Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– J’ai l’honneur de me rendre aux ordres de M. le marquis.

– Mon cher monsieur Doublet, je vais vous épouvanter, dit M. d’Harville en riant; je vais vous faire pousser d’affreux cris de détresse.

– À moi, monsieur le marquis?

– À vous.

– Je ferai tout mon possible pour satisfaire monsieur le marquis.

– Je vais dépenser beaucoup d’argent, monsieur Doublet, énormément d’argent.

– Qu’à cela ne tienne, monsieur le marquis, nous le pouvons; Dieu Merci! nous le pouvons.

– Depuis longtemps je suis poursuivi par un projet de bâtisse: il s’agirait d’ajouter une galerie sur le jardin à l’aile droite de l’hôtel. Après avoir hésité devant cette folie, dont je ne vous ai pas parlé jusqu’ici, je me décide… Il faudra prévenir aujourd’hui mon architecte afin qu’il vienne causer des plans avec moi… Eh bien! monsieur Doublet, vous ne gémissez pas de cette dépense?

– Je puis affirmer à monsieur le marquis que je ne gémis pas…

– Cette galerie sera destinée à donner des fêtes; je veux qu’elle s’élève comme par enchantement: or, les enchantements étant fort chers, il faudra vendre quinze ou vingt mille livres de rente pour être en mesure de fournir aux dépenses, car je veux que les travaux commencent le plus tôt possible.

– Et c’est très-raisonnable; autant jouir tout de suite… Je me disais toujours: «Il ne manque rien à monsieur le marquis, si ce n’est un goût quelconque…» Celui des bâtiments a cela de bon que les bâtiments restent… Quant à l’argent, que monsieur le marquis ne s’en inquiète pas. Dieu merci! il peut, s’il lui plaît, se passer cette fantaisie de galerie-là.

Joseph entra.

– Voici, monsieur le marquis, l’adresse du joaillier; il se nomme M. Baudoin, dit-il à M. d’Harville.

– Mon cher monsieur Doublet, vous allez aller, je vous prie, chez ce bijoutier, et lui direz d’apporter ici, dans une heure, une rivière de diamants, à laquelle je mettrai environ deux mille louis. Les femmes n’ont jamais trop de pierreries, maintenant qu’on en garnit les robes… Vous vous arrangerez avec le joaillier pour le payement.

– Oui, monsieur le marquis. C’est pour le coup que je ne gémirai pas. Des diamants, c’est comme des bâtiments, ça reste; et puis cette surprise fera sans doute bien plaisir à M mela marquise, sans compter le plaisir que cela vous procure à vous-même. C’est qu’aussi, comme j’avais l’honneur de le dire l’autre jour, il n’y a pas au monde une existence plus belle que celle de monsieur le marquis.

– Ce cher monsieur Doublet, dit M. d’Harville en souriant, ses félicitations sont toujours d’un à-propos inconcevable…

– C’est leur seul mérite, monsieur le marquis, et elles l’ont peut-être, ce mérite, parce qu’elles partent du fond du cœur. Je cours chez le joaillier, dit M. Doublet. Et il sortit.

Dès qu’il fut seul, M. d’Harville se promena dans son cabinet, les bras croisés sur la poitrine, l’œil fixe, méditatif.

Sa physionomie changea tout à coup; elle n’exprima plus ce contentement dont l’intendant et le vieux serviteur du marquis venaient d’être dupes, mais une résolution calme, morne, froide.

Après avoir marché quelque temps, il s’assit lourdement et comme accablé sous le poids de ses peines; il posa ses deux coudes sur son bureau et cacha son front dans ses mains.

Au bout d’un instant, il se redressa brusquement, essuya une larme qui vint mouiller sa paupière rougie et dit avec effort:

– Allons… courage… allons.

Il écrivit alors à diverses personnes sur des objets assez insignifiants; mais, dans ces lettres, il donnait ou ajournait différents rendez-vous à plusieurs jours de là.

Le marquis terminait cette correspondance lorsque Joseph rentra; ce dernier était si gai qu’il s’oubliait jusqu’à chantonner à son tour.

– Monsieur Joseph, vous avez une bien jolie voix, lui dit son maître en souriant.

– Ma foi, tant pis, monsieur le marquis, je n’y tiens pas; ça chante si fort au dedans de moi qu’il faut bien que ça s’entende au dehors…

– Tu feras mettre ces lettres à la poste.

– Oui, monsieur le marquis; mais où recevrez-vous ces messieurs tout à l’heure?

– Ici, dans mon cabinet, ils fumeront après déjeuner, et l’odeur du tabac n’arrivera pas chez M med’Harville.

À ce moment on entendit le bruit d’une voiture dans la cour de l’hôtel.

– C’est M mela marquise qui va sortir, elle a demandé ce matin ses chevaux de très-bonne heure, dit Joseph.

– Cours alors la prier de vouloir bien passer ici avant de sortir.

– Oui, monsieur le marquis.

À peine le domestique fut-il parti que M. d’Harville s’approcha d’une glace et s’examina attentivement.

– Bien, bien, dit-il d’une voix sourde, c’est cela… les joues colorées, le regard brillant… Joie ou fièvre… peu importe… pourvu qu’on s’y trompe. Voyons, maintenant, le sourire aux lèvres. Il y a tant de sortes de sourires! Mais qui pourrait distinguer le faux du vrai? Qui pourrait pénétrer sous ce masque menteur, dire: «Ce rire cache un sombre désespoir, cette gaieté bruyante cache une pensée de mort»? Qui pourrait deviner cela? Personne… heureusement… personne… Personne? Oh! si… l’amour ne s’y méprendrait pas, lui; son instinct l’éclairerait. Mais j’entends ma femme… ma femme! Allons… à ton rôle, histrion sinistre.

Clémence entra dans le cabinet de M. d’Harville.

– Bonjour, Albert, mon bon frère, lui dit-elle d’un ton plein de douceur et d’affection en lui tendant la main. Puis, remarquant l’expression souriante de la physionomie de son mari: Qu’avez-vous donc, mon ami? Vous avez l’air radieux.

– C’est qu’au moment où vous êtes entrée, ma chère petite sœur, je pensais à vous… De plus, j’étais sous l’impression d’une excellente résolution…

– Cela ne m’étonne pas…

– Ce qui s’est passé hier, votre admirable générosité, la noble conduite du prince, tout cela m’a donné beaucoup à réfléchir, et je me suis converti à vos idées; mais converti tout à fait, en regrettant mes velléités de révolte d’hier… que vous excuserez, au moins par coquetterie, n’est-ce pas? ajouta-t-il en souriant. Et vous ne m’auriez pas pardonné, j’en suis sûr, de renoncer trop facilement à votre amour.

– Quel langage! quel heureux changement! s’écria M med’Harville. Ah! j’étais bien sûre qu’en m’adressant à votre cœur, à votre raison, vous me comprendriez. Maintenant, je ne doute plus de l’avenir.

– Ni moi non plus, Clémence, je vous l’assure. Oui, depuis ma résolution de cette nuit, cet avenir, qui me semblait vague et sombre s’est singulièrement éclairci, simplifié.

– Rien de plus naturel, mon ami; maintenant nous marchons vers un même but, appuyés fraternellement l’un sur l’autre. Au bout de notre carrière, nous nous retrouverons ce que nous sommes aujourd’hui. Ce sentiment sera inaltérable. Enfin, je veux que vous soyez heureux; et ce sera, car je l’ai mis là, dit Clémence en posant son doigt sur son front. Puis, elle reprit avec une expression charmante, en abaissant sa main sur son cœur: Non, je me trompe, c’est là… que cette bonne pensée veillera incessamment… pour vous… et pour moi aussi; et vous verrez, monsieur mon frère, ce que c’est que l’entêtement d’un cœur bien dévoué.

– Chère Clémence! répondit M. d’Harville avec une émotion contenue.

Puis, après un moment de silence, il reprit gaiement:

– Je vous ai fait prier de vouloir bien venir ici avant votre départ, pour vous prévenir que je ne pouvais pas prendre ce matin le thé avec vous. J’ai plusieurs personnes à déjeuner; c’est une espèce d’impromptu pour fêter l’heureuse issue du duel de ce pauvre Lucenay, qui, du reste, n’a été que très-légèrement blessé par son adversaire.

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