Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier

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Tobor Premier: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans les profondeurs sombres de l’autre côté de la trouée quelque chose bougea et avança droit sur lui. C’était une créature énorme et bizarre. Dans les ténèbres pâlissantes on devinait seulement les contours d’une chose semblable à une tour étriquée dont la hauteur dépassait probablement dix mètres. La tour reposait sur une plate-forme dont le profil se perdait dans le brouillard prématinal qui matelassait le sol.

La tour oscillait légèrement telle la tête d’un serpent en passe d’attaquer.

Sourovtsev secoua la tête sans que la vision disparaisse. Pire même, ce qui se mouvait continuait d’avancer dans sa direction.

Alors, Ivan Vassiliévitch serra le bloc-notes dans ses doigts comme on serre une arme et se porta à la rencontre du monstre.

— Qui es-tu ? fit une voix perçante et inhumaine, privée de toute intonation, alors que la distance les séparant ne fut plus que de quelques mètres.

Sourovtsev perdit contenance.

— Moi ? Un homme…

— Je le vois bien, poursuivit la voix saccadée soit d’une créature, soit d’une machine. Cependant, ton apparence est singulière, homme.

— Peut-être, acquiesça Sourovtsev en se lançant un regard critique et en rectifiant son pantalon que la course avait déplacé.

Arrivée presque tout contre Ivan Vassiliévitch, la créature s’arrêta.

— Tu es privé de certains accessoires artificiels propres à l’homme, prononça la voix.

— Quels accessoires ?…

— Tu n’as pas de chaussures.

Ils se tenaient l’un en face de l’autre et Sourovtsev put examiner plus en détail le phénomène surprenant qui n’avait encore pas, fort heureusement, manifesté de signes d’agressivité. La tour oscillante’.

haute comme une maison de deux étages et qui rappelait le cou d’une girafe, se terminait par une tête étroite que couronnait une large gueule qui, lorsqu’elle s’ouvrit, laissa voir des dents si régulières et acérées que Sourovtsev ne put s’empêcher de faire un pas en arrière.

La créature baissa le cou et, relevant la tête, mordit légèrement dans une branche de cèdre grosse comme un bras. La branche s’abattit sur le sol.

Des pensées plus absurdes les unes que les autres se succédaient dans le cerveau d’Ivan Vassiliévitch. Une créature extraterrestre ?… Les habitants de 13 Lyre ont eu vent de la lointaine expédition en préparation vers leur système stellaire et ont décidé d’effectuer les premiers une « visite de courtoisie » sur Terre ? ! Ils ont intercepté des informations, on peut donc supposer que les Lyriens ont les moyens de déchiffrer les signaux radio et TV… Et puis ce n’est peut-être pas la première fois qu’ils débarquent sur notre planète ?

— Tu as froid, homme, constata la voix.

Debout sans bouger, Sourovtsev avait effectivement commencé à trembler.

— Compte tenu de la température ainsi que de l’humidité relative et absolue de l’atmosphère, tu n’aurais pas dû sortir sans chaussures, homme, fit la voix sur un ton édifiant.

Sourovtsev sautait d’une jambe sur l’autre. Tout ce qu’il vivait sur cette large et régulière trouée ressemblait à un mauvais rêve.

— Il y a longtemps que tu te trouves dans la taiga ? Telle fut la première question qui lui passa dans la tête.

— Trois jours.

— Tu accomplis un programme ?

— Évidemment.

« Ils maîtrisent le langage des Terriens, et impeccablement, remarqua Ivan Vassiliévitch. Leur niveau doit être assez élevé, s’ils peuvent ainsi communiquer librement avec des êtres qui leur sont étrangers. »

— En quoi consiste-t-il, votre programme ? demanda Sourovtsev d’un ton indifférent.

— A remettre en état le secteur de forêt qui jouxte le centre d’instruction de la Cité Verte.

« Ils savent tout, même le nom du lieu où ils se sont posés, songea Sourovtsev. Qu’ont-ils donc derrière la tête ?… »

— Remettre en état, qu’est-ce que cela signifie ? questionna-t-il à haute voix.

— Débarrasser le sous-bois des mauvaises herbes. Couper les branches mortes. Préparer une trouée, répondit rapidement la créature.

— Cette trouée, c’est vous ?

— Nous.

— A quoi servira-t-elle ?

— Je l’ignore, répondit lentement, comme avec répugnance, la créature après une longue pause.

« Il cache quelque chose, pour sûr. Et puis à quel titre devrait-il révéler son programme à un Terrien ? Et si j’étais le premier Terrien rencontré par ces extraterrestres ayant débarqué à proximité de la Cité Verte ? Qu’ont-ils donc derrière la tête ? Sont-ils bien intentionnés ? En tout cas je me dois de prévenir les autres au plus vite. Mais comment ? Je n’ai pas le moindre émetteur, même déglingué, continua de réfléchir Ivan Vassiliévitch. Courir, tenter de lui échapper ? Primo, cette créature me rattrapera en moins de deux. Secundo, je ne connais même pas la direction dans laquelle il faut courir… »

Sourovtsev remarqua que la plate-forme vibrante qui constituait en quelque sorte le corps du monstre prenait appui sur tout un système de tentacules souples. « Comme chez Tobor, songea-t-il et de décider : pour le moment il convient, sans tarder, de lui faire dire le plus de choses possibles. On verra ensuite ».

Ivan interrogea :

— Combien êtes-vous au total ?

— Dix, répondit sur-le-champ la voix émanant de quelque part à l’intérieur du monstre.

« Que cette créature peut être naïve ! Étrange… Elle est prête à révéler tous les secrets des extraterrestres dont elle est en possession. Mais cette franchise est peut-être la preuve de leurs intentions pacifiques ? Seulement une autre chose n’est pas exclue : l’étranger ment tout simplement. »

— D’autres de tes compagnons se trouvent-ils quelque part ailleurs sur notre planète ? interrogea Sourovtsev.

— Non, le groupe au complet se trouve ici, à proximité de la Cité Verte, répondit le monstre.

« C’est bien ce que je pensais », songea Sourovtsev. Il consulta sa montre. Huit heures moins le quart. Si quelque chose de surnaturel ne se produit pas, il ne sera jamais dans quinze minutes auprès d’Aksen. Or, mis à part ce monstre au cou filiforme, qui balance mélancoliquement la tête…

L’extraterrestre dit inopinément :

— Je te connais, homme.

— Ah bon !- Qui suis-je donc ? interrogea Sourovtsev décidé à ne plus s’étonner de rien.

— Tu es l’ingénieur chargé de l’éducation de Tobor. Il t’appelle Iv.

— Comment, tu connais aussi Tobor ?

— Tobor et moi-même sommes frères de biosynthèse, prononça la voix avec dignité.

— Mais qui es-tu, sapristi ! s’exclama Sourovtsev qui commençait à deviner la vérité.

— Je me présente, homme, dit le monstre sur un ton inculqué : Système protéique N° 214787, série RM, profil étroit, destiné à travailler au nettoyage des forêts ainsi qu’à…

— Arrête ! Tu me fatigues avec ta prolixité ! cria Ivan Vassiliévitch en se prenant la tête dans les mains. Pour quelle raison je ne te connais pas, moi ? Peux-tu me le dire ?…

— Parce que, me trouvant continuellement dans le biolaboratoire, le régleur me communiquait l’information concernant le monde extérieur. Aujourd’hui, j’effectue ma première sortie sur le tas, répondit le monstre avec importance. A propos, l’importance dans sa voix de même que toutes les nuances du ton, Sourovtsev les avait bien sûr imaginées : la voix avec laquelle le système protéique s’expliquait avec lui était sèche et flegmatique. On sait bien qu’il ne sert à rien d’introduire de l’émotion dans un programme destiné à une machine de profil étroit.

Sourovtsev eut alors la sensation pénible et irrésistible de devenir cramoisi comme un coquelicot. Quelle bévue il avait commise !

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