Arcadi Strougatski - Le Petit
Здесь есть возможность читать онлайн «Arcadi Strougatski - Le Petit» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, Издательство: «Éditions Fleuve Noir», Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Petit
- Автор:
- Издательство:«Éditions Fleuve Noir»
- Жанр:
- Год:1984
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Petit: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Petit»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Petit — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Petit», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Je comprends. Je connais vos idées, je les apprécie … Je sais au nom de quoi vous proposez de courir le risque. Mais avouez que ça ne doit pas dépasser certaines limites. Croyez-moi, dès le début je partageais votre opinion. Je savais ce que nous risquions, j’avais peur, pourtant je me disais sans cesse : et si ça marche ? Quelles perspectives, quelles possibilités ! Je pensais à une autre chose également. Que nous aurons toujours le temps de battre en retraite. Je n’envisageais pas une seconde que ce garçon s’avérerait aussi sociable, que les événements iraient aussi loin au bout de deux jours seulement. (Gorbovski fit une pause.) Guénnadi, il n’y aura pas de contact. Il est temps de sonner la retraite.
— Il y aura le contact !
— Il n’y aura pas de contact, répéta doucement mais avec persistance Gorbovski. Vous vous rendez clairement compte, Guénnadi, que nous avons affaire à une civilisation repliée sur elle-même. Avec une intelligence en circuit fermé.
— Ce n’est pas un circuit fermé, protesta Komov. C’est un quasi-circuit fermé. Ils ont stérilisé la planète et, de toute évidence, la maintiennent dans cet état. On ne sait pas pourquoi ils ont sauvé et élevé le Petit. Enfin, ils sont bien informés sur l’humanité. C’est un quasi-circuit fermé, Léonid Andreïevitch.
— Vous savez, Guénnadi, le circuit fermé absolu est une idéalisation théorique. Naturellement, il reste toujours une certaine activité fonctionnelle dirigée vers l’extérieur, par exemple sanitaire et hygiénique. Quant au Petit … Ce ne sont, certes, que des suppositions, mais si cette civilisation est suffisamment ancienne, son esprit d’humanisme aurait pu muter en un réflexe social non conditionné, en instinct social. L’enfant a été sauvé simplement parce qu’ils éprouvaient le besoin d’une telle action …
— C’est possible, admit Komov. Pour l’instant il ne s’agit pas de forger des suppositions. Ce qui importe, c’est que c’est un quasi-circuit fermé, que les passages secrets vers le contact demeurent ouverts. Il est indéniable que le processus de rapprochement sera très long. Peut-être nous faudra-t-il un délai d’un et demi ou de deux ordres plus long que celui que nécessite le rapprochement avec une civilisation ordinaire au circuit ouvert … Non, Léonid Andreïevitch. J’ai réfléchi au problème et, comme vous le constatez fort bien vous-même, vous ne m’avez rien dit de nouveau. Votre opinion contre la mienne, voilà tout. Vous proposez d’abandonner, et moi, je veux utiliser cette dernière chance jusqu’au bout.
— Guénnadi, je ne suis pas le seul à penser que le contact n’aura pas lieu, fit très doucement Gorbovski.
— Qui d’autre, voyons cela ? s’enquit Komov avec une légère ironie. August-Johann-Maria Bader ?
— Non, pas uniquement Bader. À franchement parler, je vous ai dissimulé un atout, Guénnadi … Ne vous est-il jamais venu à l’esprit que Choura Sémionov n’avait pas effacé son journal de bord sur la planète même, mais alors qu’il était encore dans le cosmos ; pas parce qu’il avait vu des monstres intelligents, mais parce que encore dans le cosmos il avait été attaqué et s’était dit qu’une civilisation hautement développée et agressive régnait sur la planète ? Nous, cette idée nous est venue. Pas sur-le-champ, cela va de soi ; au début nous avons simplement tiré des conclusions justes à partir d’une prémisse erronée, comme vous. Toutefois, dès que cette pensée nous a effleurés, nous nous sommes mis à fouiller l’espace entourant la planète. Et voilà qu’il y a deux heures nous avons reçu l’information qu’il est enfin découvert.
Gorbovski se tut.
Je faisais de titanesques efforts pour ne pas crier : « Qui ? Qui est découvert ? » À mon avis, Gorbovski s’attendait à une telle exclamation. Mais en vain. Komov gardait le silence. Gorbovski fut obligé de continuer :
— Il est superbement camouflé. Il absorbe presque la totalité des rayons. Nous ne l’aurions jamais trouvé si nous ne l’avions pas cherché expressément, et encore, il nous a fallu appliquer un moyen complètement nouveau — on m’a expliqué, pourtant je n’ai pas compris ce que c’était exactement — je ne sais quel concentrateur de vide. Bref, nous l’avons repéré à tâtons et pris à l’abordage. Un satellite-automate, quelque chose du genre sentinelle armée. Selon certains détails de sa construction, ce sont les Pèlerins qui l’ont placé là. Il y a très longtemps, une centaine de milliers d’années environ. Heureusement pour les participants au projet Arche, il ne portait que deux charges. La première a été lancée dans la nuit des temps, nous ne saurons probablement jamais sur qui. La seconde a été pour les Sémionov. Les Pèlerins considéraient cette planète comme interdite, je ne vois pas d’autre explication. La question se pose pourquoi ? À la lumière de ce que nous savons, il ne peut y avoir qu’une réponse : d’après leur propre expérience ils ont déduit que la civilisation locale n’était pas sujette à la communication, qui plus est, elle représentait un circuit fermé, qui plus est, un contact risquait de provoquer dans son sein de sérieux ébranlements. Si je n’avais de mon côté qu’August-Johann-Maria Bader … mais, si ma mémoire est bonne, vous avez toujours évoqué les Pèlerins avec un grand respect, Guénnadi. (Gorbovski se tut à nouveau.) Cependant, il ne s’agit pas que de cela. Dans une situation semblable, nous aurions pu, même en dépit de l’avis des Pèlerins, nous permettre des tentatives très prudentes, très étalées dans le temps, d’ouvrir le circuit fermé des aborigènes. Au pire des cas, notre expérience se serait enrichie d’un résultat négatif de plus. Nous aurions installé sur la planète un signal adéquat et regagné nos pénates. L’affaire se serait limitée à nos deux civilisations … Seulement le problème est qu’entre nos civilisations, comme entre le marteau et l’enclume, se trouve maintenant une troisième, et depuis quelques jours déjà nous portons la responsabilité entière de cette troisième civilisation, Guénnadi, de son unique représentant, le Petit.
J’entendis Komov soupirer profondément, et un long silence s’installa. Lorsque Komov se remit à parler, sa voix sonnait de façon inhabituelle, elle était un peu cassée. Il parla des Pèlerins. Au début il s’étonna que les Pèlerins, en plaçant à côté de la planète un satellite de garde, eussent pris un risque qui frisait le crime, puis il se rappela lui-même les données indirectes selon lesquelles les Pèlerins voyageaient toujours en escadres et que pour eux tout astronef stellaire solitaire ne pouvait être rien d’autre qu’une sonde automatique. Il mentionna également le fait que, commencée il y a cinquante ans, l’époque barbare des vols solitaires pour des recherches libres touchait à sa fin — trop de victimes, trop d’erreurs absurdes, trop peu de profit. « Oui, approuva Gorbovski, moi aussi, j’y ai pensé ». Ensuite Komov évoqua les disparitions mystérieuses des éclaireurs automatiques lancés vers certaines planètes.
« Nous manquions invariablement de temps pour analyser ces disparitions, et voilà que maintenant nous les voyons sous un autre jour ». « Juste ! confirma avec enthousiasme Gorbovski. Ça, je n’y ai pas songé, c’est une pensée fort intéressante ». Ils parlèrent du satellite de garde, s’étonnèrent qu’il ne portât que deux charges, tentèrent de se faire une idée sur les notions que les Pèlerins, dans ce cas, pouvaient avoir concernant l’habitabilité de l’univers, aboutirent à la conclusion que leurs opinions ne différaient pas outre mesure des nôtres, mais furent obligés à constater que les Pèlerins, apparemment, avaient eu l’intention de revenir ici et que pourtant ils n’y revinrent pas, on ne sait pourquoi. Borovik devait avoir raison de supposer que les Pèlerins avaient quitté notre Galaxie. Komov suggéra avec une pointe de malice que les aborigènes étaient justement les Pèlerins — ils se seraient rangés, saturés de l’information extérieure. Gorbovski, fidèle à lui-même, refit allusion aux idées de Komov et, plaisantant à son tour, se mit à l’interroger pour savoir comment il fallait juger une telle évolution chez les Pèlerins sous le jour de la théorie du progrès vertical.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Petit»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Petit» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Petit» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.