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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome III

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome III

Les Mystères De Paris Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Ah! monsieur le marquis, dit le fidèle serviteur attendri, quelle jolie voix vous avez… quel dommage que vous ne chantiez pas plus souvent!

– Vraiment, monsieur Joseph, j’ai une jolie voix? dit M. d’Harville en riant.

– Monsieur le marquis aurait la voix aussi enrouée qu’un chat-huant ou qu’une crécelle, que je trouverais encore qu’il a une jolie voix.

– Taisez-vous, flatteur!

– Dame! quand vous chantez, monsieur le marquis, c’est signe que vous êtes content… et alors votre voix me paraît la plus charmante musique du monde…

– En ce cas, mon vieux Joseph, apprête-toi à ouvrir tes longues oreilles.

– Que dites-vous?

– Tu pourras jouir tous les jours de cette charmante musique, dont tu parais si avide.

– Vous seriez heureux tous les jours, monsieur le marquis! s’écria Joseph en joignant les mains avec un radieux étonnement.

– Tous les jours, mon vieux Joseph, heureux tous les jours. Oui, plus de chagrins, plus de tristesse. Je puis te dire cela, à toi, seul et discret confident de mes peines… Je suis au comble du bonheur… Ma femme est un ange de bonté… elle m’a demandé pardon de son éloignement passé, l’attribuant, le devinerais-tu?… à la jalousie!…

– À la jalousie?

– Oui, d’absurdes soupçons excités par des lettres anonymes…

– Quelle indignité!…

– Tu comprends… les femmes ont tant d’amour-propre… Il n’en a pas fallu davantage pour nous séparer; mais heureusement hier soir elle s’en est franchement expliquée avec moi. Je l’ai désabusée; te dire son ravissement me serait impossible, car elle m’aime, oh! elle m’aime! La froideur qu’elle me témoignait lui pesait aussi cruellement qu’à moi-même… Enfin notre cruelle séparation a cessé… juge de ma joie!…

– Il serait vrai! s’écria Joseph les yeux mouillés de larmes. Il serait donc vrai, monsieur le marquis! Vous voilà heureux pour toujours, puisque l’amour de M mela marquise vous manquait seul… ou plutôt puisque son éloignement faisait seul votre malheur, comme vous me le disiez…

– Et à qui l’aurais-je dit, mon pauvre Joseph?… Ne possédais-tu pas un secret plus triste encore? Mais ne parlons pas de tristesse… ce jour est trop beau… Tu t’aperçois peut-être que j’ai pleuré?… C’est qu’aussi, vois-tu, le bonheur me débordait… Je m’y attendais si peu!… Comme je suis faible, n’est-ce pas?

– Allez… allez… monsieur le marquis, vous pouvez bien pleurer de contentement, vous avez assez pleuré de douleur. Et moi donc! tenez… est-ce que je ne fais pas comme vous? Braves larmes! je ne les donnerais pas pour dix années de ma vie… Je n’ai plus qu’une peur, c’est de ne pouvoir pas m’empêcher de me jeter aux genoux de M mela marquise la première fois que je vais la voir…

– Vieux fou, tu es aussi déraisonnable que ton maître… Maintenant, j’ai une crainte aussi, moi…

– Laquelle? mon Dieu!

– C’est que cela ne dure pas… Je suis trop heureux… qu’est-ce qui me manque?

– Rien, rien, monsieur le marquis, absolument rien…

– C’est pour cela. Je me défie de ces bonheurs si parfaits, si complets…

– Hélas! si ce n’est que cela… monsieur le marquis… mais non, je n’ose…

– Je l’entends… eh bien! je crois tes craintes vaines!… La révolution que mon bonheur me cause est si vive, si profonde, que je suis sûr d’être à peu près sauvé!

– Comment cela?

– Mon médecin ne m’a-t-il pas dit cent fois que souvent un violente secousse morale suffisait pour donner ou pour guérir cette funeste maladie?… Pourquoi les émotions heureuses seraient-elles impuissantes à nous sauver?

– Si vous croyez cela, monsieur le marquis, cela sera… Cela est… vous êtes guéri! Mais c’est donc un jour béni que celui-ci? Ah! comme vous le dites, monsieur, M mela marquise est un bon ange descendu du ciel, et je commence presque à m’effrayer aussi, monsieur: c’est peut-être trop de félicité en un jour; mais, j’y songe… si pour vous rassurer il ne vous faut qu’un petit chagrin, Dieu merci! j’ai votre affaire.

– Comment?

– Un de vos amis a reçu très-heureusement et très à-propos, voyez comme ça se trouve! a reçu un coup d’épée, bien peu grave, il est vrai; mais c’est égal, ça suffira toujours à vous chagriner assez pour qu’il y ait, comme vous le désiriez, une petite tache dans ce trop beau jour. Il est vrai qu’eu égard à cela il vaudrait mieux que le coup d’épée fût plus dangereux, mais il faut se contenter de ce que l’on a.

– Veux-tu te taire!… Et de qui veux-tu parler?

– De M. le duc de Lucenay.

– Il est blessé?

– Une égratignure au bras, M. le duc est venu hier pour voir monsieur, et il a dit qu’il reviendrait ce matin lui demander une tasse de thé…

– Ce pauvre Lucenay! et pourquoi ne m’as-tu pas dit…

– Hier soir je n’ai pu voir M. le marquis.

Après un moment de réflexion M. d’Harville reprit:

– Tu as raison; ce léger chagrin satisfera sans doute la jalouse destinée… Mais il me vient une idée, j’ai envie d’improviser ce matin un déjeuner de garçons, tous amis de M. de Lucenay, pour fêter l’heureuse issue de son duel. Ne s’attendant pas à cette réunion il sera enchanté.

– À la bonne heure, monsieur le marquis! Vive la joie! Rattrapez le temps perdu… Combien de couverts, que je donne les ordres au maître d’hôtel?

– Six personnes dans la petite salle à manger d’hiver.

– Et les invitations?

– Je vais les écrire. Un homme d’écurie montera à cheval et les portera à l’instant; il est de bonne heure, on trouvera tout le monde. Sonne.

Joseph sonna.

M. d’Harville entra dans un cabinet et écrivit les lettres suivantes, sans autre variante que le nom de l’invité:

«Mon cher…, ceci est une circulaire; il s’agit d’un impromptu. Lucenay doit venir déjeuner avec moi ce matin; il ne compte que sur un tête-à-tête; faites-lui la très-aimable surprise de vous joindre à moi et à quelques-uns de ses amis que je fais aussi prévenir. À midi sans faute.»

A. D’HARVILLE

Un domestique entra.

– Faites monter quelqu’un à cheval, et que l’on porte à l’instant ces lettres, dit M. d’Harville; puis, s’adressant à Joseph: Écris les adresses: «M. le vicomte de Saint-Remy…», Lucenay ne peut se passer de lui, se dit M. d’Harville; «M. de Montville…», un des compagnons de voyage du duc; «lord Douglas», son fidèle partner au whist, «le baron de Sézannes», son ami d’enfance… As-tu écrit?

– Oui, monsieur le marquis.

– Envoyez ces lettres sans perdre une minute, dit M. d’Harville. Ah! Philippe, priez M. Doublet de venir me parler.

Philippe sortit.

– Eh bien! qu’as-tu? demanda M. d’Harville à Joseph qui le regardait avec ébahissement.

– Je n’en reviens pas, monsieur; je ne vous ai jamais vu l’air si en train, si gai. Et puis, vous qui êtes ordinairement pâle, vous avez de belles couleurs… vos yeux brillent…

– Le bonheur, mon vieux Joseph, toujours le bonheur… Ah çà, il faut que tu m’aides dans un complot… Tu vas aller t’informer auprès de M lleJuliette, celle des femmes de M med’Harville qui a soin, je crois, de ses diamants…

– Oui, monsieur le marquis, c’est M lleJuliette qui en est chargée; je l’ai aidée, il n’y a pas huit jours, à les nettoyer.

– Tu vas lui demander le nom et l’adresse du joaillier de sa maîtresse… mais qu’elle ne dise pas un mot de ceci à la marquise!…

– Ah! je comprends, monsieur… une surprise…

– Va vite. Voici M. Doublet.

En effet, l’intendant entra au moment où sortait Joseph.

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