Frédéric Dard - Un tueur

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Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur.
Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs.
Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime.
C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui.
Qualifiés de « mémoires du désespoir » par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre
.

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Elle était secouée.

— Ça alors ! Et ces idiots ne l’ont pas trouvé !

— Tu vois…

Je faisais vite pour dévisser… les roues. Je n’avais pas le temps de démonter les pneus pour récupérer mon bien… Je devais aller au plus pressé, c’est-à-dire carrer les quatre précieuses roues dans la tire, on se débrouillerait après, loin d’ici.

La pommade, avec cette grosse bagnole, c’était pour la soulever… J’ai commencé par récupérer les roues d’un même côté, puis, pour aller plus vite, je l’ai fait basculer. J’achevais de démonter la troisième roue lorsque Merveille s’est écriée :

— Attention, voilà des gens.

Une moto venait de s’arrêter en effet devant la propriété.

J’ai vu à la clarté de la lune des uniformes de gendarmes, ils étaient trois qui se la radinaient en side-car, alertés sans doute par les pèlerins du voisinage…

J’ai poussé un juron. Je n’avais pas le temps de défaire la quatrième roue. Ça me faisait mal au cœur de laisser sur place quelque soixante-quinze briques, mais je ne pouvais agir autrement. Heureusement, Merveille avait déjà roulé les deux premières roues dans l’auto. J’ai charrié la troisième et me suis assis au volant.

A vingt mètres, les gendarmes se pointaient en direction de la baraque. Ils ne nous voyaient pas, car nous étions dans l’ombre, seulement, dès que le moteur tournerait ils connaîtraient notre présence et interviendraient…

— Laisse-les entrer dans la maison, a chuchoté Merveille. Pendant qu’ils examineront les cadavres nous filerons…

Malheureusement on voyait des gens massés devant la grille. La fusillade avait créé la pagaïe dans le coin…

Après que les trois pandores se furent engouffrés dans la turne, j’ai actionné le démarreur. L’auto a ronronné. Un bignolon est ressorti aussi sec, un qui avait de l’ouïe et des réflexes… Il a aperçu la guindé dans l’ombre et s’est mis à courir au portail pour nous couper la retraite…

J’ai filé tous les phares, y compris l’antibrouillard, histoire de l’aveugler… Mais c’était un courageux. Il a dégainé son feu et s’est mis dans l’ouverture de la porte, bien décidé à nous assaisonner si nous foncions. J’ai ralenti, et me suis arrêté à deux mètres de lui. Il a cru que je mettais les pouces et a baissé son arme. Alors, j’ai passé directo la seconde et j’ai donné un méchant coup d’accélérateur. La tire s’est ruée en avant, heurtant le pandore… J’ai senti que les roues lui passaient dessus. Des gens ont hurlé et la voie est devenue libre instantanément.

Je n’ai eu qu’à foncer dans la nuit. Décidément, les choses allaient moins bien qu’on pouvait l’espérer… Moi, je ne songeais qu’à mon quatrième pneu et j’étais dans une rogne noire !

CHAPITRE X

Au bout du village, la route nous proposait deux directions. Mouy-de-l’Oise à gauche et Paris via l’Isle-Adam à droite…

J’ai eu quelques secondes de flottement. Merveille l’a senti.

— Ne nous embarquons pas dans les petits patelins, a-t-elle conseillé, nous risquerions de tomber dans des impasses…

Pour une fois, je ne lui donnais pas raison. Je savais que les gendarmes étaient déjà en train d’alerter toutes les fliqueries du département et que des barrages allaient être dressés d’ici vingt minutes au plus sur toutes les routes environnantes… Nous avions une chance de nous planquer dans les petits bleds, alors que dans la ceinture de Paname ce serait pratiquement impossible.

Je fulminais. Tout de même, j’ai chopé à droite parce que je préférais miser sur la jugeote de ma môme. Elle m’avait donné des vaches preuves d’attachement au cours de la nuit.

J’ai donc obliqué à droite et mis toute la sauce… Le paysage engourdi dans l’ombre défilait à toute vibure de chaque côté de la guindé…

— Plus vite ! s’est soudain écriée Merveille…

Elle se tenait agenouillée sur la banquette pour mieux regarder en arrière et j’ai filé un coup de sabord dans le rétro. Un phare jaune sortait du néant, loin, derrière nous : la péteuse des archers. Je m’expliquais mal pourquoi ces abrutis nous filaient le train… C’était téméraire de leur part, car ils n’étaient plus que deux…

Nous avons traversé un bled endormi. Je me suis sorti le lampion pour regarder où en étaient nos poursuivants. J’ai constaté simultanément deux choses : qu’il n’y avait qu’un gendarme sur la moto et qu’il gagnait visiblement du terrain sur nous. Ça la foutait mal… Il bombait comme une brute, le zig. Sa tire devait être une deux cent cinquante et il lui faisait cracher tous ses gaz, je vous promets…

— Il va nous gratter, a dit Merveille.

Pas la moindre trace de frayeur dans sa voix. Elle faisait cette constatation comme s’il se fût agi d’une banale course de vitesse.

— Tu sais te servir d’un pétard, ai-je murmuré… Alors, prends le mien…

Je lui ai tendu l’arme piquée dans la veste d’Angedo…

— Ralentis un peu ! a-t-elle recommandé.

J’ai relevé le pied un chouïa. Le phare de la motocyclette dansait derrière nous dans l’obscurité. Il n’était qu’en code jusque-là, mais il a littéralement explosé dans un jaillissement d’or qui nous a illuminés. Quelque chose a claqué. Il nous tirait dessus, ce tordu !

— Il doit vouloir la légion d’honneur, a gouaillé Merveille qui paraissait s’exciter.

— Il va l’avoir, ai-je promis en serrant les dents. Seulement, à titre posthume…

Hélas ! il n’était pas gland, le salaud. Un peu champion pour la technique de l’abordage motorisé ! Il ne prenait pas le risque de nous doubler, car nous lui avions prouvé que nous prêtions une attention distraite aux obstacles humains. Son plan consistait à nous suivre et à nous canarder… Comme nous étions éclairés par le phare il pouvait voir nos moindres gestes et agir en conséquence. Une vrai glu, ce type-là !

— On va bientôt arriver à l’Isle-Adam ! ai-je murmuré, il faut coûte que coûte se débarrasser de lui.

— Mais comment ? Si je passe à l’arrière et si je brise la vitre pour lui tirer dessus il me tuera facilement.

— Attends, cramponne-toi !

Il fallait intervenir tout de suite, sinon nous risquions de bloquer une bastos, ou bien il pouvait toucher un pneu et nous faire éclater…

J’ai freiné à mort après avoir débrayé. Comme il nous talonnait et qu’il guidait son véhicule d’une seule pogne, il n’a pas eu le temps matériel d’en faire autant et à cent à l’heure il a percuté l’arrière de notre bagnole. Si je n’avais pas eu soin de débrayer, le choc aurait pulvérisé la boîte de vitesse. Il y a eu seulement un bruit de tôle écrasée et la voiture a fait un bond en avant. Nous avons été secoués comme par une énorme bourrasque…

J’ai repassé ma première et tâté l’accélérateur. La bagnole est repartie. Ça semblait tourner rond… L’arrière était défoncé et les vitres avaient fait des petits, mais l’essentiel était de pouvoir rouler.

— Nous l’avons eu, Merveille !

— Et comment !

J’ai regardé dans le rétroviseur mais je n’ai aperçu qu’une masse sombre au milieu de la route. Le matuche avait eu son content de tisane ! Ça lui apprendrait à faire du zèle !

Nous sommes parvenus à l’Isle-Adam… La localité en écrasait et il n’y avait plus que quelques lumières aux fenêtres. J’ai foncé sur la droite, en direction d’Auvers-sur-Oise. Je me sentais vachement fébrile… Ça faisait près d’un quart d’heure que nous étions en cavale et l’alerte devait être donnée à tout va.

On pouvait parier une pipe en sucre que les gendarmes de Pontoise étaient en train de carrer une charrette en travers de la route à cette heure… Et ceux d’ailleurs aussi…

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