cours d’eau, plongea et refit surface, s’ébroua et recracha l’eau qui lui avait provoqué un élancement dans les dents. Et alors, comme un véritable gamin, il cria :
— C’est for-mi-da-ble !…
La fraîcheur enchanteresse décontractait, inondait chaque cellule de son organisme. Oubliant le temps, Ivan nageait, faisait le fou, soulevait des éclaboussures, riait à gorge déployée, troublant le silence nocturne. S’étant apaisé quelque peu, il s’accrocha à une souche qui crevait la surface de l’eau près de la rive et pensa à haute voix :
— Si sir Isaac Newton était encore en vie, il découvrirait absolument sa quatrième loi. Et il la formulerait approximativement ainsi : « Un bain glacé ôte la fatigue ».
Stop. La fatigue ? Frappé par une idée encore confuse, Sourovtsev se figea, ne prêtant pas attention au fait que la souche qu’il avait saisie commençait à lentement s’enfoncer. L’instant suivant Ivan fusa littéralement de l’eau. Le sol était souple, malléable et terriblement froid. Respirant péniblement, tombant sans cesse dans des trous pleins d’eau, il chercha longtemps à tâtons ses vêtements abandonnés à la hâte. Ayant enfin trouvé le buisson, il tendit le bras et sa main sentit quelque chose d’oblong et de lourd dans la poche de son blouson. La lampe ! Comment avait-il pu l’oublier ? Cette lampe que Vasska avait donné à Sourovtsev lorsque celui-ci avait quitté la maison, pressé de se rendre aux essais et ému comme un écolier avant un examen décisif. Au fond, c’était bien ça…
Quand donc était-il parti ? Seulement avant-hier ?… Il semble que toute une éternité s’est écoulée depuis.
Sourovtsev, impatient qu’il était, n’arrivait pas à enfiler son pantalon. Alors, y renonçant, il alluma la lampe, la fixa à une branche située au-dessus de lui puis sortit le méchant bloc-notes dont il ne se séparait jamais, chercha une feuille vierge et, claquant des dents, il se plongea dans des calculs.
L’étroit faisceau jaune de la lampe tombait sur des formules structurelles qui sortaient avec précipitation du feutre tremblant de Sourovtsev. A travers cette avalanche de formules et d’intégrales, le chercheur frayait la voie menant à la vérité, simple et infaillible, qui lui avait illuminé l’esprit alors qu’il se baignait dans l’eau froide de la rivière.
Le ciel à l’est s’était légèrement éclairé quand Ivan Vassiliévitch se détacha enfin de son bloc-notes. Il entoura d’un cercle la dernière conclusion et traça à côté quatre points d’exclamation.
Mon Dieu, c’est si simple ! Comment avait-il pu ne pas y penser plus tôt ? Comment se fait-il qu’aucun chercheur n’ait trouvé la solution qui est l’évidence même ? !
Maintenant il ne reste plus qu’à aller trouver au plus vite Akim Ksénofontovitch.
Après s’être habillé à la hâte, Sourovtsev, frigorifié, décida : « Je courrai pieds nus pour ne pas perdre de temps ! » Et il s’élança. « Comment ai-je pu rester en vie cette nuit ?… » s’étonna-t-il chemin faisant, en gravissant péniblement la pente raide.
Les branches lui cinglaient le visage brûlant, les aiguilles lui piquaient les pieds. Une seule idée lui revenait en tête : plus vite, plus vite ! Pour plus de sécurité, Sourovtsev tenait son bloc-notes dans son poing serré.
L’aube tardive se levait. Elle s’enflammait lentement, comme à contrecœur.
Sourovtsev éprouvait des difficultés à courir parce que constamment obligé de louvoyer entre les arbres. Mais à quelque chose malheur est bon : il se réchauffa rapidement.
Il courait, passait à la marche, reprenait la course, mais la taïga restait toujours aussi dense. Et comme par un fait exprès, pas un seul sentier ne coupait son chemin.
Une éclaircie apparut enfin. Sourovtsev accéléra le pas, mais il était à bout de forces. Hélas, ce n’était qu’une simple trouée. Large, tirée au cordeau, elle s’éloignait jusqu’à perte de vue, fusionnant, tel un cours d’eau, avec l’aube blafarde. « Je me suis égaré !… » se dit-il en ressentant un pincement au cœur. La veille au soir, sur le chemin de la rivière, il n’avait pas traversé cette trouée.
Ivan Vassiliévitch sentit brusquement ses muscles devenir de plomb. Exténué, il s’adossa à un pin pour reprendre haleine.
« Si je n’arrive pas à huit heures, quand Tobor recevra l’ordre de reprendre les essais, tout tombera à l’eau, pensa Sourovtsev avec renoncement et calme, comme s’il s’agissait de quelque chose d’étranger et de secondaire pour lui. Le représentant du Conseil spatial opposera son veto aux essais, c’est clair comme de l’eau de source. Il est peu probable qu’Aksen réussisse de le convaincre de quelque chose sans être en possession de cette sim-ple solution… », songea-t-il en posant son regard sur le bloc-notes bien inutile maintenant.
Un bruit semblable à celui que font les feuilles en frémissant se fit entendre derrière. Sourovtsev se retourna.
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