Gilles Legardinier - L'Exil des Anges

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Ils ne se connaissent pas, mais un même rêve leur a donné rendez-vous dans une mystérieuse chapelle des Highlands en Écosse. Valeria, Peter et Stefan ignorent qu'ils sont la preuve vivante d'une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire faite vingt ans plus tôt par deux scientifiques disparus. Une découverte que beaucoup voudraient s'approprier — à n'importe quel prix. Pour échapper à ceux qui les traquent, ils n'ont pas d'autre choix que de remonter à l'origine du secret dont ils sont les ultimes gardiens. Leurs souvenirs sont des sanctuaires. À eux d'en trouver les clés…
« Un thriller palpitant qui, après sa lecture, vous hante : impossible de ne pas repenser à l'intrigue si brillamment construite. »
Le Magazine des livres Cet ouvrage a reçu le prix SNCF du polar français 2010

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— Vous voyez que je suis de bonne volonté, déclara l’homme en noir. N’essayez pas de fuir, je ne veux pas avoir à vous tirer dans les jambes…

— Nous ne partirons pas, promit Peter en levant les mains.

— Vous savez, reprit leur attaquant — il hésita quelques instants avant de poursuivre — mon problème est simple : je dois découvrir très vite si nous sommes dans le même camp ou non.

— Mais de quoi parlez-vous ? demanda Valeria.

— Êtes-vous avec ceux qui me poursuivent et qui veulent la mallette ?

— Mais c’est vous qui nous l’avez prise ! On ne comprend rien à votre histoire, s’agaça la jeune femme.

L’homme les fixa en silence, puis pour lui-même, ajouta :

— Trop jeunes, trop sincères. Eux ne trembleraient pas.

Il avança d’un pas. D’un geste décidé, il ôta sa cagoule et s’éclaira le visage. Valeria porta ses mains à sa bouche.

— Le joggeur de la forêt ! s’exclama-t-elle.

— Je vous surveille depuis deux jours, précisa l’homme.

— Pourquoi ? s’enquit Peter.

— Parce que je ne savais pas si vous étiez de leur côté ou du mien. Vous aviez du matériel, vous saviez où chercher, je me suis dit que… Et puis il me fallait cette mallette.

— Et qu’est-ce qui pourrait vous convaincre que nous ne sommes pas avec ceux que vous redoutez ? interrogea Valeria.

— Vous paraissez aussi peu expérimentés que moi. Et puis eux n’ont jamais rêvé de la chapelle…

— Vous nous avez espionnés ! s’offusqua Peter.

— Je vous l’ai dit, je vous surveille depuis deux jours…

Peter se libéra calmement de l’emprise de Valeria et avança en direction de l’homme. Il lui braqua sa lampe dans la figure. Celui-ci cligna des yeux. Il ne paraissait pas beaucoup plus âgé qu’eux.

— Soyons clairs, siffla-t-il entre ses dents. Tu as failli nous flinguer, tu nous as piqué la mallette, tu nous as fait passer la pire nuit blanche de notre vie, tu nous fixes un rendez-vous d’agent secret à deux balles et tu prends ma copine en otage pour savoir « si on n’est pas des leurs » ?

— C’est assez réducteur, mais on peut voir les choses comme ça, répondit l’autre, gêné. Faut comprendre, ils sont partout…

— Alors je te rassure, continua Peter à présent très en colère, je ne sais toujours pas de qui tu parles, mais on n’est pas des leurs !

Sa phrase à peine achevée, Peter décocha un beau coup de poing au menton de l’homme en noir, qui partit en arrière et lâcha son arme.

— T’es dingue ! protesta-t-il en valsant sous l’impact.

— Ça, c’est pour le stress.

Puis, à grands pas, le Hollandais revint à la charge. L’homme protégea son visage derrière son avant-bras.

— Comment t’appelles-tu ? lui demanda Peter d’un ton sec.

— Stefan, Stefan Merken, répondit l’intéressé, soudain passé de l’état d’agresseur à celui de victime.

Peter l’attrapa par le col de son blouson et gronda :

— Stefan, tu vas nous dire à quoi tu joues et ce qu’il y a dans cette maudite mallette !

15

— Les rapports de nos agents confirment les visions.

— C’est dément. N’en parlez à personne.

— On ne pourra pas garder le secret très longtemps.

— J’en fais mon affaire. Reprenez le dossier. C’est une priorité absolue.

— Il nous faudra des moyens sur le terrain, comment les justifier ?

— Faites-moi confiance. On va peut-être réussir ce qui a été raté il y a vingt ans…

Quittant la petite route qui serpentait dans le vallon d’Alban, Stefan Merken s’engagea sur un chemin de terre. Dans la lueur des phares, une enseigne horizontale aux couleurs délavées apparut. « Fisherman’s Paradise ». Sous le nom écrit en lettres rondes était peint un saumon souriant en train de sauter hors de l’eau. Le véhicule franchit une clôture grillagée dont le large portail était grand ouvert. Stefan éteignit les phares et se gara sur l’aire de stationnement déserte.

— C’est tranquille, commenta Peter.

— C’est ce que je voulais. À l’automne et au printemps, c’est le rendez-vous des pêcheurs, mais le reste du temps, il n’y a pas grand monde, quelques retraités randonneurs tout au plus. Ne claquez pas les portières en descendant.

Peter et Valeria échangèrent un regard interloqué.

Les trois jeunes gens quittèrent le véhicule. Le joyeux chant de la rivière toute proche s’élevait dans la nuit. En surplomb sur le talus, blottis parmi des taillis, des chalets faisaient face à l’eau.

Stefan s’arrêta un instant et jeta un coup d’œil alentour. Il remonta le sentier de planches pour s’arrêter devant le bungalow numéro 8. Il grimpa quelques marches, traversa la terrasse couverte en sortant les clés de sa poche.

— J’ai loué celui-là et ceux de chaque côté, expliqua-t-il. C’est ma zone de sécurité.

Il s’effaça pour laisser entrer ses compagnons. Peter alluma aussitôt la lumière et émit un sifflement admiratif :

— Plutôt cossu pour un cabanon de pêche ! Tu as les moyens.

Stefan ferma la porte à clé, puis s’empressa d’aller tirer tous les rideaux. Le chalet était confortable, en effet. Les meubles en pin et les rideaux en tartan le rendaient très chaleureux. Un profond canapé occupait tout un mur face à une télévision ; un coin repas spacieux jouxtait la cuisine. Un couloir conduisait vers les pièces du fond.

— Tu habites là depuis longtemps ? demanda Valeria.

— Trois semaines. Mais il va falloir que je change. Il ne faut jamais rester trop longtemps à la même adresse.

Valeria remarqua que tout était impeccablement rangé. Pas un vêtement ne traînait sur les chaises, aucune trace de miettes sur la table, et l’évier était vide et propre.

Constatant que les rideaux de la baie n’étaient pas parfaitement fermés, Stefan s’en approcha et tira dessus avec un geste maniaque.

Peter se laissa tomber dans le canapé en disant :

— Tu ne crois pas que tu te la joues un peu, avec ton personnage d’homme traqué par les puissances de l’ombre, toujours à changer de planque ? Tu devrais arrêter de regarder des films policiers…

Le grand jeune homme se tourna vers lui. Pour la première fois, Peter vit clairement son visage. Sous ses sourcils marqués, il avait des yeux sombres, un nez court et droit. Il était très brun ; la netteté et la régularité de ses traits devaient le rendre attirant aux yeux des femmes… même avec le bel hématome qui ornait sa mâchoire. Peter fut pris d’un remords mêlé d’étonnement : lui d’ordinaire si paisible avait frappé quelqu’un… Toute cette histoire lui portait vraiment sur les nerfs.

— Tu verras, fit Stefan d’un ton sec, quand vous en saurez autant que moi, vous deviendrez aussi paranos que je le suis. Relève-toi, on ne reste pas.

Pour créer l’illusion d’une présence, Stefan alluma la télévision, la petite applique de la cuisine et celle d’une des chambres.

— Venez, dit-il.

Il gagna directement les toilettes. Perplexes, Valeria et Peter le suivirent. Posant son index sur sa bouche, il leur intima le silence. Valeria et Peter se regardèrent de nouveau. Stefan ouvrit la lucarne du fond et, prenant garde à ne faire aucun bruit, se glissa à l’extérieur. Valeria l’imita, suivie de Peter.

Ils aboutirent dans un passage aménagé au sein d’un enchevêtrement de buissons qui enserrait l’arrière du chalet. Stefan referma la fenêtre derrière eux et les guida dans l’obscurité. Ils se frayèrent un chemin sur quelques centaines de mètres dans une végétation dense et inextricable. Le terrain remontait jusqu’à la lisière d’une forêt. Dans l’obscurité, Valeria et Peter suivaient aveuglément Stefan qui connaissait le chemin par cœur. Ils arrivèrent au pied d’un mur de pierre en ruine. Stefan le contourna. La végétation avait en partie recouvert les restes d’une ancienne maison. Le jeune homme s’arrêta au milieu de ce qui avait dû être la pièce principale et, d’un raclement de pied, dégagea une trappe. Il souleva le couvercle en soufflant sous le poids et disparut dans l’obscurité du trou béant.

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