Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Seulement, la vendeuse ne se mit pas en quête d’une place libre où elles pourraient s’asseoir. Elle ne jeta pas même un regard aux réfugiés. Elle descendit tout droit à la Northern Line et gagna le quai du tunnel en direction du nord.

— Où allez-vous ? demanda Polly.

— Bloomsbury, dit Marjorie, qui jouait des coudes pour se frayer un chemin. C’est là que j’habite.

— Bloomsbury ?

Il y aurait des raids sur Bloomsbury ce soir. Mais l’alerte avait déjà été donnée. Le garde ne les laisserait pas sortir quand elles arriveraient à destination.

— Quelle est votre station ? interrogea Polly, priant pour que ce ne soit pas l’une de celles qui avaient été bombardées.

— Russell Square.

Les rues qui bordaient Russell Square avaient été pilonnées en septembre, et la place avait été détruite par un V1 en 1944, mais la station elle-même ne serait pas touchée avant les attaques terroristes de 2005. Elles seraient en sécurité là-bas.

Mais quand elles atteignirent la station, les grilles n’en avaient pas été tirées.

— Ah ! quelle chance, la sirène de Russell Square n’a pas encore sonné. Ils ne ferment pas les grilles avant, se réjouit Marjorie en s’engageant dans la sortie. Je suis si contente. J’avais promis à Mlle Snelgrove de vous faire à dîner, et on ne peut guère trouver mieux qu’une tasse de thé, ici.

— Oh ! mais je ne veux pas vous…

— Je vous l’ai déjà dit, vous n’abusez pas. En vérité, il est probable que vous m’avez sauvée.

— Sauvée ? Mais comment ?

— Je vous raconterai tout quand nous serons arrivées à ma pension. Venez. Je meurs de faim.

Elle attrapa le bras de Polly et elles s’enfoncèrent dans l’artère enténébrée.

Pendant qu’elles marchaient, Polly tentait de se rappeler quelles parties de Bloomsbury avaient été frappées le 21. Bedford Place avait été presque complètement détruite en septembre et octobre, de même que Guildford Street et Woburn Place. Le British Museum avait été touché trois fois en septembre mais, sauf la première fois, le 17, les dates précises ne figuraient pas sur la liste de Colin. Et un bombardier de la Luftwaffe s’était écrasé sur Gordon Square, elle ne savait pas quand non plus.

Marjorie conduisit Polly dans une série de rues tortueuses, s’arrêta devant une porte, frappa, puis utilisa sa clé.

— Ohé ! appela-t-elle en ouvrant la porte. Mme Armentrude ? (Elle écouta un moment.) Parfait, ils sont tous allés à Saint-Pancras. Elle part tôt pour bénéficier d’un bon emplacement. Nous aurons la maison pour nous seules.

— Vous n’allez pas à Saint-Pancras ?

— Non, répondit Marjorie, qui l’emmenait à l’étage par un escalier couvert de tapis. Le canon de Tavistock Square tonne toute la nuit, il est impossible de trouver le sommeil.

Cette maison n’était donc pas sise très près de Tavistock Square.

— À quel abri allez-vous ?

— Aucun.

Elles grimpèrent une autre volée de marches couverte de tapis, puis une dernière aux marches nues avant de suivre un sombre corridor.

— Je ne bouge pas d’ici, précisa Marjorie.

— Il y a un abri sur place, alors ? interrogea Polly avec espoir.

— La cave.

Marjorie ouvrit sa porte sur une chambre en tout point semblable à celle de Polly si l’on exceptait une console émaillée avec un réchaud à gaz, un fauteuil au revêtement de chintz usé sur le dos duquel était drapée une paire de bas, et une étagère où étaient juchées des conserves, des boîtes, et une miche de pain.

Apparemment, Mme Armentrude n’était pas aussi rigoureuse que Mme Rickett. Oh ! mon Dieu ! Mme Rickett était morte. Ainsi que Mlle Laburnum. Et…

— Quoique je me demande si notre cave n’est pas plus dangereuse que les bombes, ajouta Marjorie après avoir tiré le rideau de black-out sur la seule fenêtre et allumé la lampe près du lit. Il y a deux nuits, quand l’alerte a commencé, j’ai failli me rompre le cou en descendant l’escalier à la course. (Elle saisit la bouilloire.) Maintenant, asseyez-vous. Je serai de retour en un éclair.

Elle disparut dans le corridor. Polly vint à la fenêtre jeter un coup d’œil derrière le rideau. Elle espérait que les lumières des projecteurs lui permettraient de voir si Marjorie habitait à proximité du British Museum, ou de l’Académie royale d’art dramatique, qui avaient aussi été touchés cet automne, mais les projecteurs n’avaient pas encore été allumés.

Elle entendait Marjorie revenir. Elle laissa tomber le rideau et s’écarta en hâte de la fenêtre. Quand Marjorie entra avec la bouilloire, elle lui demanda :

— Est-on à Bedford Place ?

— Non.

Marjorie posa la bouilloire sur le réchaud.

Cela pourrait tout aussi bien être Guildford Street ou Woburn Place…

Mais à cet instant, Polly n’arrivait à imaginer aucune bonne raison de continuer à questionner Marjorie.

— Assieds-toi, dit la jeune femme, qui frottait une allumette pour allumer le gaz sous la bouilloire et prenait une boîte à thé et une théière sur l’étagère. Le thé sera prêt dans une minute.

Elle parlait avec désinvolture, comme si elles ne se trouvaient pas en plein milieu de Bloomsbury, dans une maison qui pouvait très bien se faire bombarder le soir même.

Et Polly ne devrait pas survivre seulement ce soir, mais demain soir, et toutes les autres nuits du Blitz : le 29 décembre et le 11 janvier, et le 10 mai. Elle sentit la panique s’emparer d’elle.

— Marjorie, dit-elle pour empêcher la peur de la submerger, à la station, vous expliquiez que m’amener ici, c’était vous sauver. De quoi ?

— De faire ce que je ne devais pas faire, répondit la jeune femme avec un sourire ironique. Ce pilote de la RAF que je connais… Attends deux secondes !

Elle éteignit la lumière, ouvrit le rideau, récupéra une bouteille de lait et un petit bout de fromage sur l’appui de la fenêtre, referma le rideau et ralluma.

— Il m’a tannée pour que je sorte danser avec lui, et je lui avais dit que je le verrais ce soir…

Et si elle était sortie avec lui je ne serais pas ici, à risquer un bombardement.

— Vous pouvez encore y aller.

Et je retournerai à Russell Square…

— Non. Je suis contente que tu m’aies empêchée d’y aller. Je n’aurais jamais dû accepter. Tu sais, c’est un pilote. Ce sont tous de terribles noceurs. La fille avec qui je partageais ma chambre, Brenda, dit qu’ils n’ont qu’une seule chose en tête, et elle a raison. Lucille, du rayon « Articles ménagers », est sortie avec un mitrailleur arrière, et il n’arrêtait pas de la peloter. (Elle tendit la main vers l’étagère pour attraper deux tasses.) Il refusait de considérer « non » comme une réponse valable, et Lucille a dû…

Un sifflement suraigu retentit, et Polly se tourna vers la bouilloire, pensant que l’eau s’était mise à bouillir, mais c’était une sirène.

— Il ne manquait plus que ça ! s’exclama Marjorie d’un air dégoûté. Les Allemands ne nous laissent même pas prendre le thé. (Elle éteignit le brûleur du gaz et la lampe.) Ils viennent chaque soir un peu plus tôt, tu as remarqué ? Pense juste à ce que ça va devenir, à Noël. L’année dernière, c’était déjà plutôt dur, et on n’avait que le black-out à supporter… avec la nuit qui tombe à 15 h 30.

Et je serai encore là. Et après le premier de l’an, je ne connaîtrai même plus les lieux et les dates des raids.

— Viens, disait Marjorie. Je vais te montrer notre « abri confortable et sûr ».

Elle lui fit descendre l’escalier, traverser la cuisine et gagner la cave. Elle n’en avait pas exagéré la dangerosité. Les marches pour y accéder étaient abruptes et l’une d’elles était brisée. Quant aux poutres du local au plafond surbaissé, elles semblaient prêtes à se fracasser au premier bruit de bombe, a fortiori une frappe directe. L’endroit aurait dû figurer sur la liste interdite de M. Dunworthy.

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