Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— J’avais prévenu le major qu’elle ne serait pas prête, mais elle… Qui est-ce ?

— Mary Kent, répondit Fairchild. Notre nouveau chauffeur.

— Mais c’est impossible ! explosa Talbot, provoquant un regard affûté de Mary. Désolée. C’est juste que j’avais parié avec Camberley que même le major ne pourrait obtenir du QG qu’ils envoient un nouveau conducteur ! Une paire de bas. Et maintenant qu’est-ce que je vais faire ? J’ai prêté ma seule paire à Jitters, et elle les a carrément mis en pièces .

— Elle veut dire le lieutenant Parrish, expliqua Fairchild. Elle aime danser le jitterbug.

— Je dois trouver des bas. Philip m’emmène au Ritz samedi.

Non, certainement pas. Plus d’une centaine de V1 frapperont, samedi. Tu seras trop occupée à transporter les blessés.

— Je doute que tu aies une paire de rechange à me prêter, Kent ?

Non, et même si j’en avais une je ne l’avouerais pas.

Mary était un imposteur, et cet aveu la démasquerait sur- le-champ. À ce stade de la guerre, aucune femme en Angleterre n’avait possédé de paire de bas présentable.

— Désolée, soupira-t-elle en montrant ses jambes habillées de coton plusieurs fois reprisé. Je regrette de vous avoir fait perdre votre mise.

— Eh bien, tant pis pour moi : je n’aurais pas dû parier contre le major. Je devrais le savoir. As-tu rencontré le major, Kent ?

— Pas encore, intervint Fairchild. Le major est à Londres. On l’a convoquée à une réunion au QG.

— Quand tu la verras, tu t’apercevras qu’elle est extrêmement déterminée, en particulier s’il s’agit d’obtenir de l’équipement et des vivres… ou du personnel pour notre poste.

Fairchild acquiesça.

— Elle est convaincue que la victoire repose entièrement sur nos épaules.

— Conduire des officiers aux mains baladeuses ne me paraît pas franchement vital pour le sort de la guerre, ricana Talbot. Question avances amoureuses, j’espère que tu es rompue à l’art de l’esquive, Kent. (Elle se tourna vers Fairchild.) Quand crois-tu que Maitland et les autres seront de retour ?

— Je pensais qu’elles seraient déjà rentrées.

— Où se trouvait ce char à fourbi ?

— Bethnal Green.

— Bon ! je pars me doucher avant qu’elles reviennent.

Elle enleva sa veste et se dirigea vers la porte.

— Attends, la retint Fairchild. Tu ne peux pas filer comme ça, tu ne nous as toujours pas dit ce que tu avais entendu !

— Ah, oui ! J’avais oublié. Je me rends donc au garage où on me prétend comme d’habitude que Bela ne sera pas prête avant demain.

Elle dégrafa sa jupe qu’elle laissa choir, et commença de déboutonner son chemisier.

— Alors je leur réponds que nous en avons besoin aujourd’hui , et que je vais patienter.

D’un haussement d’épaules, elle se défit du chemisier et resta debout en combinaison, les poings sur les hanches.

— Quelle erreur ! Du coup, tout ce qu’ils ont fait, c’était de me tenir la jambe et bavarder avec moi.

Je veux bien le croire , souriait Mary. Talbot n’était pas seulement jolie, elle avait un corps de rêve. Pas étonnant qu’elle se soit fiancée quatre fois.

— Finalement, je me replie sur la cantine, me consoler avec une tasse de thé, et j’y retrouve Lyttelton. Elle attendait un capitaine affecté à la Défense côtière et qu’elle devait conduire à Douvres…

Elle était au courant pour les V1, c’était évident. La Défense côtière savait depuis des semaines que les Allemands avaient prévu de lancer des missiles. Ils étaient censés garder le secret, mais à l’évidence le capitaine avait vendu la mèche à son chauffeur, et elle en avait fait part à Talbot.

— Et tu ne devineras jamais ce qu’elle m’a dit ! continua la jeune fille. Le capitaine Eden est marié ! À une WAAF.

— Le capitaine Eden qui t’a emmenée chez Quaglino la semaine dernière ?

— Et au Savoy la semaine d’avant, et qui m’a appelée il y a trois jours pour une pièce de théâtre.

— Le goujat ! s’exclama Fairchild, véhémente.

— Un butor de première, reconnut Talbot. En plus, c’est une pièce que je crevais d’envie de voir. D’un autre côté, ce type est un danseur atroce, et ça me donne une chance de me trouver un Américain assez fou de moi pour m’offrir une paire de bas nylon.

Elle claqua une serviette sur son épaule.

— Salut ! Je vais me doucher.

— Et moi, je dois te montrer le reste du poste, ajouta Fairchild à l’intention de Mary. Tu déballeras plus tard. Nous n’avons plus de temps à perdre.

Moi non plus , songea Mary en lui emboîtant le pas. Même si Talbot ne savait rien au sujet des V1, les filles qui rentreraient seraient forcément informées. Fairchild avait dit qu’elles étaient parties à Bethnal Green, et c’était là que le deuxième V1 était tombé, saccageant un pont ferroviaire. Ainsi, elle ne s’était pas trompée, elles avaient été envoyées collecter les fragments. Un « char à fourbi » devait être un incident. Mais pourquoi Talbot avait-elle regretté de ne pas les avoir accompagnées ?

— Voilà la salle commune, indiquait Fairchild, et l’accès de la cave. Notre abri antiaérien est en bas.

La porte qu’elle ouvrit donnait sur un escalier très raide.

— Mais nous ne l’utilisons jamais. La sirène n’a sonné qu’une fois ces trois derniers mois, et c’était des gosses entrés par effraction dans le poste de la Défense passive qui l’avaient déclenchée pour rigoler.

Il n’y avait pas eu de sirènes la nuit d’avant ? Impossible ! Elles avaient sonné pour chacun des quatre V1. Un guetteur d’avions de dix ans avait scrupuleusement noté les heures de chaque début et fin d’alerte dans son journal. Elles n’avaient pas dû pouvoir les entendre ici, à Dulwich.

— Et maintenant que nos gars sont en France, plus la peine de s’inquiéter des raids. La guerre ne durera plus très longtemps…

Elle se tut, l’oreille tendue. Mary perçut le claquement d’une portière de voiture et un bruit de voix.

— Les filles sont de retour ! annonça Fairchild en se précipitant dans le couloir.

Un trio de jeunes femmes en uniforme du FANY arrivait du garage, les bras pleins de vêtements.

— On aurait dû prendre cette dentelle écrue, disait une blonde trapue à une grande perche rousse.

— Trop petit. Même Camberley ne venait pas à bout de la fermeture Éclair.

— Grenville aurait pu la lui retoucher.

— La pêche a été bonne, Reed ? demanda Fairchild.

— En partie seulement, répondit la rousse, qui entrait dans le bureau des expéditions et jetait les habits qu’elle tenait sur le sofa. Nous ne rapportons qu’une robe de soirée.

— Qui a failli coûter la vie à Camberley, ajouta la blonde. Pour l’avoir, elle a dû se battre avec deux filles du St John Ambulance de Croydon.

— Mais j’ai gagné ! triompha la troisième arrivante, un petit bout de femme aux allures d’elfe.

Elle sortit une robe longue en tulle rose de la pile et la montra fièrement.

— Je suis la championne du char à fourbi de Saint-Ethelred !

Voilà qui éclaircissait le mystère. Un « char à fourbi » était l’équivalent argotique d’un troc de vêtements. À cause du rationnement et parce que les étoffes servaient toutes à fabriquer des uniformes et des parachutes, les trocs avaient été usuels pendant la guerre.

— Elle est un peu courte, regretta la flamboyante Reed. Mais la jupe est large, on pourra piquer dedans pour lui ajouter un volant, et… (Elle s’arrêta.) Qui est-ce ?

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