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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome III

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome III

Les Mystères De Paris Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Et vous ne savez pas leur demeure, monseigneur?

– Malheureusement, non… jusqu’à présent… Mais j’ai donné ordre à M. de Graün de tâcher de la découvrir, en s’adressant, s’il le faut, à la préfecture de police. Il est probable que, dénuées de tout, la mère et la fille auront été chercher un refuge dans quelque misérable hôtel garni. S’il en est ainsi, nous avons bon espoir; car les maîtres de ces maisons y inscrivent chaque soir les étrangers qui y sont venus dans la journée.

– Quel singulier concours de circonstances! dit M med’Harville avec étonnement. Combien cela est attachant!

– Ce n’est pas tout… Dans un coin du brouillon de la lettre restée dans le vieux meuble, se trouvaient ces mots: «Écrire à M mede Lucenay.»

– Quel bonheur! Peut-être saurons-nous quelque chose par la duchesse, s’écria vivement M med’Harville. Puis elle reprit avec un soupir: Mais, ignorant le nom de cette femme, comment la désigner à M mede Lucenay?

– Il faudra lui demander si elle ne connaît pas une veuve, jeune encore, d’une physionomie distinguée, et dont la fille, âgée de seize ou dix-sept ans, se nomme Claire… Je me souviens du nom.

– Le nom de ma fille! Il me semble que c’est un motif de plus de s’intéresser à ces infortunées.

– J’oubliais de vous dire que le frère de cette veuve s’est suicidé il y a quelques mois.

– Si M mede Lucenay connaît cette famille, reprit M med’Harville en réfléchissant, de tels renseignements suffiront pour la mettre sur la voie; dans ce cas encore, le triste genre de mort de ce malheureux aura dû frapper la duchesse. Mon Dieu! que j’ai hâte d’aller la voir! Je lui écrirai un mot ce soir pour avoir la certitude de la rencontrer demain matin. Quelles peuvent être ces femmes? D’après ce que vous savez d’elles, monseigneur, elles paraissent appartenir à une classe distinguée de la société… Et se voir réduites à une telle détresse!… Ah! pour elles la misère doit être doublement affreuse.

– Et cela par la volerie d’un notaire, abominable coquin dont je savais déjà d’autres méfaits… un certain Jacques Ferrand.

– Le notaire de mon mari! s’écria Clémence, le notaire de ma belle-mère! Mais vous vous trompez, monseigneur; on le regarde comme le plus honnête homme du monde.

– J’ai les preuves du contraire… Mais veuillez ne dire à personne mes doutes ou plutôt mes certitudes au sujet de ce misérable; il est aussi adroit que criminel, et, pour le démasquer, j’ai besoin qu’il croie encore quelques jours à l’impunité. Oui, c’est lui qui a dépouillé ces infortunées, en niant un dépôt qui, selon toute apparence, lui avait été remis par le frère de cette veuve.

– Et cette somme?

– Était toutes leurs ressources!

– Oh! voilà de ces crimes…

– De ces crimes, s’écria Rodolphe, de ces crimes que rien n’excuse, ni le besoin, ni la passion… Souvent la faim pousse au vol, la vengeance au meurtre… Mais ce notaire déjà riche, mais cet homme revêtu par la société d’un caractère presque sacerdotal, d’un caractère qui impose, qui force la confiance… cet homme est poussé au crime, lui, par une cupidité froide et implacable. L’assassin ne vous tue qu’une fois… et vite… avec son couteau; lui vous tue lentement, par toutes les formules du désespoir et de la misère où il vous plonge… Pour un homme comme ce Ferrand, le patrimoine de l’orphelin, les deniers du pauvre si laborieusement amassés… rien n’est sacré! Vous lui confiez de l’or, cet or le tente… il le vole. De riche et d’heureux, la volonté de cet homme vous fait mendiant et désolé!… À force de privations et de travaux, vous avez assuré le pain et l’abri de votre vieillesse… la volonté de cet homme arrache à votre vieillesse ce pain et cet abri…

«Ce n’est pas tout. Voyez les effrayantes conséquences de ces spoliations infâmes… Que cette veuve dont nous parlons, madame, meure de chagrin et de détresse, sa fille, jeune et belle, sans appui, sans ressource, habituée à l’aisance, inapte, par son éducation, à gagner sa vie, se trouve bientôt entre le déshonneur et la faim! Qu’elle s’égare, qu’elle succombe… la voilà perdue, avilie, déshonorée!… Par sa spoliation, Jacques Ferrand est donc cause de la mort de la mère, de la prostitution de la fille!… Il a tué le corps de l’une, tué l’âme de l’autre; et cela, encore une fois, non pas tout d’un coup, comme les autres homicides, mais avec lenteur et cruauté.

Clémence n’avait pas encore entendu Rodolphe parler avec autant d’indignation et d’amertume; elle l’écoutait en silence, frappée de ces paroles d’une éloquence sans doute morose, mais qui révélaient une haine vigoureuse contre le mal.

– Pardon, madame, lui dit Rodolphe après quelques instants de silence, je n’ai pu contenir mon indignation en songeant aux malheurs horribles qui pourraient atteindre vos futures protégées… Ah! croyez-moi, on n’exagère jamais les conséquences qu’entraînent souvent la ruine et la misère.

– Oh! merci, au contraire, monseigneur, d’avoir, par ces terribles paroles, encore augmenté, s’il est possible, la tendre pitié que m’inspire cette mère infortunée. Hélas! c’est surtout pour sa fille qu’elle doit souffrir… Oh! c’est affreux… Mais nous les sauverons, nous assurerons leur avenir, n’est-ce pas, monseigneur! Dieu merci, je suis riche; pas autant que je le voudrais, maintenant que j’entrevois un nouvel usage de la richesse; mais, s’il le faut, je m’adresserai à M. d’Harville, je le rendrai si heureux qu’il ne pourra se refuser à aucun de mes nouveaux caprices, et je prévois que j’en aurai beaucoup de ce genre. Nos protégées sont fières, m’avez-vous dit, monseigneur; je les en aime davantage; la fierté dans l’infortune prouve toujours une âme élevée… Je trouverai le moyen de les sauver sans qu’elles croient devoir mes secours à un bienfait… Cela sera difficile… tant mieux! Oh! j’ai déjà mon projet; vous verrez, monseigneur… vous verrez que l’adresse et la finesse ne me manqueront pas.

– J’entrevois déjà les combinaisons les plus machiavéliques, dit Rodolphe en souriant.

– Mais il faut d’abord les découvrir. Que j’ai hâte d’être à demain! En sortant de chez M mede Lucenay, j’irai à leur ancienne demeure, j’interrogerai leurs voisins, je verrai par moi-même, je demanderai des renseignements à tout le monde. Je me compromettrai s’il le faut! Je serais si fière d’obtenir par moi-même et par moi seule le résultat que je désire… Oh! j’y parviendrai… cette aventure est si touchante! Pauvres femmes! Il me semble que je m’intéresse encore davantage à elles quand je songe à ma fille.

Rodolphe, ému de ce charitable empressement, souriait avec mélancolie en voyant cette femme de vingt ans, si belle, si aimante, tâchant d’oublier dans de nobles distractions les malheurs domestiques qui la frappaient; les yeux de Clémence brillaient d’un vif éclat, ses joues étaient légèrement colorées, l’animation de son geste, de sa parole, donnait un nouvel attrait à sa ravissante physionomie.

II Le piège

M med’Harville s’aperçut que Rodolphe la contemplait en silence. Elle rougit, baissa les yeux, puis, les relevant avec une confusion charmante, elle lui dit:

– Vous riez de mon exaltation, monseigneur! C’est que je suis impatiente de goûter ces douces joies qui vont animer ma vie, jusqu’à présent triste et inutile. Tel n’était pas sans doute le sort que j’avais rêvé… Il est un sentiment, un bonheur, le plus vif de tous… que je ne dois jamais connaître. Quoique bien jeune encore, il me faut y renoncer!… ajouta Clémence avec un soupir contraint. Puis elle reprit: Mais enfin, grâce à vous, mon sauveur, toujours grâce à vous, je me serai créé d’autres intérêts; la charité remplacera l’amour. J’ai déjà dû à vos conseils de si touchantes émotions! Vos paroles, monseigneur, ont tant d’influence sur moi!… Plus je médite, plus j’approfondis vos idées, plus je les trouve justes, grandes, fécondes. Puis, quand je songe que, non content de prendre en commisération des peines qui devraient vous être indifférentes, vous me donnez encore les avis les plus salutaires, en me guidant pas à pas dans cette voie nouvelle que vous avez ouverte à un pauvre cœur chagrin et abattu… oh! monseigneur, quel trésor de bonté renferme donc votre âme? Où avez-vous puisé tant de généreuse pitié?

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