Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Le roi de Harran, qui avait observé avec beaucoup d’attention tout ce qui s’était passé, avait admiré l’audace de ces cavaliers, dont le secours inopiné venait de déterminer la victoire en sa faveur. Il avait surtout été charmé de leur chef, qu’il avait vu combattre avec une valeur extrême. Il souhaitait de savoir le nom de ce héros généreux. Impatient de le voir et de le remercier, il cherche à le joindre, et l’aperçoit qui s’avance pour le prévenir. Ces deux princes s’approchent, et le roi de Harran, reconnaissant Codadad dans ce brave guerrier qui venait de le secourir ou plutôt de battre ses ennemis, demeura immobile de surprise et de joie. «Seigneur, lui dit Codadad, vous avez sujet sans doute d’être étonné de voir paraître tout à coup devant Votre Majesté un homme que vous croyiez peut-être sans vie: je le serais si le ciel ne m’avait pas conservé pour vous servir contre vos ennemis. – Ah, mon fils! s’écria le roi, est-il bien possible que vous me soyez rendu! Hélas! je désespérais de vous revoir.» En disant cela, il tendit les bras au jeune prince, qui se livra à un embrassement si doux.
«Je sais tout, mon fils, reprit le roi après l’avoir tenu longtemps embrassé. Je sais de quel prix vos frères ont payé le service que vous leur avez rendu en les délivrant des mains du nègre; mais vous serez vengé dès demain. Cependant allons au palais. Votre mère, à qui vous avez coûté bien des pleurs, m’attend pour se réjouir avec moi de la défaite de nos ennemis. Quelle joie nous lui causerons en lui apprenant que ma victoire est votre ouvrage! – Seigneur, dit Codadad, permettez-moi de vous demander comment vous avez pu être instruit de l’aventure du château: quelqu’un de mes frères, poussé par ses remords, vous l’aurait-il avouée? – Non, répondit le roi, c’est la princesse de Deryabar qui nous a informés de toutes choses; car elle est dans mon palais, et elle n’y est venue que pour me demander justice du crime de vos frères.» Codadad fut transporté de joie en apprenant que la princesse sa femme était à la cour, «Allons, seigneur, s’écria-t-il avec transport, allons trouver ma mère, qui nous attend. Je brûle d’impatience d’essuyer ses larmes, aussi bien que celles de la princesse de Deryabar.»
Le roi reprit aussitôt le chemin de la ville avec son armée, qu’il congédia. Il rentra victorieux dans son palais, aux acclamations du peuple qui le suivait en foule en priant le ciel de prolonger ses années, et en portant jusqu’au ciel le nom de Codadad. Ces deux princes trouvèrent Pirouzé et sa belle-fille, qui attendaient le roi pour le féliciter. Mais on ne peut exprimer tous les transports de joie dont elles furent agitées lorsqu’elles virent le jeune prince qui l’accompagnait. Ce furent des embrassements mêlés de larmes bien différentes de celles qu’elles avaient déjà répandues pour lui. Après que ces quatre personnes eurent cédé à tous les mouvements que le sang et l’amour leur inspiraient, on demanda au fils de Pirouzé par quel miracle il était encore vivant.
Il répondit qu’un paysan monté sur une mule, étant entré par hasard dans la tente où il était évanoui, le voyant seul et percé de coups, l’avait attaché sur sa mule et conduit à sa maison, et que là il avait appliqué sur ses blessures certaines herbes mâchées qui l’avaient rétabli en peu de jours. «Lorsque je me sentis guéri, ajouta-t-il, je remerciai le paysan et lui donnai tous les diamants que j’avais. Je m’approchai ensuite de la ville de Harran; mais ayant appris sur la route que quelques princes voisins avaient assemblé des troupes et venaient fondre sur les sujets du roi, je me fis connaître dans les villages, et j’excitai le zèle de ses peuples à prendre sa défense. J’armai un grand nombre de ces jeunes gens, et me mettant à leur tête, je suis arrivé dans le temps que les deux armées étaient aux mains.» Quand il eut achevé de parler, le roi dit: «Rendons grâce à Dieu de ce qu’il a conservé Codadad. Mais il faut que les traîtres qui l’ont voulu tuer périssent aujourd’hui. – Seigneur, reprit le généreux fils de Pirouzé, tout ingrats, tout méchants qu’ils sont, songez qu’ils sont formés de votre sang. Ce sont mes frères, je leur pardonne leur crime, et je vous demande grâce pour eux.» Ces nobles sentiments arrachèrent des larmes au roi, qui fit assembler le peuple et déclara Codadad son héritier. Il ordonna ensuite qu’on fît venir les princes prisonniers, qui étaient tous chargés de fers. Le fils de Pirouzé leur ôta leurs chaînes, et les embrassa tous les uns après les autres d’aussi bon cœur qu’il avait fait dans la cour du château du nègre. Le peuple fut charmé du naturel de Codadad, et lui donna mille applaudissements. Ensuite on combla de biens le chirurgien, pour reconnaître les services qu’il avait rendus à la princesse de Deryabar.
La sultane Scheherazade venait de raconter l’histoire de Ganem avec tant d’agrément, que le sultan des Indes, son époux, ne put s’empêcher de lui témoigner qu’il l’avait entendue avec un très-grand plaisir. Sire, lui dit la sultane, je ne doute pas que Votre Majesté n’ait eu bien de la satisfaction d’avoir vu le calife Haroun Alraschid changer de sentiment en faveur de Ganem, de sa mère, de sa sœur et de Force des Cœurs, et je crois qu’elle doit avoir été touchée sensiblement des disgrâces des uns et des mauvais traitements faits aux autres. Mais je suis persuadée que si Votre Majesté voulait bien entendre l’histoire du Dormeur éveillé, au lieu de tous ces mouvements d’indignation et de compassion que celle de Ganem doit avoir excités dans son cœur, et dont il est encore ému, celle-ci, au contraire, ne lui inspirerait que de la joie et du plaisir.
Au seul titre de l’histoire dont la sultane venait de lui parler, le sultan, qui s’en promettait des aventures toutes réjouissantes, eût bien voulu en entendre le récit dès le même jour; mais il était temps qu’il se levât: c’est pourquoi il remit au lendemain à entendre la sultane Scheherazade, à qui cette histoire servit à se faire prolonger la vie encore plusieurs nuits et plusieurs jours. Ainsi, le jour suivant, après que Dinarzade l’eut éveillée, elle commença à la lui raconter en cette manière:
FIN du TOME II
1704
[1]Les Barmécides, comme on l’a déjà dit ailleurs, étaient une noble famille de Perse qui s’était établie à Bagdad.
[2]Les Orientaux, et particulièrement les mahométans, ne boivent qu’après le repas.
[3]Ce mot arabe signifie le soleil du jour.
[4]Les Arabes, les Persans et les Turcs, quand ils écrivent, tiennent le papier de la main gauche, appuyée ordinairement sur le genou, et écrivent de la droite avec une petite canne taillée et fendue (Calam) comme nos plumes. Cette sorte de canne est pleine et ressemble à nos roseaux, mais elle a plus de consistance.
[5]Anbar était une ville sur le Tigre, vingt lieues au-dessous de Bagdad.
[6]Les bains de l’Orient sont fort différents des nôtres, et on trouvera à ce sujet des détails aussi exacts que curieux dans le premier volume des Lettres de Savary sur l’Égypte , et dans les Voyage de Chardin .
«Les femmes aiment passionnément ces bains, dit Savary. Elles y vont au moins une fois par semaine et mènent avec elles des esclaves accoutumées à les y servir. Plus sensuelles que les hommes, après avoir subi les préparations ordinaires, elles se lavent le corps et surtout la tête avec de l’eau de rose. C’est là que des coiffeuses tressent leurs longs cheveux noirs, où, au lieu de poudre et de pommade, elles mêlent des essences précieuses. C’est là qu’elles se noircissent le bord des paupières et s’allongent les sourcils avec du cohel . C’est là qu’elles se teignent les ongles des mains et des pieds avec le henné, qui leur donne une couleur aurore. Le linge et les habits qui servent à les vêtir sont passés à la vapeur suave du bois d’aloès. Lorsque leur toilette est finie, elles restent dans l’appartement extérieur et passent le jour en festins. Des chanteuses viennent exécuter devant elles des danses et des airs voluptueux, ou raconter des histoires d’amour.» ( Lettres de Savary , t. 1er.)
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