Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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— J’en suis persuadé. Tu comprends, le cérébrostyle nous fournirait les réactions de Charlie Johns à la vérité. Tes propres observations nous donneront les réactions de Charlie Johns à ce qu’il croit être la vérité.

— C’est tellement important pour vous ?

Osséon ouvrit les mains.

— Nous faisons le point. Nous vérifions notre trajectoire. (Et avant que Charlie ait eu le temps de soupeser ses paroles, d’y réagir, il se hâta de reprendre, pour conclure :) Autrement dit nous ne sommes pas des faiseurs de miracles, des magiciens. Pourtant, fondamentalement notre culture n’est pas technologique. C’est vrai que nous pouvons beaucoup. Mais grâce à deux techniques seulement. D’après ce qu’a pu me dire Philos — tu ne connaissais ni le champ-A ni le cérébrostyle grâce auxquels nous avons totalement résolu le problème de la production, celui de la main-d’œuvre. Désormais ce que tu appellerais l’enseignement ne demande plus ni locaux, ni temps, ni personnel, et nous vivons dans l’abondance, ce qui laisse aux gens le temps de se consacrer à d’autres choses.

— Mais lesquelles, Bon Dieu ?

Osséon sourit : — Tu verras…

* * *

— Moman ? demande Karen.

Jeanette est en train de donner son bain à la fillette de trois ans.

— Oui, chérie ?

— C’est vraiment vrai vrai que z’ai sortie de ton ventre ?

— Oui, chérie.

— C’est pas vrai !

— Qui t’a dit ça ?

— Davy dit que c’est lui qui a sorti de ton ventre.

— C’est vrai. Ferme les yeux fort fort pour pas qu’il entre de savon.

— Eh ben, si Davy a sorti de ton ventre pourquoi que moi z’a pas sorti du ventre à papa ?

Jeanette se mord la lèvre — elle se fait un devoir de ne jamais rire de ses enfants, à moins qu’ils ne soient les premiers à rire — et verse le shampoing.

— Alors moman, pourquoi ?

— Il n’y a que les mamans qui ont des bébés dans leur ventre, chérie.

— Pas les papas, jamais ?

— Jamais.

Jeanette fait mousser, puis rince, fait mousser, puis rince et rince encore et plus un mot n’est prononcé jusqu’à ce que le petit minois rose ait recouvré — rouvert — les deux grands yeux bleus qui l’éclairent, écarquillés.

— Ze veux des bulles.

— Oh, chérie ! Tes cheveux sont bien rincés, maintenant. (Mais il y a cet air implorant, cette lippe ze-fais-tout-ce-que-ze-peux-pour-pas-pleurer, et la cause est vite entendue, comme le souligne le sourire apparu aussitôt.) D’accord, mais rien qu’une minute, hein ? Et pas de bulles sur les cheveux, tu fais bien attention !

— Oui !

Karen observe joyeusement les gestes de Jeanette qui verse dans la baignoire le contenu d’un paquet et ouvre le robinet d’eau chaude. Jeanette s’éloigne d’un pas ou deux et monte la garde, moitié pour protéger les cheveux, moitié pour jouir du spectacle.

— Mais alors, dit soudain Karen, on a pas besoin de papas.

— Qu’est-ce que tu racontes ! Qui est-ce qui irait au bureau et qui rapporterait des sucettes et des tondeuses à gazon et tout et tout ?

— Pas ça. Pour faire des bébés. Les papas peuvent pas faire de bébés.

— Si, chérie, ils aident.

— Comment ?

— Assez de bulles. L’eau sera trop chaude.

Elle ferme le robinet.

— Comment, moman ?

— Eh bien voilà, chérie, c’est peut-être un peu dur pour toi, à comprendre, parce que tu es petite, mais les papas ont une façon très belle, très très belle de vous aimer. Et quand ils aiment une maman comme ça, alors elle peut avoir des bébés.

Pendant que sa mère parle, Karen a trouvé une savonnette tout usée dont elle essaye aussitôt la pointure. Jeanette plonge les mains dans l’eau trouble, retire la petite main et lui donne une tape.

— Karen ! Je t’ai déjà dit de ne pas te toucher là. Ce n’est pas beau !

* * *

— Tu commences à comprendre ?

Charlie jeta un coup d’œil songeur à Philos qui l’attendait au pied de l’ascenseur invisible. Cette façon d’apparaître comme s’il se trouvait là par hasard, ses yeux sombres étincelant toujours d’un amusement secret… Ou simplement d’intelligence… Ou bien était-ce autre chose encore — du chagrin ?

— Osséon, dit Charlie, est passé maître dans l’art de répondre exhaustivement à toutes les questions qu’on lui pose en faisant croire qu’il cache quelque chose…

Philos rit. C’était un rire que Charlie avait déjà remarqué. Un rire ouvert. Qu’il aimait.

— J’imagine, dit le Ledom, que tu es prêt maintenant pour le principal : Celui des Enfants.

Charlie regarda en direction de Celui de la Médecine, qui se dressait plus loin, puis leva les yeux vers Celui de la Science.

— Ces deux-là m’auraient paru plutôt « principaux » eux-aussi !

— Ils ne le sont pas, répliqua Philos sérieusement. Ce sont les paramètres. Le cadre, l’infrastructure mécanique. Mais cela ne les empêche pas de rester marginaux. D’avoir peu d’importance. Celui des Enfants est le plus grand.

Charlie leva les yeux vers l’énorme masse qui semblait suspendue au-dessus de sa tête. Il s’étonna.

— C’est très loin d’ici ?

— Pourquoi demandes-tu ça ?

— S’il est plus grand que celui-ci…

—… on devrait le voir d’ici ? Ah, je comprends. Mais je n’ai pas dit plus haut. De toute façon, regarde là-bas.

Il indiquait du doigt… une ferme. Elle s’étalait au creux d’une colline, au milieu de ce tapis vert toujours irréprochable, ses murs bas étaient recouverts d’éclatante vigne vierge. Son toit de chaume était d’un beau brun vaguement teinté de vert. Le rebord des fenêtres s’ornait de pots de fleurs et une fumée bleue s’élevait de la cheminée de meulière.

— Ça t’ennuierait de marcher jusque-là ?

Charlie aspira une goulée d’air vif et tapa du pied le gazon élastique : — Si ça m’ennuierait !

Ils se mirent en marche vers la ferme, parcourant les collines qui roulaient doucement. Charlie demanda :

— Ce n’est que ça ?

— Tu verras, dit Philos. (Il semblait tendre, avec impatience, vers un moment de joie pure.) Tu as eu des enfants ?

— Non, dit Charlie qui pensa immédiatement à Laura.

— Si tu en avais, poursuivit Philos, tu les aimerais ?

— J’imagine, oui…

— Pourquoi ? demanda Philos.

Puis il s’immobilisa et, avec gravité, il prit le bras de Charlie et le fit pivoter jusqu’à lui faire face. Il dit lentement :

— Ne réponds pas à la question. Contente-toi d’y songer.

Surpris, Charlie ne trouva d’autre réponse qu’un simple « d’accord », agréé par Philos. Ils reprirent leur marche. Le sentiment d’impatience se renforça encore. C’était Philos, à n’en pas douter. Ça émanait du Ledom… Charlie se souvint d’un film qu’il avait vu, un documentaire. La caméra avait été placée à bord d’un avion qui survolait en rase-mottes un paysage de plaines. Champs et maisons défilaient en gros plan, à toute vitesse, au rythme d’une musique aussi oppressante que le moment qu’il était en train de vivre. Le film ne laissait pas prévoir l’énormité, qui allait soudain éclater, déferler sur l’écran. Les terres plates s’étendaient à perte de vue et défilaient, défilaient, avec de temps à autre la diversion créée par une habitation ou une route. Mais la musique ne cessait de prendre de l’intensité, du suspense. Jusqu’à ce que, tout à coup, dans une incroyable explosion de couleurs, la caméra — l’avion — ne survole enfin le Grand Canyon du Colorado.

— Regarde, disait Philos.

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