Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Moi aussi !

— Si seulement vous aviez été là il y a un mois ! On était débordées, avec tous ces officiers qui avaient besoin de chauffeurs, à cause du débarquement et tout ça. Ultra, ultrasecret, tout ça … On n’était pas censées savoir quelque chose, mais il était évident que c’était parti pour barder.

Elle ajouta, les yeux brillant de fierté :

Moi , j’ai conduit le général Patton. Maintenant, ils sont tous en France, et on est désœuvrées. Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas contentes de vous avoir. Ce statu quo ne devrait pas s’éterniser.

J’en atteste.

— Le major y veillera. Ici, aucune oisiveté autorisée.

Elle jeta un coup d’œil coupable au magazine sur le sofa.

— Elle insiste pour que nous fassions de notre mieux pour gagner la guerre, à chaque instant de chaque jour. Elle aura ma peau si elle voit à son retour que j’ai dérogé et que vous n’avez pas visité le poste. Attendez-moi une seconde.

Elle posa les papiers sur le bureau et se pencha à la porte.

— Talbot ! appela-t-elle.

Elle n’obtint aucune réponse.

— Elle a dû changer d’avis, et partir avec les autres au char à fourbi.

Que pouvait être un « char à fourbi » ? Une mission particulière pour une ambulance ? Mary n’aurait pas dû l’ignorer. Pourtant, malgré ses études approfondies quant à l’argot de la Seconde Guerre mondiale, elle n’avait jamais rencontré ce terme.

— Je croyais qu’elles rentreraient plus tôt. Deux secondes ! (Fairchild bloqua la porte avec son magazine.) Ainsi, je pourrai entendre sonner le téléphone, même si je ne pense pas que ce sera nécessaire. Personne n’a appelé de toute la journée. Par ici, Kent.

Si personne n’avait appelé, alors un char à fourbi ne pouvait être une mission pour une ambulance. Un incident, en argot ?

— Voilà notre mess, annonça Fairchild en ouvrant une porte.

Mary connaissait ce mot, au moins.

— Et la cuisine est là.

Son guide poussa une porte latérale et s’effaça pour la laisser passer.

— Notre garage, sans grand-chose à découvrir en ce moment, je crains. Nous avons deux ambulances, une Bentley et une Daimler. Avez-vous déjà conduit une Daimler, Kent ? (Mary acquiesça.) En quelle année ?

2060…

— C’était en 1938, il me semble.

— Hum ! ça ne sera pas très utile. Notre Daimler est une antiquité . Je jurerais que Florence Nightingale la conduisait pendant la guerre de Crimée. Elle est infernale à démarrer, et pire encore à conduire. Et presque impossible à manœuvrer sur un créneau serré. Le major a réclamé une nouvelle voiture, mais on n’a pas d’écho. Voici le journal de bord.

Elle lui désignait un bloc-notes pendu au mur. Elle lui montra les colonnes pour le temps, la destination et la distance parcourue, ajoutant :

— Et pas le plus petit détour autorisé pour des courses personnelles ! Le major se transforme en harpie dès qu’on touche à l’essence. Et pareil si on oublie de signer le journal avant de sortir une auto.

— Même si on sort pour un incident ?

— Un incident ? Oh ! vous voulez dire le crash d’un Spitfire ou quelque chose du genre ? Évidemment, dans ce cas, on peut filer direct et renseigner le journal au retour, mais ça se produit rarement. La plupart des appels sont pour des soldats qui se sont bagarrés ou qui ont raté l’escalier parce qu’ils étaient bourrés. Le reste du temps, c’est du taxi pour les officiers. Après avoir pointé, on rapporte les clés au bureau des expéditions, et on les accroche là.

Elle avait ramené Mary dans la pièce au sofa et au phonographe. Elle lui montra trois crochets étiquetés « Ronald Colman », « Clark Gable » et « Bela Lugosi ».

— Comme les pilotes de la RAF donnent un petit nom à leurs avions, nous avons décidé nous aussi de personnifier nos ambulances.

— Vous disiez que vous aviez deux ambulances.

— Exact. Ronald Colman est la Bentley privée du major. Elle nous la prête quand les deux ambulances sont sorties ou quand nous devons emmener quelqu’un d’important.

— Ah ! je suppose que Bela Lugosi est la Daimler ?

— Oui, bien que ce nom ne soit qu’un euphémisme en regard de sa nature diabolique ! Je voulais l’appeler Heinrich Himmler.

Elle conduisit Mary le long d’un nouveau couloir et poussa la porte d’une chambre toute en longueur où s’alignaient six lits de camp tirés au cordeau.

— Vous dormirez là, indiqua-t-elle en se dirigeant vers la deuxième couchette sur la droite. C’est à vous.

Elle la tapota, puis traversa la pièce en direction d’une armoire et l’ouvrit.

— Vous pouvez caser vos affaires sur ces planches. Vous partagez avec Sutcliffe-Hythe, alors ne la laissez pas s’étaler. Et ne ramassez pas derrière elle. Cette petite a tendance à semer ses fringues partout et à s’attendre à ce qu’on les lui range. Elle ne nous a rejointes que depuis quatre mois. Avant, évidemment, elle avait des larbins pour s’occuper de ça.

Fairchild avait parlé d’un ton si désinvolte que cela confirmait les déductions de Mary : en dépit de la queue-de-cheval et du magazine de cinéma, Fairchild appartenait à une classe sociale très aisée, tout comme Sutcliffe-Hythe, et la plupart des jeunes femmes du First Aid Nursing Yeomanry. On les avait recrutées parce que, contrairement aux filles de milieux moins favorisés, elles avaient appris à conduire. Elles avaient également acquis les règles d’un savoir-vivre qui leur permettait de frayer avec les officiers. Voilà comment elles avaient fini par servir de chauffeurs aux généraux tout autant qu’elles pilotaient des ambulances.

— Voyons, que faut-il savoir de plus ? Petit déjeuner à 6 heures, extinction des feux à 23 heures. On n’emprunte pas la serviette ni le petit ami d’une autre, on n’évoque pas l’Italie. Le fiancé de Grenville s’y trouve, et elle est sans nouvelles depuis trois semaines. Ah ! et on évite le sujet des fiançailles avec Maitland… Vous n’êtes pas fiancée ?

— Non, répondit-elle en se délestant de son sac de marin sur le lit.

— Parfait. Les fiancées et Maitland, ça fait deux, en ce moment. Elle essaie de se faire demander en mariage par le pilote avec qui elle sort, mais pour l’instant ça ne marche pas. Je lui ai dit qu’elle devrait prendre des leçons auprès de Talbot. Qui s’est fiancée quatre fois, depuis son arrivée ici ! Vous sortiez avec quelqu’un, là où… Où était votre poste, avant ?

— Oxford.

— Oxford ? Oh ! mais alors vous devez connaître…

Elle s’arrêta et pencha la tête, en alerte, en entendant une porte claquer quelque part.

— Fairchild !

La jolie brune en uniforme et casquette du FANY qui avait appelé fit irruption dans la pièce.

— Tu ne croiras jamais ce que je viens d’apprendre !

Adieu mon observation du comportement des filles avant le choc des missiles !

— Qu’est-ce que tu fiches ici, Talbot ? Tu n’es pas partie avec Maitland et les autres au char à fourbi ?

— Non, mais j’ai des regrets. Je suis si fatiguée du Péril jaune que ça me donne envie de hurler.

Le « Péril jaune » ? Par quel biais le Japon venait-il s’immiscer dans un poste d’ambulance ?

J’aurais vraiment dû mieux travailler mon argot de la Seconde Guerre mondiale !

— Je me trouvais au garage, reprit Talbot. Le major insistait pour que j’aille récupérer Bela Lugosi.

Dieu merci ! grâce à Fairchild, Mary connaissait les noms des ambulances, sinon elle aurait été complètement perdue. Le Péril jaune était-il aussi une sorte de véhicule ?

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