Les Mille Et Une Nuits Tome II

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Il ouvrit la première porte et entra dans une grande cour, où il rencontra la dame qui venait au-devant de lui; elle voulut se jeter à ses pieds pour mieux lui marquer sa reconnaissance, mais il l’en empêcha. Elle loua sa valeur et l’éleva au-dessus de tous les héros du monde. Il répondit à ses compliments, et comme elle lui parut encore plus aimable de près que de loin, je ne sais si elle sentait plus de joie de se voir délivrée de l’affreux péril où elle avait été, que lui d’avoir rendu cet important service à une si belle personne.

Leurs discourt furent interrompus par des cris et des gémissements. «Qu’entends-je? s’écria Codadad. D’où partent ces voix pitoyables qui frappent nos oreilles? – Seigneur, dit la dame en lui montrant du doigt une porte basse qui était dans la cour, elles viennent de cet endroit. Il y a là je ne sais combien de malheureux que leur étoile a fait tomber entre les mains du nègre. Ils sont tous enchaînés, et chaque jour ce monstre en tirait un pour le manger.

«- C’est un surcroît de joie pour moi, reprit le jeune prince, d’apprendre que ma victoire sauve la vie à ces infortunés. Venez, madame, venez partager avec moi le plaisir de les mettre en liberté. Vous pouvez juger par vous-même de la satisfaction que nous allons leur causer.» À ces mots, ils s’avancèrent vers la porte du cachot. À mesure qu’ils en approchaient, ils entendaient plus distinctement les plaintes des prisonniers. Codadad en était pénétré. Impatient de terminer leurs peines, il met promptement une de ses clefs dans la serrure. D’abord il ne mit pas celle qu’il fallait; il en prend une autre, et au bruit qu’il fait, tous ces malheureux, persuadés que c’est le nègre qui vient, selon sa coutume, leur apporter à manger, et en même temps se saisir d’un de leurs compagnons, redoublent leurs cris et leurs gémissements. On entendait des voix lamentables qui semblaient sortir du centre de la terre.

Cependant le prince ouvrit la porte et trouva un escalier assez raide par où il descendit dans une vaste et profonde cave qui recevait un faible jour par un soupirail, et où il y avait plus de cent personnes attachées à des pieux, les mains liées. «Infortunés voyageurs, leur dit-il, misérables victimes, qui n’attendez que le moment d’une mort cruelle, rendez grâce au ciel qui vous délivre aujourd’hui par le secours de mon bras. J’ai tué l’horrible nègre dont vous deviez être la proie, et je viens briser vos fers.» Les prisonniers n’eurent pas sitôt entendu ces paroles, qu’ils poussèrent tous ensemble un cri mêlé de surprise et de joie. Codadad et la dame commencèrent à les délier, et à mesure qu’ils les déliaient, ceux qui se voyaient débarrassés de leurs chaînes aidaient à défaire celles des autres: de manière qu’en peu de temps ils furent tous en liberté.

Alors ils se mirent à genoux, et après avoir remercié Codadad de ce qu’il venait de faire pour eux, ils sortirent de la cave, et quand ils furent dans la cour, de quel étonnement fut frappé le prince de voir parmi ces prisonniers ses frères qu’il cherchait, et qu’il n’espérait plus rencontrer! «Ah! princes, s’écria-t-il en les apercevant, ne me trompé-je point? est-ce vous en effet que je vois? Puis-je me flatter que je pourrai vous rendre au roi votre père, qui est inconsolable de vous avoir perdus? Mais n’en aura-t-il pas quelqu’un à pleurer? Êtes-vous tous en vie? Hélas! la mort d’un seul d’entre vous suffit pour empoisonner la joie que je sens de vous avoir sauvés!»

Les quarante-neuf princes se firent tous reconnaître à Codadad, qui les embrassa l’un après l’autre, et leur apprit l’inquiétude que leur absence causait au roi. Ils donnèrent à leur libérateur toutes les louanges qu’il méritait, aussi bien que les autres prisonniers, qui ne pouvaient trouver de termes assez forts à leur gré pour lui témoigner toute la reconnaissance dont ils se sentaient pénétrés. Codadad fit ensuite avec eux la visite du château, où il y avait des richesses immenses, des toiles fines, des brocarts d’or, des tapis de Perse, des satins de la Chine, et une infinité d’autres marchandises que le Nègre avait prises aux caravanes qu’il avait pillées, et dont la plus grande partie appartenait aux prisonniers que Codadad venait de délivrer. Chacun reconnut son bien et le réclama. Le prince leur fit prendre leurs ballots, et partagea même entre eux le reste des marchandises. Puis il leur dit: «Comment ferez-vous pour porter vos étoffes? Nous sommes ici dans un désert, et il n’y a pas d’apparence que vous trouviez des chevaux. – Seigneur, répondit un des prisonniers, le nègre nous a volé nos chameaux avec nos marchandises, peut-être sont-ils dans les écuries de ce château. – Cela n’est pas impossible, reprit Codadad, il faut nous en éclaircir.» En même temps ils allèrent aux écuries, où non-seulement ils aperçurent les chameaux des marchands, mais même les chevaux des fils du roi de Harran, ce qui les combla tous de joie. Il y avait dans les écuries quelques esclaves noirs, qui, voyant tous les prisonniers délivrés, et jugeant par-là que le nègre avait été tué, prirent l’épouvante, et la fuite par des détours qui leur étaient connus. On ne songea point à les poursuivre. Tous les marchands, ravis d’avoir recouvré leurs chameaux et leurs marchandises avec leur liberté, se disposèrent à partir; mais avant leur départ, ils firent de nouveaux remerciements à leur libérateur.

Quand ils furent partis, Codadad, s’adressant à la dame, lui dit: «En quels lieux, madame, souhaitez-vous d’aller? Où tendaient vos pas lorsque vous avez été surprise par le nègre? Je prétends vous conduire jusqu’à l’endroit que vous avez choisi pour retraite, et je ne doute point que ces princes ne soient tous dans la même résolution.» Les fils du roi de Harran protestèrent à la dame qu’ils ne la quitteraient point qu’ils ne l’eussent rendue à ses parents.

«Prince, lui dit-elle, je suis d’un pays trop éloigné d’ici, et, outre que ce serait abuser de votre générosité que de vous faire faire tant de chemin, je vous avouerai que je suis pour jamais éloignée de ma patrie. Je vous ai dit tantôt que j’étais une dame du Caire; mais après les bontés que vous me témoignez et l’obligation que je vous ai, seigneur, ajouta-t-elle en regardant Codadad, j’aurais mauvaise grâce à vous déguiser la vérité. Je suis fille de roi. Un usurpateur s’est emparé du trône de mon père après lui avoir ôté la vie, et pour conserver la mienne j’ai été obligée d’avoir recours à la fuite.» À cet aveu, Codadad et ses frères prièrent la princesse de leur conter son histoire, en l’assurant qu’ils prenaient toute la part possible à ses malheurs, et qu’ils étaient disposés à ne rien épargner pour la rendre plus heureuse. Après les avoir remerciés des nouvelles protestations de service qu’ils lui faisaient, elle ne put se dispenser de satisfaire leur curiosité, et elle commença de cette sorte le récit de ses aventures:

HISTOIRE DE LA PRINCESSE DE DERYABAR.

«Il y a dans une île une grande ville appelée Deryabar; elle a été longtemps gouvernée par un roi puissant, magnifique et vertueux. Ce prince n’avait point d’enfants, et cela seul manquait à son bonheur. Il adressait sans cesse des prières au ciel, mais le ciel ne les exauça qu’à demi, car la reine sa femme, après une longue attente, ne mit au monde qu’une fille.

«Je suis cette malheureuse princesse. Mon père eut plus de chagrin que de joie de ma naissance; mais il se soumit à la volonté de Dieu. Il me fit élever avec tout le soin imaginable, résolu, puisqu’il n’avait point de fils, à m’apprendre l’art de régner et à me faire occuper sa place après lui.

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