Les Mille Et Une Nuits Tome II
Здесь есть возможность читать онлайн «Les Mille Et Une Nuits Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Сказка, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Les Mille Et Une Nuits Tome II
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Les Mille Et Une Nuits Tome II: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mille Et Une Nuits Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Les Mille Et Une Nuits Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mille Et Une Nuits Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Il était monté sur un cheval blanc qui avait une bride et des fers d’or, une selle avec une housse de satin bleu toute parsemée de perles. Il avait un sabre dont la poignée était d’un seul diamant, et le fourreau de bois de sandal tout garni d’émeraudes et de rubis. Il portait sur ses épaules son carquois et son arc, et dans cet équipage, qui relevait merveilleusement sa bonne mine, il arriva dans la ville de Harran. Il trouva bientôt le moyen de se faire présenter au roi, qui, charmé de sa beauté, de sa taille avantageuse, ou peut-être entraîné par la force du sang, lui fit un accueil favorable et lui demanda son nom et sa qualité. «Sire, répondit Codadad, je suis fils d’un émir du Caire. Le désir de voyager m’a fait quitter ma patrie, et comme j’ai appris en passant par vos états que vous étiez en guerre avec quelques-uns de vos voisins, je suis venu dans votre cour pour offrir mon bras à Votre Majesté.» Le roi l’accabla de caresses et lui donna de l’emploi dans ses troupes.
Ce jeune prince ne tarda guère à faire remarquer sa valeur. Il s’attira l’estime des officiers, excita l’admiration des soldats, et comme il n’avait pas moins d’esprit que de courage, il gagna si bien les bonnes grâces du roi qu’il devint bientôt son favori. Tous les jours les ministres et les autres courtisans ne manquaient pas d’aller voir Codadad, et ils recherchaient avec autant d’empressement son amitié qu’ils négligeaient celle des autres fils du roi. Ces jeunes princes ne purent s’en apercevoir sans chagrin, et s’en prenant à l’étranger, ils conçurent tous pour lui une extrême haine. Cependant le roi, l’aimant de plus en plus tous les jours, ne se lassait point de lui donner des marques de son affection. Il le voulait avoir sans cesse auprès de lui. Il admirait ses discours pleins d’esprit et de sagesse, et pour faire voir jusqu’à quel point il le croyait sage et prudent, il lui confia la conduite des autres princes, quoiqu’il fût de leur âge; de manière que voilà Codadad gouverneur de ses frères.
Cela ne fit qu’irriter leur haine. «Comment donc, dirent-ils, le roi ne se contente pas d’aimer un étranger plus que nous, il veut qu’il soit encore notre gouverneur, et que nous ne fassions rien sans sa permission! C’est ce que nous ne devons point souffrir. Il faut nous défaire de cet étranger. – Nous n’avons, disait l’un, qu’à l’aller chercher tous ensemble et le faire tomber sous nos coups. – Non, non, disait l’autre, gardons-nous bien de nous l’immoler nous-mêmes. Sa mort nous rendrait odieux au roi, qui, pour nous en punir, nous déclarerait tous indignes de régner. Perdons l’étranger adroitement. Demandons-lui permission d’aller à la chasse, et quand nous serons loin de ce palais, nous prendrons le chemin de quelque ville où nous irons passer quelque temps. Notre absence étonnera le roi, qui, ne nous voyant pas revenir, perdra patience et fera peut-être mourir l’étranger. Il le chassera du moins de sa cour pour nous avoir permis de sortir du palais.»
Tous les princes applaudirent à cet artifice. Ils vont trouver Codadad et le prient de leur permettre d’aller prendre le divertissement de la chasse, en lui promettant de revenir le même jour. Le fils de Pirouzé donna dans le piège, il accorda la permission que ses frères lui demandaient. Ils partirent et ne revinrent point. Il y avait déjà trois jours qu’ils étaient absents lorsque le roi dit à Codadad: «Où sont les princes? Il y a longtemps que je ne les ai vus. – Sire, répondit-il après avoir fait une profonde révérence, ils sont à la chasse depuis trois jours. Ils m’avaient pourtant promis qu’ils reviendraient plus tôt.» Le roi devint inquiet, et son inquiétude augmenta lorsqu’il vit que le lendemain les princes ne paraissaient point encore. Il ne put retenir sa colère: «Imprudent étranger, dit-il à Codadad, devais-tu laisser partir mes fils sans les accompagner? Est-ce ainsi que tu t’acquittes de l’emploi dont je t’ai chargé? Va les chercher tout à l’heure et me les amène, autrement ta perte est assurée.»
Ces paroles glacèrent d’effroi le malheureux fils de Pirouzé. Il se revêtit de ses armes, monta promptement à cheval. Il sort de la ville comme un berger qui a perdu son troupeau, il cherche partout ses frères dans la campagne, il s’informe dans tous les villages si on ne les a point vus, et n’en apprenant aucune nouvelle, il s’abandonne à la plus vive douleur. «Ah! mes frères, s’écria-t-il, qu’êtes-vous devenus? Seriez-vous au pouvoir de nos ennemis? Ne serais-je venu à la cour de Harran que pour causer au roi un déplaisir si sensible?» Il était inconsolable d’avoir permis aux princes d’aller à la chasse ou de ne les avoir pas accompagnés.
Après quelques jours employés à une recherche vaine, il arriva dans une plaine d’une étendue prodigieuse, au milieu de laquelle il y avait un palais bâti de marbre noir. Il s’en approche, et voit à une fenêtre une dame parfaitement belle, mais parée de sa seule beauté, car elle avait les cheveux épars, des habits déchirés, et l’on remarquait sur son visage toutes les marques d’une profonde affliction. Sitôt qu’elle aperçut Codadad et qu’elle jugea qu’il pouvait l’entendre, elle lui adressa ces paroles: «Ô jeune homme! éloigne-toi de ce palais funeste, ou bien tu te verras bientôt en la puissance du monstre qui l’habite. Un nègre qui ne se repaît que de sang humain fait ici sa demeure. Il arrête toutes les personnes que leur mauvaise fortune fait passer par cette plaine, et il les enferme dans de sombres cachots d’où il ne les tire que pour les dévorer.
«- Madame, lui répondit Codadad, apprenez-moi qui vous êtes, et ne vous mettez point en peine du reste. – Je suis une fille de qualité du Caire, repartit la dame; je passais hier près de ce château pour aller à Bagdad, et je rencontrai le nègre, qui tua tous mes domestiques et m’amena ici. Je voudrais n’avoir rien à craindre que la mort; mais pour comble d’infortune, ce monstre veut que j’aie de la complaisance pour lui, et si demain je ne me rends sans effort à sa brutalité, je dois m’attendre à la dernière violence. Encore une fois, poursuivit-elle, sauve-toi; le nègre va bientôt revenir. Il est sorti pour aller poursuivre quelques voyageurs qu’il a remarqués de loin dans la plaine. Tu n’as pas de temps à perdre, et je ne sais pas même si par une prompte fuite tu pourras lui échapper.»
Elle n’eut pas achevé ces mots que le nègre parut. C’était un homme d’une grandeur démesurée et d’une mine effroyable. Il montait un puissant cheval de Tartarie, et portait un cimeterre si large et si pesant que lui seul pouvait s’en servir. Le prince, l’ayant aperçu, fut étonné de sa taille monstrueuse. Il s’adressa au ciel pour le prier de lui être favorable; ensuite il tira son sabre et attendit de pied ferme le nègre, qui, méprisant un si faible ennemi, le somma de se rendre sans combattre; mais Codadad fit connaître par sa contenance qu’il voulait défendre sa vie, car il s’approcha de lui et le frappa rudement au genou. Le nègre, se sentant blessé, pousse un cri si effroyable que toute la plaine en retentit. Il devient furieux, il écume de rage; il se lève sur ses étriers et veut frapper à son tour Codadad de son redoutable cimeterre. Le coup fut porté avec tant de raideur que c’était fait du jeune prince s’il n’eût pas eu l’adresse de l’éviter en faisant faire un mouvement à son cheval. Le cimeterre fit dans l’air un horrible sifflement. Alors, avant que le nègre eût le temps de porter un second coup, Codadad lui en déchargea un sur le bras droit avec tant de force qu’il le lui coupa. Le terrible cimeterre tomba avec la main qui le soutenait, et le nègre, cédant à la violence du coup, vida les étriers et fit retentir la terre du bruit de sa chute. En même temps le prince descendit de cheval, se jeta sur son ennemi et lui coupa la tête. En ce moment, la dame, dont les yeux avaient été témoins de ce combat, et qui faisait encore au ciel des vœux pour ce jeune héros qu’elle admirait, fit un cri de joie, et dit à Codadad: «Prince, car la pénible victoire que vous venez de remporter me persuade, aussi bien que votre air noble, que vous ne devez pas être d’une condition commune, achevez votre ouvrage: le nègre a les clefs de ce château; prenez-les et venez me tirer de prison.» Le prince fouilla dans les poches du misérable qui était étendu sur la poussière et y trouva plusieurs clefs.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Les Mille Et Une Nuits Tome II»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mille Et Une Nuits Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Les Mille Et Une Nuits Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.