Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Ils allèrent descendre au premier caravansérail qu’ils rencontrèrent. Ils demandèrent à l’hôte des nouvelles de la cour. «Elle est, leur dit-il, dans une assez grande inquiétude. Le roi avait un fils qui, comme un inconnu, a demeuré près de lui fort longtemps, et l’on ne sait ce qu’est devenu ce jeune prince. Une femme du roi, nommée Pirouzé, en est la mère. Elle en a fait faire mille perquisitions qui ont été inutiles. Tout le monde est touché de la perte de ce prince, car il avait beaucoup de mérite. Le roi a quarante-neuf autres fils, tous sortis de mères différentes, mais il n’y en a pas un qui ait assez de vertu pour consoler le roi de la mort de Codadad; je dis de sa mort, parce qu’il n’est pas possible qu’il vive encore, puisqu’on ne l’a pu trouver malgré toutes les recherches qu’on en a faites.»
Sur le rapport de l’hôte, le chirurgien jugea que la princesse de Deryabar n’avait point d’autre parti à prendre que d’aller se présenter à Pirouzé; mais cette démarche n’était pas sans péril et demandait beaucoup de précautions. Il était à craindre que si les fils du roi de Harran apprenaient l’arrivée et le dessein de leur belle-sœur, ils ne la fissent enlever avant qu’elle pût parler à la mère de Codadad. Le chirurgien fit toutes ces réflexions et se représenta ce qu’il risquait lui-même. C’est pourquoi, voulant se conduire prudemment dans cette conjoncture, il pria la princesse de demeurer au caravansérail pendant qu’il irait au palais reconnaître les chemins par où il pourrait sûrement la faire parvenir jusqu’à Pirouzé.
Il alla donc dans la ville, et il marchait vers le palais comme un homme attiré seulement par la curiosité de voir la cour, lorsqu’il aperçut une dame montée sur une mule richement enharnachée; elle était suivie de plusieurs demoiselles, aussi montées sur des mules, et d’un très-grand nombre de gardes et d’esclaves noirs. Tout le peuple se rangeait en haie pour la voir passer, et la saluait en se prosternant la face contre terre. Le chirurgien la salua de la même manière, et demanda ensuite à un calender qui se trouva près de lui si cette dame était une femme du roi. «Oui, frère, lui dit le calender, c’est une de ses femmes, et celle qui est la plus honorée et la plus chérie du peuple, parce qu’elle est mère du prince Codadad, dont vous devez avoir ouï parler.»
Le chirurgien n’en voulut pas savoir davantage. Il suivit Pirouzé jusqu’à une mosquée où elle entra pour distribuer des aumônes et assister aux prières publiques que le roi avait ordonnées pour demander à Dieu le retour de Codadad. Le peuple, qui s’intéressait extrêmement à la destinée de ce jeune prince, courait en foule joindre ses vœux aux prières des prêtres, de sorte que la mosquée était remplie de monde. Le chirurgien fendit la presse et s’avança jusqu’aux gardes de Pirouzé. Il entendit toutes les prières, et lorsque cette princesse sortit, il aborda un des esclaves, et lui dit à l’oreille: «Frère, j’ai un secret important à révéler à la princesse Pirouzé; ne pourrais-je point, par votre moyen, être introduit dans son appartement? – Si ce secret, répondit l’esclave, regarde le prince Codadad, j’ose vous promettre que dès aujourd’hui vous aurez d’elle l’audience que vous souhaitez; mais si ce secret ne le regarde point, il est inutile que vous cherchiez à vous faire présenter à la princesse, car elle n’est occupée que de son fils, et elle ne veut point entendre parler d’autre chose. – Ce n’est que de ce cher fils que je veux l’entretenir, reprit le chirurgien. – Cela étant, dit l’esclave, vous n’avez qu’à nous suivre jusqu’au palais, et vous lui parlerez bientôt.»
Effectivement, lorsque Pirouzé fut retournée dans son appartement, cet esclave lui dit qu’un homme inconnu avait quelque chose d’important à lui communiquer, et que le prince Codadad y était intéressé. Il n’eut pas plutôt prononcé ces paroles, que Pirouzé témoigna une vive impatience de voir cet homme inconnu. L’esclave le fit aussitôt entrer dans le cabinet de la princesse, qui écarta toutes ses femmes à la réserve de deux pour qui elle n’avait rien de caché. Dès qu’elle aperçut le chirurgien, elle lui demanda avec précipitation quelles nouvelles de Codadad il avait à lui annoncer. «Madame, répondit le chirurgien après s’être prosterné la face contre terre, j’ai une longue histoire à vous raconter, et des choses sans doute qui vous surprendront.» Alors il lui dit un détail de tout ce qui s’était passé entre Codadad et ses frères, ce qu’elle écouta avec une attention avide; mais quand il vint à parler de l’assassinat, cette tendre mère, comme si elle se fût senti frapper des mêmes coups que son fils, tomba évanouie sur un sofa. Ses deux femmes la secoururent promptement et lui firent reprendre ses esprits. Le chirurgien continua son récit. Lorsqu’il eut achevé, cette princesse lui dit: «Allez retrouver la princesse de Deryabar, et l’assurez de ma part que le roi la reconnaîtra bientôt pour sa belle-fille, et à votre égard, soyez persuadé que vos services seront bien récompensés.»
Après que le chirurgien fut sorti, Pirouzé demeura sur le sofa dans l’accablement qu’on peut s’imaginer, et s’attendrissant au souvenir de Codadad: «Ô mon fils! disait-elle, me voilà donc pour jamais privée de ta vue! Lorsque je te laissai partir de Samarie pour venir dans cette cour et que je reçus tes adieux, hélas! je ne croyais pas qu’une mort funeste t’attendît loin de moi. Ô malheureux Codadad! pourquoi m’as-tu quittée? Tu n’aurais pas, à la vérité, acquis tant de gloire, mais tu vivrais encore et tu ne coûterais pas tant de pleurs à ta mère.» En disant ces paroles elle pleurait amèrement, et ses deux confidentes, touchées de sa douleur, mêlaient leurs larmes avec les siennes.
Pendant qu’elles s’affligeaient comme à l’envi toutes trois, le roi entra dans le cabinet, et les voyant en cet état, il demanda à Pirouzé si elle avait reçu de tristes nouvelles de Codadad. «Ah, seigneur! lui dit-elle, c’en est fait, mon fils a perdu la vie, et, pour comble d’affliction, je ne puis lui rendre les honneurs de la sépulture, car, selon toutes les apparences, des bêtes sauvages l’ont dévoré.» En même temps elle raconta tout ce que le chirurgien lui avait appris, et elle ne manqua pas de s’étendre sur la manière cruelle dont Codadad avait été assassiné par ses frères.
Le roi ne donne pas le temps à Pirouzé d’achever son récit; il se sent enflammé de colère, et cédant à son transport: «Madame, dit-il à la princesse, les perfides qui font couler vos larmes, et qui causent à leur père une douleur mortelle, vont éprouver un juste châtiment.» En parlant ainsi, ce prince, la fureur peinte en ses yeux, se rend dans la salle d’audience, où étaient tous ses courtisans et ceux d’entre le peuple qui avaient quelque prière à lui faire. Ils sont tous étonnés de le voir paraître d’un air furieux. Ils jugent qu’il est en colère contre son peuple. Leurs cœurs sont glacés d’effroi. Il monte sur son trône, et faisant approcher son grand vizir: «Hassan, lui dit-il, j’ai un ordre à te donner: va tout à l’heure prendre mille soldats de ma garde, et arrête tous les princes mes fils. Enferme-les dans la tour destinée à servir de prison aux assassins, et que cela soit fait dans un moment.» À cet ordre extraordinaire, tous ceux qui étaient présents frémirent, et le grand vizir, sans répondre un seul mot, mit la main sur sa tête pour montrer qu’il était prêt à obéir, et sortit de la salle pour aller s’acquitter d’un emploi dont il était fort surpris. Cependant le roi renvoya les personnes qui venaient lui demander audience, et déclara que d’un mois il ne voulait entendre parler d’aucune affaire. Il était encore dans la salle quand le vizir revint.» Hé bien, vizir, lui dit ce prince, tous mes fils sont-ils dans la tour? – Oui, sire, répondit le ministre, vous êtes obéi. – Ce n’est pas tout, reprit le roi, j’ai encore un autre ordre à te donner.» En disant cela, il sortit de la salle d’audience, et retourna dans l’appartement de Pirouzé avec le vizir, qui le suivait. Il demanda à cette princesse où était logée la veuve de Codadad. Les femmes de Pirouzé le dirent, car le chirurgien ne l’avait pas oublié dans son récit. Alors le roi se tournant vers son ministre: «Va, lui dit-il, dans ce caravansérail, et amène ici une jeune princesse qui y loge. Mais traite-la avec tout le respect dû à une personne de son rang.»
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