Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Lieutenant Mary Kent, annonça Fairchild. Kent, voici le capitaine Maitland.

Elle désignait la blonde trapue. Puis elle pointa la rousse et l’elfe.

— Lieutenant Reed, et lieutenant Camberley. Kent est notre nouveau chauffeur. Le QG nous l’envoie d’Oxford.

— Tu plaisantes ! s’exclama Maitland.

— Je vous avais dit que le major y parviendrait, triompha Camberley. Même s’il est un peu tard. J’ai peur que tu n’arrives après la bataille, Kent.

— Si tu étais basée à Oxford, commença Reed, tu dois connaître…

— On s’en fiche, intervint Talbot, qui débarquait en peignoir, la tête drapée dans une serviette de bain. Je veux voir ce que vous avez dégotté. Du rose ? Oh non ! Je suis affreuse en rose. Ça me lessive le teint. Cela dit, pour samedi… (Elle s’en saisit.) Ce sera toujours mieux que le Péril jaune.

— Tu ne la portes pas samedi, s’interposa Camberley. Pour un peu, les filles du Saint-John m’envoyaient ad patres ! Ce sera moi la première.

— Nous manquons de robes de soirée, expliqua Fairchild, alors on les partage. On s’est débrouillées avec le Péril jaune et la robe que Sutcliffe-Hythe arborait lors de sa présentation à la Cour. Teinte en bleu lavande… mais la couleur a bavé et le résultat n’est pas très heureux.

— Elle n’est sortable que dans des boîtes de nuit très sombres, précisa Reed.

— Mais il me faut la rose, insista Talbot. Je vais au Ritz. Ils ont déjà vu le Péril jaune. Je l’ai mise deux fois !

— Qui t’emmène ? interrogea Reed.

— Ce n’est pas encore sûr. Peut-être le capitaine Johnson.

— Johnson ? Le beau garçon avec sa moustache à croquer ?

Non , dit Talbot, qui tenait la robe rose contre elle et la regardait dans le miroir. C’est l’Américain qui accède au PX.

Mary aurait dû se délecter de cette conversation. Elle illustrait à la perfection la vie dans un poste d’ambulancières avant les missiles. Mais pourquoi n’avaient-elles pas entendu parler des V1 ? Quelqu’un de l’équipe de Bethnal Green les avait forcément signalés.

Ne sois pas idiote, ces filles n’étaient pas là. Quand on se lève à 4 heures pour administrer les premiers soins et transporter des victimes à l’hôpital – il y avait eu six morts –, on ne se rend pas ensuite allégrement à un troc de fringues.

Pourtant, même si elles n’y étaient pas allées, quelqu’un aurait dû mentionner le bruit d’une explosion. Ou la sirène si, comme Fairchild l’indiquait, elle n’avait pas sonné depuis des mois. Mary regardait les filles du FANY se passer la robe rose et la paire de mules de bal usagées qu’elles avaient dénichées et s’interrogeait : peut-on se laisser absorber par une quête de vêtements au point d’en oublier quiconque autour de soi ?

— J’ai vu Haviland, et vous ne devinerez jamais ce qu’elle m’a raconté, dit Maitland. Vous vous souvenez du capitaine Ward ? On l’a rencontré à cette soirée des GI où on était allées danser. Les cheveux comme une auréole sombre et bouclée… Eh bien, Haviland me dit qu’il est fou de moi, mais qu’il n’ose pas me demander de sortir avec lui !

— Je t’ai trouvé un rouge à lèvres, apprenait Reed à Talbot. « Caresse colombine ».

Elle lui tendit un tube doré.

— Dieu merci ! s’exclama son amie, qui avait enlevé le capuchon et qui tournait la base pour révéler une saisissante nuance rouge sombre. Le mien était usé jusqu’à la garde. Pas de gants noirs ?

— Non, mais Healey et Baker étaient là, et elles ont annoncé que leur poste organisera une vente de charité en juillet. Il y a des gants noirs dans les dons qu’elles ont reçus, elles en sont sûres. Elles m’ont promis de nous les mettre de côté.

— Qu’est-ce qui leur prend, à Bethnal Green, d’organiser une vente de charité ? demanda Fairchild.

— Elles lèvent des fonds pour une nouvelle ambulance, répondit Maitland.

— Seigneur, pourvu que le major ne l’apprenne jamais, ou nous sommes bonnes pour en programmer une ! grogna Talbot.

Mary l’entendit à peine. Les ambulancières du FANY de Bethnal Green étaient présentes au char à fourbi.

Me serais-je trompée de date pour les premières attaques des V1 ?

Mais dates et lieux lui avaient été implantés directement à partir des enregistrements historiques. Et pourtant, si un V1 avait frappé le pont ferroviaire, comment pouvaient-elles oublier d’en parler ?

— Regardez, dit Reed. J’ai récupéré une paire de sandales de pla…

Elle s’arrêta net pour tendre l’oreille.

— Vous n’avez pas entendu un bruit de moteur ?

Elle quitta prestement la pièce et revint.

— Voilà le major !

Une sirène antiaérienne n’aurait pas produit meilleur effet. Reed et Camberley ramassèrent les vêtements et déguerpirent. Fairchild plongea sur le phonographe, le débrancha, ferma son couvercle et le poussa dans les mains de Maitland :

— Remets-le dans la salle commune, lui enjoignit-elle.

Pendant que Maitland sortait du bureau, elle se trémoussa pour se glisser dans la veste de son uniforme.

— Kent, passe-moi le Film News , vite, souffla-t-elle en la boutonnant.

Mary se précipita pour retirer le magazine qui maintenait la porte entrebâillée, le tendit à Fairchild, qui le fourra dans un tiroir à dossiers. Elle eut juste le temps de s’asseoir pour se lever de nouveau quand le major entra.

D’après les commentaires, Mary anticipait une gorgone, mais le major était une petite femme au physique frêle et délicat, dont les cheveux commençaient à peine à grisonner. Au salut réglementaire de Mary, elle répondit par un sourire doux et dit d’une voix tranquille :

— Bienvenue, lieutenant.

— Je lui faisais visiter le poste, déclara Fairchild.

— Ce qui peut attendre. Rassemblement dans la salle commune. Je dois vous annoncer quelque chose.

Les V1 étaient donc bien tombés comme prévu, après tout, et on avait ordonné le silence au FANY de Bethnal Green, tout comme à l’officier de la Défense côtière, jusqu’à l’annonce officielle. Annonce que le major s’apprêtait à faire.

Dans l’intervalle, Mary avait eu la chance d’observer une tranche de vie au poste… Une vie sur le point de changer radicalement. Elle changeait déjà. L’expression solennelle des filles alors qu’elles se retrouvaient dans la salle commune montrait qu’elles savaient que quelque chose se préparait. Talbot avait peigné ses cheveux mouillés et enfilé son uniforme, et Fairchild avait accroché sa queue-de-cheval sur le haut de sa tête avec des épingles. Elles se mirent au garde-à-vous quand le major entra.

— Une phase critique et inédite de la guerre commence, dit-elle. Je reviens d’une réunion au QG… (Nous y voilà !) … où notre unité a reçu de nouveaux ordres de mission. À partir de demain, nous transporterons les soldats blessés pendant le débarquement en Normandie. Nous les emmenons à l’hôpital d’Orpington pour y être opérés.

Warwickshire, mai 1940

La toux et les éternuements propagent les maladies.

Affiche du ministère de la Santé britannique, 1940

Eileen mit près d’une heure à remplir les formulaires des trois évacués pour Mme Chambers, en partie parce que Theodore lui annonçait qu’il voulait rentrer chez lui toutes les trente secondes.

Moi aussi, je veux rentrer. Et si tu n’étais pas arrivé, je serais de retour à Oxford, maintenant, et je persuaderais M. Dunworthy de me détacher au VE Day.

Moi , je veux pas rentrer chez moi, dit Edwina, la plus âgée.

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