• Пожаловаться

Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome III

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome III» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Прочие приключения / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome III

Les Mystères De Paris Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Eugène Sue: другие книги автора


Кто написал Les Mystères De Paris Tome III? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Mystères De Paris Tome III — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome III CINQUIÈME PARTIE I Conseils - фото 1

Eugène Sue

Les Mystères De Paris Tome III

CINQUIÈME PARTIE

I Conseils

Rodolphe et Clémence causaient ensemble pendant que M. d’Harville lisait par deux fois la lettre de Sarah.

Les traits du marquis restèrent calmes; un tremblement nerveux presque imperceptible agita seulement sa main, lorsque après un moment d’hésitation il mit le billet dans la poche de son gilet.

– Au risque de passer encore pour un sauvage, dit-il à Rodolphe en souriant, je vous demanderai la permission, monseigneur, d’aller répondre à cette lettre… plus importante que je ne le pensais d’abord…

– Ne vous reverrai-je pas ce soir?

– Je ne crois pas avoir cet honneur, monseigneur. J’espère que Votre Altesse voudra bien m’excuser.

– Quel homme insaisissable! dit gaiement Rodolphe. N’essayerez-vous pas, madame, de le retenir?

– Je n’ose tenter ce que Votre Altesse a essayé en vain.

– Sérieusement, mon cher Albert, tâchez de nous revenir dès que votre lettre sera écrite… sinon promettez-moi de m’accorder quelques moments un matin… J’ai mille choses à vous dire.

– Votre Altesse me comble, dit le marquis en saluant profondément.

Et il se retira, laissant Clémence avec le prince.

– Votre mari est préoccupé, dit Rodolphe à la marquise; son sourire m’a paru contraint…

– Lorsque Votre Altesse est arrivée, M. d’Harville était profondément ému; il a eu grand-peine à vous le cacher.

– Je suis peut-être arrivé mal à propos?

– Non, monseigneur. Vous m’avez même épargné la fin d’un entretien pénible.

– Comment cela?

– J’ai dit à M. d’Harville la nouvelle conduite que j’étais résolue de suivre à son égard… en lui promettant soutien et consolation.

– Qu’il a dû être heureux!

– D’abord il l’a été autant que moi, car ses larmes, sa joie, m’ont causé une émotion que je ne connaissais pas encore… Autrefois, je croyais me venger en lui adressant un reproche ou un sarcasme… Triste vengeance! Mon chagrin n’en était ensuite que plus amer… Tandis que tout à l’heure… quelle différence! J’avais demandé à mon mari s’il sortait; il m’avait répondu tristement qu’il passerait la soirée seul, comme cela lui arrivait souvent. Quand je lui ai offert de rester auprès de lui… si vous aviez vu son étonnement, monseigneur! Combien ses traits, toujours sombres, sont tout à coup devenus radieux… Ah! vous aviez bien raison… rien de plus charmant à ménager que ces surprises de bonheur!…

– Mais comment ces preuves de bonté de votre part ont-elles amené cet entretien pénible dont vous me parliez?

– Hélas! monseigneur, dit Clémence en rougissant, à des espérances que j’avais fait naître, parce que je pouvais les réaliser… ont succédé chez M. d’Harville des espérances plus tendres… que je m’étais bien gardée de provoquer, parce qu’il me sera toujours impossible de les satisfaire…

– Je comprends… il vous aime si tendrement…

– Autant j’avais d’abord été touchée de sa reconnaissance… autant je me suis sentie glacée, effrayée, dès que son langage est devenu passionné… Enfin, lorsque dans son exaltation il a posé ses lèvres sur ma main… un froid mortel m’a saisie, je n’ai pu dissimuler ma frayeur… Je lui portai un coup douloureux… en manifestant ainsi l’invincible éloignement que me causait son amour… Je le regrette… Mais au moins M. d’Harville est maintenant à jamais convaincu, malgré mon retour vers lui, qu’il ne doit attendre de moi que l’amitié la plus dévouée…

– Je le plains… sans pouvoir vous blâmer; il est des susceptibilités pour ainsi dire sacrées… Pauvre Albert, si bon, si loyal pourtant!!! d’un cœur si vaillant, d’une âme si ardente! Si vous saviez combien j’ai été longtemps préoccupé de la tristesse qui le dévorait, quoique j’en ignorasse la cause… Attendons tout du temps, de la raison. Peu à peu il reconnaîtra le prix de l’affection que vous lui offrez, et il se résignera comme il s’était résigné jusqu’ici sans avoir les touchantes consolations que vous lui offrez…

– Et qui ne lui manqueront jamais, je vous le jure, monseigneur.

– Maintenant, songeons à d’autres infortunes. Je vous ai promis une bonne œuvre, ayant tout le charme d’un roman en action… Je viens remplir mon engagement.

– Déjà, monseigneur? Quel bonheur!

– Ah! que j’ai été bien inspiré en louant cette pauvre chambre de la rue du Temple, dont je vous ai parlé… Vous n’imaginez pas tout ce que j’ai trouvé là de curieux, d’intéressant!… D’abord vos protégés de la mansarde jouissent du bonheur que votre présence leur avait promis; ils ont cependant encore à subir de rudes épreuves; mais je ne veux pas vous attrister… Un jour vous saurez combien d’horribles maux peuvent accabler une seule famille…

– Quelle doit être leur reconnaissance envers vous!

– C’est votre nom qu’ils bénissent…

– Vous les avez secourus en mon nom, monseigneur?

– Pour leur rendre l’aumône plus douce… D’ailleurs, je n’ai fait que réaliser vos promesses.

– Oh! j’irai les détromper… leur dire ce qu’ils vous doivent.

– Ne faites pas cela! Vous le savez, j’ai une chambre dans cette maison, redoutez de nouvelles lâchetés anonymes de vos ennemis… ou des miens… et puis les Morel sont maintenant à l’abri du besoin… Songeons à notre intrigue. Il s’agit d’une pauvre mère et de sa fille, qui, autrefois dans l’aisance, sont aujourd’hui, par suite d’une spoliation infâme… réduites au sort le plus affreux.

– Malheureuses femmes!… Et où demeurent-elles, monseigneur?

– Je l’ignore.

– Mais comment avez-vous connu leur misère?

– Hier je vais au Temple… Vous ne savez pas ce que c’est que le Temple, madame la marquise?

– Non, monseigneur…

– C’est un bazar très-amusant à voir; j’allais donc faire là quelques emplettes avec ma voisine du quatrième…

– Votre voisine?…

– N’ai-je pas ma chambre, rue du Temple?

– Je l’oubliais, monseigneur…

– Cette voisine est une ravissante petite grisette, elle s’appelle Rigolette; elle rit toujours, et n’a jamais eu d’amant.

– Quelle vertu… pour une grisette!

– Ce n’est pas absolument par vertu qu’elle est sage, mais parce qu’elle n’a pas, dit-elle, le loisir d’être amoureuse; cela lui prendrait trop de temps, car il lui faut travailler douze à quinze heures par jour pour gagner vingt-cinq sous, avec lesquels elle vit!…

– Elle peut vivre de si peu?

– Comment donc! Elle a même comme objet de luxe deux oiseaux qui mangent plus qu’elle; sa chambrette est des plus proprettes, et sa mise des plus coquettes.

– Vivre avec vingt-cinq sous par jour! C’est un prodige…

– Un vrai prodige d’ordre, de travail, d’économie et de philosophie pratique, je vous assure; aussi je vous la recommande: elle est, dit-elle, très-habile couturière… En tout cas, vous ne seriez pas obligée de porter les robes qu’elle vous ferait…

– Dès demain je lui enverrai de l’ouvrage… Pauvre fille!… Vivre avec une somme si minime et pour ainsi dire si inconnue à nous autres riches, que le prix du moindre de nos caprices a cent fois cette valeur!

– Vous vous intéressez donc à ma petite protégée, c’est convenu; revenons à notre aventure. J’étais donc allé au Temple, avec M lleRigolette, pour quelques achats destinés à vos pauvres gens de la mansarde, lorsque, fouillant par hasard dans un vieux secrétaire à vendre, je trouvai un brouillon de lettre, écrite par une femme qui se plaignait à un tiers d’être réduite à la misère, elle et sa fille, par l’infidélité d’un dépositaire. Je demandai au marchand d’où lui venait ce meuble. Il faisait partie d’un modeste mobilier qu’une femme, jeune encore, lui avait vendu, étant sans doute à bout de ressources… Cette femme et sa fille, me dit le marchand, semblaient être des bourgeoises et supporter fièrement leur détresse.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome III»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.