Les Mille Et Une Nuits Tome II
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«Ce n’est point pour vous rendre souveraine de Balsora qu’il vous a donné sa foi: c’est pour vous donner au roi des génies, qui lui a demandé une fille de votre caractère.» À ces mots, elle se mit à pleurer amèrement, ce qui attendrit fort le prince et Mobarec. «Ayez pitié de moi! leur disait-elle. Je suis une étrangère. Vous répondrez devant Dieu de la trahison que vous m’avez faite.»
Ses larmes et ses plaintes furent inutiles. On la présenta au roi des génies, qui, après l’avoir regardée avec attention, dit à Zeyn: «Prince, je suis content de vous. La fille que vous avez amenée est charmante et chaste, et l’effort que vous avez fait pour me tenir parole m’est agréable. Retournez dans vos états, et quand vous entrerez dans la chambre souterraine où sont les huit statues, vous y trouverez la neuvième que je vous ai promise. Je vais l’y faire transporter par mes génies.» Zeyn remercia le roi, et reprit la route du Caire avec Mobarec; mais il ne demeura pas longtemps dans cette ville. L’impatience de revoir la neuvième statue lui fit précipiter son départ. Cependant il ne laissait pas de penser souvent à la fille qu’il avait épousée, et se reprochant la tromperie qu’il lui avait faite, il se regardait comme la cause et l’instrument de son malheur. «Hélas! disait-il en lui-même, je l’ai enlevée aux tendresses de son père pour la sacrifier à un génie. Ô beauté sans pareille! vous méritiez un meilleur sort!»
Le prince Zeyn, occupé de ces pensées, arriva enfin à Balsora, où ses sujets, charmés de son retour, firent de grandes réjouissances. Il alla d’abord rendre compte de son voyage à la reine sa mère, qui fut ravie d’apprendre qu’il avait obtenu la neuvième statue. «Allons, mon fils, dit-elle, allons la voir, car elle est sans doute dans le souterrain, puisque le roi des génies vous a dit que vous l’y trouveriez.» Le jeune roi et sa mère, tous deux pleins d’impatience de voir cette statue merveilleuse, descendirent dans le souterrain et entrèrent dans la chambre des statues; mais quelle fut leur surprise lorsque, au lieu d’une statue de diamant, ils aperçurent sur le neuvième piédestal une fille parfaitement belle que le prince reconnut pour celle qu’il avait conduite dans l’île des génies! «Prince, lui dit la jeune fille, vous êtes fort étonné de me voir ici. Vous vous attendiez à trouver quelque chose de plus précieux que moi, et je ne doute point qu’en ce moment vous ne vous repentiez d’avoir pris tant de peine. Vous vous proposiez une plus belle récompense. – Non, madame, répondit Zeyn, le ciel m’est témoin que j’ai plus d’une fois pensé manquer de foi au roi des génies pour vous conserver à moi. De quelque prix que puisse être une statue de diamant, vaut-elle le plaisir de vous posséder? Je vous aime mieux que tous les diamants et toutes les richesses du monde.»
Dans le temps qu’il achevait de parler, on entendit un coup de tonnerre qui fit trembler le souterrain. La mère de Zeyn en fut épouvantée; mais le roi des génies, qui parut aussitôt, dissipa sa frayeur. «Madame, lui dit-il, je protège et j’aime votre fils. J’ai voulu voir si à son âge il serait capable de dompter ses passions. Je sais bien que les charmes de cette jeune personne l’ont frappé, et qu’il n’a pas exactement tenu la promesse qu’il m’avait faite de ne point souhaiter sa possession; mais je connais trop la fragilité de la nature humaine pour m’en offenser, et je suis charmé de sa retenue. Voilà cette neuvième statue que je lui destinais; elle est plus rare et plus précieuse que les autres. Vivez, Zeyn, poursuivit-il en s’adressant au prince, vivez heureux avec cette jeune dame, c’est votre épouse; et si vous voulez qu’elle vous garde une foi pure et constante, aimez-la toujours, mais aimez-la uniquement. Ne lui donnez point de rivale, et je réponds de sa fidélité.» Le roi des génies disparut à ces paroles, et Zeyn, enchanté de la jeune dame, consomma son mariage dès le jour même, la fit proclamer reine de Balsora; et ces deux époux, toujours fidèles, toujours amoureux, passèrent ensemble un grand nombre d’années.
La sultane des Indes n’eut pas plutôt fini l’histoire du prince Zeyn-Alasnam, qu’elle demanda la permission d’en commencer une autre. Ce que Schahriar lui ayant accordé pour la prochaine nuit, parce que le jour allait bientôt paraître, cette princesse en fit le récit dans ces termes:
HISTOIRE DE CODADAD ET DE SES FRÈRES.
Ceux qui ont écrit l’histoire du royaume de Dyarbekir rapportent que dans la ville de Harran régnait autrefois un roi très-magnifique et très-puissant. Il n’aimait pas moins ses sujets qu’il en était aimé. Il avait mille vertus, et il ne lui manquait pour être parfaitement heureux que d’avoir un héritier. Quoiqu’il eût dans son sérail les plus belles femmes du monde, il ne pouvait avoir d’enfants. Il en demandait sans cesse au ciel, et une nuit, pendant qu’il goûtait la douceur du sommeil, un homme de bonne mine, ou plutôt un prophète, lui apparut et lui dit: «Tes prières sont exaucées; tu as enfin obtenu ce que tu désirais. Lève-toi aussitôt que tu seras éveillé, mets-toi en prière et fais deux génuflexions; après cela, va dans les jardins de ton palais, appelle ton jardinier et lui ordonne de t’apporter une grenade; manges-en autant de grains qu’il te plaira, et tes souhaits seront comblés.».
Le roi, se rappelant ce songe à son réveil, en rendit grâce au ciel. Il se leva, se mit en prière, fit deux génuflexions, puis il alla dans les jardins, où il prit cinquante grains de grenade qu’il compta l’un après l’autre et qu’il mangea. Il avait cinquante femmes qui partageaient son lit. Elles devinrent toutes grosses; mais il y en eut une, nommée Pirouzé, dont la grossesse ne parut point. Il conçut de l’aversion pour cette dame et il voulait la faire mourir. «Sa stérilité, disait-il, est une marque certaine que le ciel ne trouve pas Pirouzé digne d’être mère d’un prince. Il faut que je purge le monde d’un objet odieux au Seigneur.» Il formait cette cruelle résolution, mais son vizir l’en détourna en lui représentant que toutes les femmes n’étaient pas du même tempérament, et qu’il n’était pas impossible que Pirouzé fût grosse, quoique sa grossesse ne se déclarât point encore. «Hé bien! reprit le roi, qu’elle vive, mais qu’elle sorte de ma cour, car je ne la puis souffrir. – Que Votre Majesté, répliqua le vizir, l’envoie chez le prince Samer, votre cousin.» Le roi goûta cet avis; il envoya Pirouzé à Samarie avec une lettre par laquelle il mandait à son cousin de la bien traiter, et, si elle était grosse, de lui donner avis de son accouchement.
Pirouzé ne fut pas arrivée en ce pays-là qu’on s’aperçut qu’elle était enceinte, et enfin elle accoucha d’un prince plus beau que le jour. Le prince de Samarie écrivit aussitôt au roi de Harran pour lui faire part de l’heureuse naissance de ce fils et l’en féliciter. Le roi en eut beaucoup de joie, et fit une réponse au prince Samer, conçue dans ces termes: «Mon cousin, toutes mes autres femmes ont mis aussi au monde chacune un prince, de sorte que nous avons ici un grand nombre d’enfants. Je vous prie d’élever celui de Pirouzé, de lui donner le nom de Codadad, et vous me l’enverrez quand je vous le manderai.»
Le prince de Samarie n’épargna rien pour l’éducation de son neveu. Il lui fit apprendre à monter à cheval, à tirer de l’arc, et toutes les autres choses qui conviennent aux fils des rois, si bien que Codadad, à dix-huit ans, pouvait passer pour un prodige. Ce jeune prince, se sentant un courage digne de sa naissance, dit un jour à sa mère: «Madame, je commence à m’ennuyer à Samarie. Je sens que j’aime la gloire: permettez-moi d’aller chercher les occasions d’en acquérir dans les périls de la guerre. Le roi de Harran, mon père, a des ennemis. Quelques princes de ses voisins veulent troubler son repos. Que ne m’appelle-t-il à son secours? Pourquoi me laisse-t-il dans l’enfance si longtemps? Ne devrais-je pas être déjà dans sa cour? Pendant que tous mes frères ont le bonheur de combattre à ses côtés, faut-il que je passe ici ma vie dans l’oisiveté? – Mon fils, lui répondit Pirouzé, je n’ai pas moins d’impatience que vous de voir votre nom fameux. Je voudrais que vous vous fussiez déjà signalé contre les ennemis du roi votre père, mais il faut attendre qu’il vous demande. – Non, madame, répliqua Codadad, je n’ai que trop attendu. Je meurs d’envie de voir le roi, et je suis tenté de lui aller offrir mes services comme un jeune inconnu. Il les acceptera sans demie, et je ne me découvrirai qu’après avoir fait mille actions glorieuses. Je veux mériter son estime avant qu’il me reconnaisse.» Pirouzé approuva cette généreuse résolution, et de peur que le prince Samer ne s’y opposât, Codadad, sans la lui communiquer, sortit un jour de Samarie comme pour aller à la chasse.
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