Les Mille Et Une Nuits Tome II

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La reine pria le roi son fils de la mener dans cet admirable souterrain, que le feu roi son mari avait fait faire si secrètement qu’elle n’en avait jamais ouï parler. Zeyn la conduisit au cabinet, l’aida à descendre l’escalier de marbre et la fit entrer dans la chambre où étaient les urnes. Elle regarda toutes choses d’un œil curieux, et remarqua dans un coin une petite urne de la même matière que les autres: le prince ne l’avait point encore aperçue. Il la prit, et, l’ayant ouverte, il trouva dedans une clef d’or. «Mon fils, dit alors la reine, cette clef enferme sans doute quelque nouveau trésor. Cherchons partout, voyons si nous ne découvrirons point à quel usage elle est destinée.»

Ils examinèrent la chambre avec une extrême attention et trouvèrent enfin une serrure au milieu d’un lambris. Ils jugèrent que c’était celle dont ils avaient la clef. Le roi en fit l’essai sur-le-champ. Aussitôt une porte s’ouvrit, et leur laissa voir une autre chambre au milieu de laquelle étaient neuf piédestaux d’or massif, dont huit soutenaient chacun une statue faite d’un seul diamant, et ces statues jetaient tant d’éclat que la chambre en était toute éclairée.

«Ô ciel! s’écria Zeyn tout surpris, où est-ce que mon père a pu trouver de si belles choses?» Le neuvième piédestal redoubla son étonnement, car il y avait dessus une pièce de satin blanc sur laquelle étaient écrits ces mots: «Ô mon cher fils! ces huit statues m’ont coûté beaucoup de peine à acquérir. Mais quoiqu’elles soient d’une grande beauté, sache qu’il y en a une neuvième au monde qui les surpasse. Elle vaut mieux toute seule que mille comme celles que tu vois. Si tu souhaites de t’en rendre possesseur, va dans la ville du Caire en Égypte. Il y a là un de mes anciens esclaves appelé Mobarec; tu n’auras nulle peine à le découvrir: la première personne que tu rencontreras t’enseignera sa demeure. Va le trouver, dis-lui tout ce qui t’est arrivé. Il te connaîtra pour mon fils et il te conduira jusqu’au lieu où est cette merveilleuse statue que tu acquerras avec le salut.»

Le prince, après avoir lu ces paroles, dit à la reine: «Je ne veux point manquer cette neuvième statue. Il faut que ce soit une pièce bien rare, puisque celles-ci, toutes ensemble, ne la valent pas. Je vais partir pour le grand Caire. Je ne crois pas, madame, que vous combattiez ma résolution? – Non, mon fils, répondit la reine, je ne m’y oppose point. Vous êtes sans doute sous la protection de notre grand prophète, il ne permettra pas que vous périssiez dans ce voyage. Partez quand il vous plaira. Vos vizirs et moi nous gouvernerons bien l’état pendant votre absence.» Le prince fit préparer son équipage, mais il ne voulut mener avec lui qu’un petit nombre d’esclaves seulement.

Il ne lui arriva nul accident sur la route. Il se rendit au Caire, où il demanda des nouvelles de Mobarec. On lui dit que c’était un des plus riches citoyens de la ville; qu’il vivait en grand seigneur, et que sa maison était ouverte particulièrement aux étrangers. Zeyn s’y fit conduire. Il frappa à la porte. Un esclave ouvre et lui dit: «Que souhaitez-vous et qui êtes-vous? – Je suis étranger, répondit le prince. J’ai ouï parler de la générosité du seigneur Mobarec, et je viens loger chez lui.» L’esclave pria Zeyn d’attendre un moment, puis il alla dire cela à son maître, qui lui ordonna de faire entrer l’étranger. L’esclave revint à la porte, et dit au prince qu’il était le bienvenu.

Alors Zeyn entra, traversa une grande cour et passa dans une salle magnifiquement ornée, où Mobarec, qui l’attendait, le reçut fort civilement, et le remercia de l’honneur qu’il lui faisait de vouloir bien prendre un logement chez lui. Le prince, après avoir répondu à ce compliment, dit à Mobarec: «Je suis fils du feu roi de Balsora, et je m’appelle Zeyn Alasnam. – Ce roi, dit Mobarec, a été autrefois mon maître; mais, seigneur, je ne lui ai point connu de fils. Quel âge avez-vous? – J’ai vingt ans, répondit le prince. Combien y en a-t-il que vous avez quitté la cour de mon père? – Il y en a près de vingt-deux, dit Mobarec. Mais comment me persuaderez-vous que vous êtes son fils? – Mon père, repartit Zeyn, avait sous son cabinet un souterrain dans lequel j’ai trouvé quarante urnes de porphyre toutes pleines d’or. – Et quelle autre chose y a-t-il encore? répliqua Mobarec. – Il y a, dit le prince, neuf piédestaux d’or massif, sur huit desquels sont huit statues de diamant, et il y a sur le neuvième une pièce de satin blanc sur laquelle mon père a écrit ce qu’il faut que je fasse pour acquérir une nouvelle statue plus précieuse que les autres ensemble. Vous savez le lieu où est cette statue, parce qu’il est marqué sur le satin que vous m’y conduirez.»

Il n’eut pas plutôt achevé ces paroles que Mobarec se jeta à ses genoux, et lui baisant une de ses mains à plusieurs reprises: «Je rends grâces à Dieu, s’écria-t-il, de vous avoir fait venir ici. Je vous connais pour le fils du roi de Balsora. Si vous voulez aller au lieu où est la statue merveilleuse, je vous y mènerai. Mais il faut auparavant vous reposer ici quelques jours. Je donne aujourd’hui un festin aux grands du Caire. Nous étions à table lorsqu’on m’est venu avertir de votre arrivée. Dédaignerez-vous, seigneur, de venir vous réjouir avec nous? – Non, répondit Zeyn, je serai ravi d’être de votre festin.» Aussitôt Mobarec le conduisit sous un dôme où était la compagnie. Il le fit mettre à table et commença à le servir à genoux. Les grands du Caire en furent surpris. Ils se disaient tout bas les uns aux autres: «Eh! qui est donc cet étranger que Mobarec sert avec tant de respect?»

Après qu’ils eurent mangé, Mobarec prit la parole: «Grands du Caire, dit-il, ne soyez pas étonnés de m’avoir vu servir de cette sorte ce jeune étranger. Sachez que c’est le fils du roi de Balsora, mon maître. Son père m’acheta de ses propres deniers. Il est mort sans m’avoir donné la liberté. Ainsi je suis encore esclave, et par conséquent tous mes biens appartiennent de droit à ce jeune prince, son unique héritier.» Zeyn l’interrompit en cet endroit. «Ô Mobarec! lui dit-il, je déclare devant tous ces seigneurs que je vous affranchis dès ce moment, et que je retranche de mes biens votre personne avec tout ce que vous possédez. Voyez, outre cela, ce que vous souhaitez que je vous donne.» Mobarec, à ce discours, baisa la terre, et fit de grands remerciements au prince. Ensuite on apporta le vin. Ils en burent toute la journée, et sur le soir les présents furent distribués aux convives, qui se retirèrent.

Le lendemain, Zeyn dit à Mobarec: «J’ai pris assez de repos. Je ne suis point venu au Caire pour vivre dans les plaisirs. J’ai dessein d’avoir la neuvième statue. Il est temps que nous partions pour l’aller conquérir. – Seigneur, répondit Mobarec, je suis prêt à céder à votre envie, mais vous ne savez pas tous les dangers qu’il faut courir pour faire cette précieuse conquête. – Quelque péril qu’il y ait, répliqua le prince, j’ai résolu de l’entreprendre. J’y périrai où j’en viendrai à bout. Tout ce qui arrive, c’est Dieu qui le fait arriver. Accompagnez-moi seulement, et que votre fermeté soit égale à la mienne.»

Mobarec, le voyant déterminé à partir, appela ses domestiques, et leur ordonna d’apprêter les équipages. Ensuite le prince et lui firent l’ablution et la prière de précepte appelée Farz. Après quoi ils se mirent en chemin. Ils remarquèrent sur leur route une infinité de choses rares et merveilleuses. Ils marchèrent pendant plusieurs jours, au bout desquels, étant arrivés dans un séjour délicieux, ils descendirent de cheval. Alors Mobarec dit à tous les domestiques qui les suivaient: «Demeurez en cet endroit et gardez soigneusement les équipages jusqu’à notre retour.» Puis il dit à Zeyn: «Allons, seigneur, avançons-nous seuls. Nous sommes proches du lieu terrible où l’on garde la neuvième statue. Vous allez avoir besoin de votre courage.»

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