Vladimir Mikhanovski - Tobor Premier

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Tobor Premier: краткое содержание, описание и аннотация

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— Ce n’est pas un conte, mais une découverte scientifique sérieuse, dit calmement Akim Ksénofontovitch.

— Tobor, du repos ! Laissez-moi rire. Vous rendez-vous seulement compte que cela contredit toutes les conceptions scientif iques ?

— Le progrès de la science consiste justement à briser et à remanier nos propres concepts.

— Tobor est une machine.

— Une machine protéique, précisa Akim Ksénofontovitch. Il s’avère que même le système protéique le plus sophistiqué a besoin de prendre du repos. Peut-être pas aussi longtemps et aussi fréquemment que l’homme. Une fois par mois, tous les semestres ou encore tous les dix ans. C’est déjà un détail. Ce qui importe, c’est le principe. Or, nous l’avons négligé…

— 11 y a peut-être là quelque chose, dit le contradicteur avec hésitation. Mais des preuves sont nécessaires.

— Les voilà ! s’écria Pétrachevski. Il arracha des mains de Sourovtsev le bloc-notes que celui-ci tenait ouvert et le plaça à hauteur du dispositif de retransmission : — Regardez… Voilà la cellule protéique telle qu’elle sort de la chambre de synthèse… Voici maintenant comment elle se présente au terme de plusieurs années d’activité incessante du système…

Il usait de termes que seuls des initiés étaient à même de comprendre, mais à la Cité Verte il n’y avait pas de profanes.

Akim Ksénofontovitch parla peu. En conclusion il mit en évidence les formules produites la nuit même par Sourovtsev sur le bord de la rivière anonyme après son bain glacial et présenta leur auteur.

Ivan explicita aux collaborateurs dans quels éléments de Tobor on observe une accumulation de fatigue freinant la mobilité du robot et comment un repos ordinaire de quelques heures devait rétablir le système protéique.

— Vous m’avez convaincu, dit le représentant du Conseil spatial. Risquons !…

— Merci, Alexéi Alexéévitch, dit simplement l’académicien Pétrachevski.

Sourovtsev remarqua dans son for intérieur que pour la première fois depuis le début des essais de Tobor le chef avait appelé sa vieille connaissance par son patronyme. Des légendes couraient à l’Institut au sujet de leur longue brouille et, apparemment, la décision concertée de reprendre l’examen constituait le premier pas vers leur réconciliation.

Akim Ksénofontovitch appuya sur une touche et, une fois l’écran éteint, se pencha brusquement en geignant et regarda sous le divan où, quelques minutes auparavant, il dormait d’un sommeil profond.

— Que cherchez-vous ? demanda Sourovtsev, perplexe.

— Des chaussures, voilà ce que je cherche, grommela le patriarche. J’en ai vues qui traînaient par là…

— Vous les avez aux pieds.

— Mais ce n’est pas pour moi ! Vous n’irez quand même pas pieds nus au forum ! Ne lambinez pas, ne lambinez pas, mon cher. Et nettoyez-moi vite le sang qui macule votre joue et redonnez-vous une apparence décente. Sinon on pourrait vous prendre pour un extraterrestre.

Par manque de temps ils durent renoncer à prendre une tasse de café.

Ils sortirent et se hâtèrent vers le Centre. Sourovtsev regarda plusieurs fois en direction de la lisière de la forêt jusqu’à ce qu’elle disparaisse de sa vue à un tournant.

Durant son séjour à la Cité Verte il s’était mis à aimer la taiga. Et celle-ci le lui rendait bien. En effet, n’est-ce pas à l’une de ses rivières qu’il devait sa dernière découverte ?

Sourovtsev se voyait voler au-dessus de la taiga, en route pour le travail ou son domicile.

Sous le plancher transparent la frondaison des arbres ondule sous l’effet du déplacement d’air. Le cyberpilote conduit l’appareil à basse altitude, comme Ivan affectionne, presque en effleurant les cimes.

Le vol à ce régime lui rappelle une course sur skis nautiques. On file derrière le canot avec l’impression que les vagues vont vous briser, vous engloutir… Mais on bondit sur elles, en conservant l’équilibre, et cela jusqu’à l’infini. Seulement deux gerbes d’éclaboussures, avec le soleil dans les yeux et le visage cinglé par le vent…

Akim Ksénofontovitch marchait à côté, renfermé, plongé dans des réflexions. « Bigrement éreinté, le patriarche, songea Sourovtsev après avoir observé son visage anguleux. La journée d’hier a été une rude épreuve pour lui. Probablement plus difficile que toutes les précédentes. »

A cet instant, Ivan sentit pour la première fois un doute s’éveiller dans son esprit. Et si une erreur quelconque s’était glissée dans ses calculs ? Si Tobor périssait dès le premier obstacle ? Qui alors assumerait la responsabilité de sa mort ?

Les passants se faisaient toujours plus nombreux dans les rues matinales. Tous se pressaient dans une même direction.

— Je te félicite, Ivan ! lança l’alpiniste en lui donnant une vigoureuse poignée de mains.

— C’est prématuré, répondit Sourovtsev avec retenue.

Les rayons de l’aurore incendiaient les nuages qui défilaient rapidement. Un frisson nerveux le secoua doucement, comme cette nuit au bord de la rivière.

Lorsqu’ils arrivèrent, la spacieuse salle était presque comble. C’est difficilement qu’ils trouvèrent une place aux premiers rangs.

Sourovtsev regarda l’écran et vit, le cœur soulagé, que la course de Tobor était habituelle : souple, vive, assurée.

A cette vitesse-là le robot atteindrait le premier obstacle de la journée dans quinze minutes.

— C’est vraiment drôle, dit l’alpiniste radieux en se penchant vers Sourovtsev pour lui chuchoter quelque chose. L’interruption des essais pour la nuit est faite pour nous, pour les hommes… Je comprends, un homme ne saurait supporter trois jours une telle tension… Ces quelques heures ont pratiquement sauvé Tobor. Merci, mon vieux ! dit-il en terminant et en serrant inopinément la main d’Ivan.

Lorsque, bien en avance sur l’horaire assez serré, Tobor surmonta avec facilité le premier obstacle du jour, des applaudissements crépitèrent dans la salle. Cette fois, tout le monde battait des mains, même Alexéi Alexéévitch. L’alpiniste démontrait un zèle particulier. Il resplendissait comme si c’était lui et non pas Tobor qui, sans forcer, venait d’avoir raison de l’obstacle et qui maintenant filait avec assurance vers la ligne d’arrivée…

D’ailleurs, chacun de ceux qui regardaient l’écran et consultaient le tableau éprouvait un sentiment de participation.

Quand Tobor s’envolera pour le monde inconnu, ne partiront-ils pas avec lui ?

Ne sont-ce pas eux qui ont introduit une parcelle de leur âme dans ce système remarquable qui tient à la fois de la machine et de la créature ?

N’est-ce pas lui, Tobor, qui avait en quelque sorte synthétisé leurs nuits sans sommeil, leurs inquiétudes, le supplice des essais sur les polygones, les recherches fastidieuses par leur uniformité ?

Combien de fois n’importe lequel d’entre eux avait été sur le point d’envoyer au diable ce conglomérat maladroit de cellules protéiques élevées dans les chambres de synthèse de la Tour du Silence ? Mais l’action réussie suivante de Tobor les expiait tous et, oubliant les échecs, les chercheurs continuaient d’avancer plus loin dans la voie, la très longue voie qu’ils avaient tracée pour eux (et aussi pour Tobor !).

La récompense pour tous était enfin arrivée…

Sourovtsev se leva et gagna le hall.

La cabine téléphonique neuve exhalait une forte odeur de peinture, de laque chaude et… de parfum.

Ivan composa le numéro et attendit longtemps que l’on décroche. Il commençait déjà à s’inquiéter lorsqu’apparut sur l’écran le visage de sa femme.

Essoufflée, celle-ci avait dû courir de l’orangerie où elle cultivait des orchydées, ses fleurs de prédilection auxquelles elle consacrait tous ses loisirs.

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