Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Le prince Alasnam se reposa quelques jours chez Mobarec; ensuite il lui dit: «Partons pour Bagdad; allons-y chercher une fille pour le roi des génies. – Hé! ne sommes-nous pas au grand Caire? répondit Mobarec. N’y trouverons-nous pas bien de belles filles? – Vous avez raison, reprit le prince; mais comment ferons-nous pour découvrir les endroits où elles sont? – Ne vous mettez point en peine de cela, seigneur, répliqua Mobarec. Je connais une vieille femme fort adroite; je la veux charger de cet emploi: elle s’en acquittera bien.»
Effectivement, la vieille eut l’adresse de faire voir au prince un grand nombre de très-belles filles de quinze ans; mais lorsque, après les avoir regardées, il venait à consulter son miroir, la fatale pierre de touche de leur vertu, la glace, se ternissait toujours. Toutes les filles de la cour et de la ville qui se trouvèrent dans leur quinzième année subirent l’examen l’une après l’autre, et jamais la glace ne se conserva pure et nette.
Quand ils virent qu’ils ne pouvaient rencontrer de filles chastes au Caire, ils allèrent à Bagdad. Ils louèrent un palais magnifique dans un des plus beaux quartiers de la ville. Ils commencèrent à faire bonne chère. Ils tenaient table ouverte, et après que tout le monde avait mangé dans le palais, on portait les restes aux derviches, qui par-là subsistaient commodément.
Or, il y avait dans le quartier un iman appelé Boubekir Muezin. C’était un homme vain, fier et envieux. Il haïssait les gens riches, seulement parce qu’il était pauvre. Sa misère l’aigrissait contre la prospérité de son prochain. Il entendit parler de Zeyn-Alasnam et de l’abondance qui régnait chez lui. Il ne lui en fallut pas davantage pour prendre ce prince en aversion. Il poussa même la chose si loin, qu’un jour, dans sa mosquée, il dit au peuple après la prière du soir: «Ô mes frères! j’ai ouï dire qu’il est venu loger dans notre quartier un étranger qui dépense tous les jours des sommes immenses. Que sait-on? cet inconnu est peut-être un scélérat qui aura volé dans son pays des biens considérables, et il vient dans cette grande ville se donner du bon temps. Prenons-y garde, mes frères. Si le calife apprend qu’il y a un homme de cette sorte dans notre quartier, il est à craindre qu’il ne nous punisse de ne l’en avoir pas averti. Pour moi, je vous déclare que je m’en lave les mains, et que s’il en arrive quelque accident, ce ne sera pas ma faute.» Le peuple, qui se laisse aisément persuader, cria tout d’une voix à Boubekir: «C’est votre affaire, docteur. Faites savoir cela au conseil.» Alors l’iman, satisfait, se retira chez lui, et se mit à composer un mémoire, résolu à le présenter le lendemain au calife.
Mais Mobarec, qui avait été à la prière et qui avait entendu comme les autres le discours du docteur, mit cinq cents sequins d’or dans un mouchoir, fit un paquet de plusieurs étoffes de soie et s’en alla chez Boubekir. Le docteur lui demanda d’un ton brusque ce qu’il souhaitait. «Ô docteur! lui répond Mobarec d’un air doux, et lui mettant entre les mains l’or et les étoffes, je suis votre voisin et votre serviteur. Je viens de la part du prince Zeyn, qui demeure en ce quartier. Il a entendu parler de votre mérite, et il m’a chargé de vous venir dire qu’il souhaitait de faire connaissance avec vous. En attendant, il vous prie de recevoir ce petit présent.» Boubekir fut transporté de joie et répondit à Mobarec: «De grâce, seigneur, demandez bien pardon au prince pour moi. Je suis tout honteux de ne l’avoir point encore été voir, mais je réparerai ma faute, et dès demain j’irai lui rendre mes devoirs.»
En effet, le jour suivant, après la prière du matin, il dit au peuple: «Sachez, mes frères, qu’il n’y a personne qui n’ait ses ennemis. L’envie attaque principalement ceux qui ont de grands biens. L’étranger dont je vous parlais hier au soir n’est point un méchant homme, comme quelques gens malintentionnés me l’ont voulu faire accroire. C’est un jeune prince qui a mille vertus. Gardons-nous bien d’en aller faire quelque mauvais rapport au calife!»
Boubekir, par ce discours, ayant effacé de l’esprit du peuple l’opinion qu’il avait donnée de Zeyn le soir précédent, s’en retourna chez lui. Il prit ses habits de cérémonie et alla voir ce jeune prince, qui le reçut très-agréablement. Après plusieurs compliments de part et d’autre, Boubekir dit au prince: «Seigneur, vous proposez-vous d’être longtemps à Bagdad? – J’y demeurerai, lui répondit Zeyn, jusqu’à ce que j’aie trouvé une fille qui soit dans sa quinzième année, qui soit parfaitement belle, et si chaste qu’elle n’ait jamais connu d’homme ni souhaité d’en connaître. – Vous cherchez une chose assez rare, répliqua l’iman, et je craindrais fort que votre recherche ne fût inutile si je ne savais pas où il y a une fille de ce caractère-là. Son père a été vizir autrefois, mais il a quitté la cour, et vit depuis longtemps dans une maison écartée, où il se donne tout entier à l’éducation de sa fille. Je vais, seigneur, si vous voulez, la lui demander pour vous. Je ne doute pas qu’il ne soit ravi d’avoir un gendre de votre naissance. – N’allons pas si vite, repartit le prince. Je n’épouserai point cette fille que je ne sache auparavant si elle me convient. Pour sa beauté, je puis m’en fier à vous; mais à l’égard de sa vertu, quelles assurances m’en pouvez-vous donner? – Hé! quelles assurances en voulez-vous avoir? dit Boubekir. – Il faut que je la voie en face, répondit Zeyn, je n’en veux pas davantage pour me déterminer. – Vous vous connaissez donc bien en physionomies? reprit l’iman en souriant. Hé bien, venez avec moi chez son père, je le prierai de vous la laisser voir un moment en sa présence.»
Muezin conduisit le prince chez le vizir, qui ne fut pas plutôt instruit de la naissance et du dessein de Zeyn, qu’il fit venir sa fille et lui ordonna d’ôter son voile. Jamais une beauté si parfaite et si piquante ne s’était présentée aux yeux du jeune roi de Balsora. Il en demeura surpris. Dès qu’il put éprouver si cette fille était aussi chaste que belle, il tira son miroir, et la glace se conserva pure et nette.
Quand il vit qu’il avait enfin trouvé une personne telle qu’il la souhaitait, il pria le vizir de la lui accorder. Aussitôt on envoya chercher le cadi, qui vint. On fit le contrat et la prière du mariage. Après cette cérémonie, Zeyn mena le vizir en sa maison, où il le régala magnifiquement et lui fit des présents considérables. Ensuite il envoya une infinité de joyaux à la mariée par Mobarec, qui la lui amena chez lui, où les noces furent célébrées avec toute la pompe qui convenait au rang de Zeyn. Quand tout le monde se fut retiré, Mobarec dit à son maître: «Allons, seigneur, ne demeurons pas plus longtemps à Bagdad. Reprenons le chemin du Caire. Souvenez-vous de la promesse que vous avez faite au roi des génies. – Partons, répondit le prince, il faut que je m’en acquitte avec fidélité. Je vous avouerai pourtant, mon cher Mobarec, que si j’obéis au roi des génies, ce n’est pas sans violence. La personne que je viens d’épouser est charmante, et je suis tenté de l’emmener à Balsora pour la placer sur le trône. – Ah! seigneur, répliqua Mobarec, gardez-vous de céder à votre envie. Rendez-vous maître de vos passions, et quelque chose qu’il vous en puisse coûter, tenez parole au roi des génies. – Hé bien! Mobarec, dit le prince, ayez donc soin de me cacher cette aimable fille; que jamais elle ne s’offre à mes yeux. Peut-être même ne l’ai-je que trop vue.»
Mobarec fit faire les préparatifs du départ: ils retournèrent au Caire, et de là prirent la route de l’île du roi des génies. Lorsqu’ils y furent, la fille, qui avait fait le voyage en litière et que le prince n’avait point vue depuis le jour des noces, dit à Mobarec: «En quels lieux sommes-nous? Serons-nous bientôt dans les états du prince mon mari? – Madame, répondit Mobarec, il est temps de vous détromper. Le prince Zeyn ne vous a épousée que pour vous tirer du sein de votre père.
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