Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Bonjour, la Belle au bois dormant ! lança Marjorie, qui lui souriait par-dessus le fer.

Polly regarda sa montre, mais elle était arrêtée.

— Quelle heure est-il ?

— 16 h 30.

16 h 30 ?

Polly écarta la couverture et se leva.

— Je n’aurais peut-être pas dû te laisser dormir, mais tu avais l’air si lessivée… Que fais-tu ? s’inquiéta Marjorie en voyant son amie attraper sa blouse.

— Je dois y aller, dit Polly en l’enfilant et la boutonnant maladroitement.

— Où ?

Chez moi…

— À la pension, répondit-elle en passant sa jupe. Il faut que je sache si j’ai toujours une chambre. (Elle enfonça son chemisier dans sa jupe et s’assit pour mettre ses chaussures.) Et si je n’en ai plus, il faut que j’en trouve une autre.

— Mais c’est dimanche ! Pourquoi ne pas rester ici ce soir. Tu irais au travail avec moi demain, et on pourrait aller ensemble à ta pension après ?

— Non, tu en as déjà fait beaucoup trop pour moi, en m’invitant et en me repassant mon corsage. Je ne peux pas m’imposer davantage.

Elle enfila son manteau.

— Mais… tu ne peux pas attendre ? Je viens avec toi. Tu ne devrais pas aller là-bas toute seule.

— Tout ira bien. (Polly attrapa son chapeau et son sac.) Merci… pour tout.

Elle serra brièvement Marjorie dans ses bras et, quittant la chambre en hâte, elle s’engagea dans l’escalier. Elle était à mi-chemin quand Marjorie l’appela.

— Attends ! tu oublies les bas.

Elle courut pour la rejoindre, les bas flottant dans sa main telle une oriflamme.

Afin d’éviter une discussion qui lui ferait perdre du temps, Polly les prit et les enfonça dans la poche de son manteau.

— De quel côté se trouve la station Russell Square ?

— Tourne à gauche au prochain croisement, puis de nouveau à gauche. Si tu patientes une seconde, je vais chercher mon manteau et…

— C’est inutile. Vraiment, l’interrompit Polly.

Et elle réussit enfin à partir. Elle courut tout du long jusqu’à Russell Square mais, quand elle atteignit la station, une file interminable de réfugiés faisaient la queue, chargés de lits de camp, de paniers à dîner, et de tapis de couchage.

— Y a-t-il une autre queue pour les passagers ? demanda-t-elle à une femme qui poussait un landau rempli d’assiettes et de couverts.

— Remontez juste en tête et dites que vous avez un rencart, lui conseilla-t-elle. Et que si vous êtes en r’tard vous l’raterez.

C’est le cas.

Polly remercia la femme et alla trouver le garde. Il acquiesça et la laissa passer, et elle se dépêcha de prendre l’ascenseur pour le quai de la ligne qui desservait le sud. Un tableau noir avait été placé à l’entrée.

« Arrêt temporaire du service pour le sud », annonçait-il.

Il a dû y avoir des dégâts sur les voies.

Elle consulta la carte du métro. Elle devrait prendre une rame en direction du nord jusqu’à King’s Cross et changerait ensuite pour l’Inner Circle. Pourvu que cette ligne n’ait pas été mise hors service, elle aussi.

Elle avait été coupée, mais seulement entre High Street Kensington et Gloucester Road. Polly prit une rame qui la mena à Notting Hill Gate, puis elle descendit et courut vers les escaliers mécaniques.

— Oh ! mon Dieu ! regarde ! cria de l’autre bout du hall qu’elle traversait la voix perçante d’une femme. C’est Polly !

Et une seconde voix lui fit écho.

— Polly !

Dieu merci ! se dit-elle, le soulagement déferlant sur elle. Les voilà ! Enfin.

— Polly Sebastian ! Par ici ! appelait-on depuis l’escalier roulant.

Ça ne peut pas être l’équipe de récupération , comprit Polly alors qu’elle se retournait. Ils n’attireraient jamais l’attention sur moi ou sur eux de cette façon.

Effectivement. C’était Lila et Viv.

Londres, le 22 septembre 1940

Il ne faut jamais abandonner. Personne ne sait ce qui se produira demain.

L. Frank Baum, The Patchwork Girl of Oz [27] « La Fille rapiécée d’Oz », ouvrage non traduit en français. ( NdT )

— Polly ! Par ici ! appelait de nouveau Lila de l’autre côté de la station.

Et Viv répétait :

— Par ici !

Ça ne pouvait pas être elles, personne n’aurait pu survivre sous cet amas de gravats enchevêtrés, et pourtant elles étaient là, en train de se frayer un chemin pour la rejoindre avec leurs tasses de thé et leurs sandwichs.

— Où… Comment… ? bafouilla Polly. Je vous croyais mortes.

— Vous pensiez que nous , nous étions mortes ? s’exclama Lila. Nous pensions que c’était vous qui étiez morte ! Viv, cours prévenir les autres que nous l’avons trouvée.

La jeune fille tendit à Polly le sandwich et le thé qu’elle tenait et s’en retourna à travers la foule.

— Vous avez dit : « prévenir les autres ». Est-ce que cela signifie… ?

Mais Lila ne l’écoutait pas.

— Que vous est-il arrivé ? demanda-t-elle. On était sûrs que vous étiez allée à Saint-George. Où étiez-vous passée tout ce temps ? Ça fait trois jours !

Polly entendit Viv annoncer :

— Nous allions à la cantine acheter un sandwich, et on l’a trouvée là !

Elle leva les yeux vers l’escalier roulant. Viv se penchait par-dessus, discutant avec quelqu’un qui montait.

— On n’en croyait pas nos yeux !

Et son interlocuteur était le pasteur !

Polly fendit la foule pour les retrouver, mais les petites filles – Bess et Irene et, oh ! Dieu merci ! Trot ! –, se propulsaient déjà vers elle. Irene la percuta de plein fouet, et Trot lui enserra les jambes.

— Vous êtes pas tuée ! exulta-t-elle.

— Je savais qu’elle ne l’était pas, proféra Bess.

Le pasteur les rejoignit.

— Dieu soit loué ! vous êtes vivante !

Irene la tirait par le bras.

— Venez, dit-elle. Il faut que mère vous voie.

— Trot, lâche-la, ordonna Bess, lui attrapant l’autre bras. Tu vas la faire tomber.

Et les trois petites filles l’entraînèrent dans l’escalier roulant, Trot toujours cramponnée à sa jupe, puis sur le quai de la District Line direction nord, hurlant :

— Mère, regarde ce que nous avons trouvé !

Et là, au bout du quai, se tenaient Mme Brightford et Mlle Laburnum et M. Dorming, et tous se levèrent pour entourer Polly, et ils s’exclamaient et souriaient et parlaient tous en même temps dans un joyeux brouhaha.

— Où étiez-vous passée ?… nous avez fichu une telle frousse… si inquiets… sir Godfrey refusait de partir… et quand vous n’êtes pas revenue chez Mme Rickett…

Trot tirait sur la jupe de sa mère.

— Elle est pas tuée, maman.

— Non, elle ne l’est pas, se réjouit Mme Brightford, radieuse. Et nous sommes très, très heureux.

— Je vous avais prévenus que vous la pleuriez pour rien, dit Mme Rickett au pasteur. N’avais-je pas prédit qu’elle referait surface ?

— Mais vous… Je ne comprends pas… L’homme à l’église…, balbutiait Polly. J’ai vu les décombres…

Et Mlle Hibbard apparaissait à son tour, avec son tricot, des larmes coulant sur ses joues. Enfin, trottant au bout d’une laisse, arrivait Nelson.

— Mais les animaux de compagnie ne sont pas autorisés dans les abris publics, s’étonna Polly.

Qui songeait : Tout ceci n’est qu’un rêve.

— La direction du métro londonien lui a accordé une dérogation, expliqua M. Simms.

Il était évident qu’elle ne rêvait pas. Elle n’aurait jamais pu imaginer une chose pareille.

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