Arcadi Strougatski - Le Petit

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Le Petit: краткое содержание, описание и аннотация

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Une fusée terrienne se pose sur une planète inconnue. Ciel sans oiseaux, forêts sans animaux, océans sans poissons, elle serait totalement désertique s’il n’y vivait pas une créature, une seule. Un gosse humain, s’étant retrouvé orphelin à la suite d’un accident, tout seul, à des années-lumière de sa planète natale.

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Me voilà assis en train d’exécuter bêtement les ordres : on m’a dit de coder, j’ai codé, on m’a dit d’arrêter, j’ai arrêté, mais sans rien comprendre à ce qui arrivait, ni pourquoi, ni comment cela se terminerait. Exactement comme mon Tom : il est en train de bosser, le pauvre bougre, à la sueur de son front, il s’efforce d’accomplir aussi bien que possible mes ordres et il ne pense pas une seconde que dans dix minutes je vais arriver, le faire rentrer avec toute sa compagnie dans la soute et que son travail se révélera inutile, ainsi que lui-même, que personne n’en aura besoin …

Komov me transmit la confirmation, je codai le texte et j’allai m’asseoir devant mon tableau de commande lorsque retentit soudain un appel de la base.

— ER-deux ? s’enquit une voix calme. Ici Sidorov.

— ER-deux écoute ! répliquai-je immédiatement. Ici le cybertechnicien Popov. À qui voulez-vous parler, Mikhaïl Albertovitch ?

— À Komov, s’il vous plaît.

Komov se trouvait déjà dans le fauteuil voisin :

— Je t’écoute, Atos.

— Que s’est-il passé chez vous ?

— Les aborigènes, répondit Komov après un temps.

— Plus de détails, si c’est possible, pria Sidorov.

— Avant tout tiens compte, Atos, commença Komov, que je ne sais ni ne comprends pas comment Gorbovski s’est renseigné sur les aborigènes. Nous-mêmes, nous avons commencé à comprendre de quoi il s’agissait il y a à peine deux heures. J’ai préparé l’information pour toi, on était déjà en train de la coder et là les choses se sont tellement embrouillées que je suis obligé de te demander d’attendre encore un peu. Le vieux Bader m’a poussé à avoir une idée de première, je dois te dire … En un mot, patiente, s’il te plaît.

— Je vois. Mais le fait même de l’existence des aborigènes est-il certain ?

— Absolument, répliqua Komov.

On entendit Sidorov soupirer :

— Eh bien. Tant pis. On recommencera tout.

— Je regrette beaucoup que cela se soit passé ainsi, prononça Komov. Parole d’honneur, c’est dommage.

— Ça ne fait rien. Nous y survivrons. (Sidorov se tut pour quelques instants.) Que penses-tu entreprendre maintenant ? Tu vas attendre la commission ?

— Non. Je vais m’y mettre aujourd’hui même. J’ai un grand service à te demander laisse l’ER-deux avec l’équipage à ma disposition.

— Aucun problème. Bon, je ne vais pas te retarder. Si tu as besoin de quelque chose …

— Merci, Atos. Ne t’inquiètes pas, ça va s’arranger.

— Espérons-le.

Ils se saluèrent. Komov mordilla l’ongle de son pouce, me regarda avec une irritation inexplicable et recommença à arpenter le poste de pilotage. Je devinais ce qui le tracassait. Komov et Sidorov étaient de vieux amis, ils avaient fait leurs études ensemble, travaillé quelque part ensemble, mais Komov jouissait toujours d’une sacrée chance tandis que Sidorov se faisait appeler derrière son dos Atos-le malchanceux. Je ne sais pas pourquoi c’était comme ça. En tout cas, Komov devait éprouver actuellement une grande gêne. De surcroît, ce radiogramme de Gorbovski. Il en résultait que Komov avait informé le Centre en passant par-dessus Sidorov …

Je me faufilai doucement vers mon tableau de commandé et arrêtai mes cybers. Komov, déjà installé à sa table, rongeait son ongle et écarquillait les yeux sur des feuilles éparpillées. Je demandai la permission de sortir du vaisseau.

— Pourquoi ? faillit-il se rebiffer, mais il se rattrapa aussitôt : ah, le cybersystème … Je vous en prie, je vous en prie. Mais revenez dès que vous aurez terminé.

Je fis rentrer mes gamins dans la soute, les désactivai, les fixai dans l’éventualité d’un départ inattendu et restai quelques moments près de la trappe à contempler le chantier de construction vide, les murs blancs de la station météorologique qui ne serait pas réalisée, l’iceberg toujours aussi idéal et insensible. La planète me semblait à présent différente. Quelque chose y avait changé. Ce brouillard, ces broussailles naines, ces contreforts rocheux recouverts de taches de neige lilas se trouvaient désormais chargés d’un sens. Le silence demeurait, bien sûr, mais il n’y avait plus de vide, et c’était bien.

Je regagnai l’astronef, jetai un coup d’œil dans le mess des officiers où un Wanderkhouzé de mauvaise humeur fouillait dans la filmothèque. Le cœur gros, j’allai me consoler auprès de Maïka. Elle avait étalé sur toute la surface de sa cabine un collage énorme et s’allongeait dessus avec une loupe sur l’œil. Elle ne se tourna même pas.

— Je ne comprends rien, dit-elle, mécontente. Ils ne peuvent vivre ici nulle part. Nous avons inspecté l’ensemble des lieux susceptibles de convenir plus ou moins à un habitat. Tu ne vas pas me raconter que c’est dans un marécage qu’ils barbotent !

— Et pourquoi pas ? fis-je, m’asseyant.

Maïka croisa les jambes en tailleur et me contempla à travers sa loupe.

— Un humanoïde ne peut pas vivre dans un marécage, déclara-t-elle avec autorité.

— Pourquoi donc ? protestai-je. Chez nous, sur la Terre, il y a eu des tribus qui habitaient même sur des lacs, dans des constructions à pilotis …

— Si dans ces marécages il y avait ne serait-ce qu’une seule construction …

— Peut-être vivent-ils sous l’eau, comme des araignées aquatiques, dans des cloches d’air ?

Maïka réfléchit.

— Non, dit-elle avec regret. Il aurait été sale, il aurait apporté de la boue dans le vaisseau …

— Et s’ils ont sur la peau une couche qui repousse l’eau ? L’eau et la boue … Tu as vu comment il luisait ? Et où s’est-il enfui ? Pourquoi un moyen de déplacement pareil ?

La discussion commença. Sous la pression des multiples hypothèses que j’avançais, Maïka fut obligée d’admettre que théoriquement rien n’empêchait les aborigènes de vivre dans des cloches d’air, bien que personnellement elle penchât plutôt à croire que c’était Komov qui avait raison, lui qui considérait les aborigènes comme des hommes des cavernes. « Tu aurais vu quelles gorges montagneuses il y a là-bas, dit-elle. Si on pouvait y grimper maintenant … » Elle se mit à m’indiquer ces endroits sur la carte. Même sur la carte ils semblaient peu hospitaliers : d’abord une chaîne de monticules couverts d’arbres nains, ensuite des contreforts rocheux sillonnés par des fractures insondables, enfin la crête, sauvage et cruelle, coiffée de neiges éternelles. Derrière la crête, un plateau pierreux infini, triste, totalement dépourvu de vie, strié en long et en large de cañons profonds. C’était un monde gelé de fond en comble, glacial, un monde de minéraux hérissés, et la seule idée de vivre, de marcher pieds nus sur ce hachis pierreux me donna la chair de poule.

— Il n’y a rien de terrible, me consolait Maïka. Je peux te montrer les prises de vue infrarouges de cet endroit. Sous le plateau se trouvent de vastes espaces de chaleur souterraine, donc, s’ils vivent dans les cavernes, ils ne souffrent au moins pas du froid.

J’attaquai immédiatement :

— Et que mangent-ils ?

— S’il y a des hommes des cavernes, il peut y avoir aussi des animaux des cavernes, répondit Maïka. Et puis des mousses, des champignons, on peut même imaginer des plantes qui effectuent la photosynthèse dans la lumière infrarouge.

Je me peignis cette vie, une parodie lamentable de ce que nous appelons une vie, la lutte obstinée mais engourdie pour l’existence, la monotonie monstrueuse des impressions, et j’eus affreusement pitié des aborigènes. Je déclarai alors que le soin de cette race représentait également une tâche noble et bienfaisante. Maïka protesta en disant que cela n’avait rien à voir, que les Panthiens étaient condamnés, que sans nous ils auraient simplement disparu, arrêtés dans le cours de leur histoire ; quant au peuple local, va savoir s’ils ont besoin de nous. Il se peut qu’ils vivent comme des coqs en pâte, même sans notre intervention.

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