Stanislas Lem - L'invincible

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L’
, croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du
, vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’
découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’
et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III.
Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’
est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans
, la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

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On introduisit à l’intérieur du Cyclope un automate qui devait prendre soin des hommes retrouvés, pour qui des lits avaient été préparés. Enfin, une fois toutes les installations contrôlées, la coque blindée glissa avec une surprenante légèreté le long de la rampe et, comme soulevée par une force invisible — car elle ne projetait absolument pas de poussière, même en se déplaçant à la plus grande vitesse — elle passa par l’ouverture du champ de L’Invincible, signalé par les lumières bleues, pour disparaître rapidement aux yeux des hommes massés contre la poupe.

Pendant une heure environ, la liaison par radio et télévision entre Le Cyclope et le poste de pilotage fut parfaite. Rohan reconnut l’entrée du ravin où s’était produite l’attaque au grand obélisque, semblable à une tour d’église à moitié effondrée, qui fermait partiellement le passage entre les parois rocheuses. La vitesse du Cyclope diminua considérablement lorsqu’il aborda les premiers éboulis au pied des gros rochers. Les hommes debout devant les écrans entendaient jusqu’au clapotis du ruisseau caché sous les amoncellements de pierres — tant était silencieux le moteur atomique du monstre.

Les techniciens des transmissions maintinrent l’image et le son jusqu’à deux heures quarante, au moment où, après avoir franchi une partie plate et praticable du ravin, Le Cyclope s’engagea dans le labyrinthe des taillis rouillés. Grâce aux efforts des radiotechniciens, on réussit encore à échanger de part et d’autre quatre messages ; mais le cinquième parvint si déformé qu’on ne pouvait qu’essayer d’en deviner le contenu : le cerveau électronique du Cyclope informait qu’il poursuivait sa route sans ambages.

Conformément au plan établi, Horpach envoya alors une sonde volante dotée d’un relais de télévision. S’élevant droit dans le ciel, elle disparut en quelques secondes. Ses signaux commencèrent à parvenir au central, tandis qu’apparaissait, filmé d’une hauteur de plusieurs milles, un paysage pittoresque, plein de rocs déchiquetés et couverts de buissons couleur de rouille et d’encre. Au bout d’une minute, sans la moindre difficulté, ils aperçurent Le Cyclope, tout en bas, qui avançait dans le fond d’une gorge profonde et étincelait comme un poing d’acier, Horpach, Rohan et les chefs des groupes spécialisés se tenaient près des écrans. La réception était bonne, mais ils n’en prévoyaient pas moins qu’elle pourrait se détériorer ou s’interrompre ; c’est pourquoi d’autres sondes qui prendraient éventuellement le relais attendaient, prêtes au départ. L’ingénieur en chef estimait qu’en cas d’attaque, le contact avec Le Cyclope serait certainement coupé, mais qu’on pourrait du moins, alors, observer son comportement.

Les yeux électroniques du Cyclope ne pouvaient le voir ; en revanche, ceux qui se tenaient devant les écrans, grâce à l’étendue de l’image transmise par la télésonde qui volait en altitude, remarquaient parfaitement que quelques centaines de mètres seulement séparaient le monstre des transporteurs barrant la route, abandonnés dans l’étranglement. Le Cyclope devait, après s’être acquitté de ses autres tâches, prendre en remorque les deux véhicules qui s’étaient emboutis.

Les transporteurs vides, vus d’en haut, ressemblaient à de petites boîtes verdâtres ; devant l’un d’eux, on apercevait une silhouette partiellement carbonisée : le cadavre de l’homme que Rohan avait atteint de son lance-flammes.

Juste avant le tournant derrière lequel pointaient les arêtes rocheuses du défilé, Le Cyclope s’arrêta. Il s’approcha d’une touffe de végétation métallique qui atteignait presque le fond du ravin. Tous suivirent ses mouvements avec une attention tendue. Il avait dû ouvrir par l’avant son champ de force, pour pouvoir faire sortir, par l’étroite ouverture de son groin, sa « main » semblable à un très long canon de fusil terminé par une paume crochue. Elle émergea du corps de l’appareil, saisit une touffe de végétation minérale et, apparemment sans effort, l’arracha de son socle rocheux. Après quoi, la machine redescendit à reculons dans le fond de la gorge.

Toute l’opération s’était parfaitement déroulée. Grâce à la sonde qui surplombait le ravin, un contact radio fut établi avec le cerveau du Cyclope ; celui-ci les informa que l’ « échantillon » fourmillant d’« insectes » noirs avait été enfermé dans un réceptacle.

Le Cyclope était parvenu à cent mètres de l’endroit de la catastrophe. Se trouvait là, appuyé contre le rocher, l’ergorobot de queue du groupe de Rohan ; dans l’étranglement du ravin, étaient arrêtés les deux transporteurs soudés l’un à l’autre et, plus loin en avant, le second ergorobot. Un frémissement à peine perceptible de l’air prouvait qu’ils continuaient à émettre le champ de force que Rohan avait établi après la catastrophe qui s’était abattue sur son groupe. Le Cyclope interrompit à distance l’action des Dirac des ergorobots, puis, augmentant la force de son réacteur, il s’éleva dans les airs, survola adroitement les carcasses des transporteurs inclinés et se posa enfin sur les pierres, au-delà de l’étranglement.

Ce fut précisément en cet instant que l’un des spectateurs poussa un cri d’avertissement qui retentit dans le poste de pilotage de L’Invincible, distant de soixante kilomètres du ravin : du pelage noir des versants, une sorte de fumée commençait à s’échapper, qui se dirigeait par vagues sur le véhicule, avec une impétuosité telle qu’en un instant, celui-ci disparut complètement, dissimulé par une suie noire qui l’enveloppait comme d’un manteau. Immédiatement, l’épaisseur du nuage parti à l’attaque fut traversée d’une lueur en bouquet. Le Cyclope n’avait pas utilisé son arme effroyable : c’étaient seulement les champs de force émis par le nuage qui se heurtaient à son enveloppe protectrice. Celle-ci semblait s’être brusquement matérialisée, enveloppée d’une épaisse couche d’un noir fourmillant. Tantôt cela se gonflait comme une immense boule de lave, tantôt cela se rétractait, et ce jeu singulier dura un bon moment. Ceux qui regardaient avaient l’impression que la machine, dissimulée à leur vue, s’efforçait de repousser des myriades d’assaillants dont le nombre grossissait sans cesse, car à chaque instant, de nouveaux nuages déferlaient vers le fond de la gorge. On ne voyait plus l’éclat de la sphère du champ de force. Seul, dans le silence absolu, se poursuivait l’affrontement de deux forces sans vie, mais gigantesques. Enfin, l’un des hommes debout devant l’écran poussa un soupir : le bouclier noir tremblant venait de disparaître sous un entonnoir sombre ; le nuage venait de se transformer en une sorte de tourbillon qui s’éleva au-dessus des sommets des rocs les plus élevés ; accroché en bas à son adversaire invisible, en haut il tournoyait en cercles fous sur un bon kilomètre, tel un maelstrom aux opalescences bleuâtres. Personne ne dit mot, tous comprenaient que le nuage tentait de la sorte d’écraser le bouclier protecteur dans lequel, comme un grain dans son écorce, se tenait la machine.

Rohan remarqua du coin de l’œil que l’astronavigateur ouvrait déjà la bouche pour demander à l’ingénieur en chef si le champ de force supporterait cette pression, mais il ne dit rien. Il n’en eut pas le temps.

Le tourbillon noir, les parois du ravin, la végétation, tout cela disparut en une fraction de seconde. Le spectacle était tel qu’on aurait dit qu’un volcan, crachant le feu, s’était ouvert au fond du précipice. Ce fut d’abord une colonne de fumée et de lave brûlante, des fragments de roches, enfin une grande nuée traînant des volutes de vapeur et s’élevant de plus en plus haut, jusqu’à ce que cette vapeur — provenant certainement de l’eau du ruisseau bouillonnant — eût atteint une hauteur d’un kilomètre et demi, là où planait le relais de télévision. Le Cyclope venait d’actionner son lance-antimatière. Aucun des hommes ne bougea ni ne dit mot, mais aucun ne put s’empêcher d’éprouver un sentiment de satisfaction vengeresse ; qu’elle fût déraisonnable ne l’empêchait pas d’être intense. On aurait pu penser que le nuage avait enfin trouvé un adversaire digne de lui. Tout contact avec Le Cyclope fut coupé dès l’attaque ; désormais ils ne voyaient que ce que leur transmettaient les ondes ultra-courtes de la sonde volante, à travers les soixante-dix kilomètres d’atmosphère vibrante. Les hommes qui se trouvaient en dehors du poste de pilotage furent informés du combat qui se déroulait dans le ravin fermé. La partie de l’équipage qui s’affairait à démonter le baraquement d’aluminium, abandonna le travail. Le rebord nord-est de l’horizon s’éclaircit comme si un deuxième soleil allait s’y lever, plus puissant que celui qui se trouvait au zénith, puis cette lueur fut dissimulée par une colonne de fumée qui forma lentement un champignon gigantesque.

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