Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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Elle se retourne et voit une femme, la vendeuse sans doute, qui lui fait un doigt d’honneur sans avoir l’air de vouloir lui courir après. Elle ralentit sa course. Au croisement suivant, elle se retourne rapidement. La femme a disparu. Par mesure de prudence, elle accélère. Tous les quelques mètres, elle se retourne. Elle bifurque encore et voit au loin le panneau d’une station de métro.

« Elle porte une casquette verte et des lunettes de soleil, dit Joaquim à son équipe. Elle entre dans la station de métro Grand Street, sortie sud. »

Il passe sur le réseau des caméras de surveillance du métro.

Au comble de l’excitation, il tourne dans son bureau comme un fauve. Il vérifie si des utilisateurs Freemee, dont les lunettes seraient activées, se trouvent dans le métro. Un instant plus tard, il est fixé. Comme souvent, les New-yorkais sont des précurseurs. Vingt-deux pour cent des trois millions de personnes qui transitent quotidiennement à Manhattan ont un compte Freemee, soit six cent soixante mille personnes. Un peu moins de la moitié possèdent des lunettes. Grande est donc la probabilité que l’un des utilisateurs se trouve précisément dans la station de métro et qu’il puisse identifier Bonsant.

Il serait prématuré d’envoyer un message aux abonnés. Tout du moins tant qu’aucune déclaration de la police concernant le rôle de Cynthia dans une affaire de meurtre n’aura été publiée.

La Britannique s’arrête et s’appuie contre un mur, dos aux caméras. Joaquim ne peut voir ce qu’elle sort de sa poche ni ce qu’elle fait. Elle porte une main à son oreille. Que tient-elle ? Un autre téléphone ? D’où provient-il ? À qui appartient-il ? À qui parle-t-elle ?

Viola est installée devant son ordinateur portable, elle chatte avec des amies en grignotant un sandwich.

« Allô ?

— Écoute-moi, mon trésor, ne pose pas de questions, fais ce que je te dis. »

La voix de sa mère est saccadée, nerveuse. Viola entend à l’arrière-plan des voix, du bruit, des pas.

« Rappelle-toi avant-hier soir, le colis. Utilise-le. Tu dois écrire quelque chose. Dans le tiroir de gauche de l’armoire du salon tu vas trouver une feuille orange avec une information. Dans la cuisine, dans le coffre à bazar, il y a une feuille rose avec deux lignes griffonnées. Tu les écris. Ils doivent les examiner. Compris ? »

Pas si compliqué. Viola est partie chercher la feuille orange. Une adresse mail du Daily. Les lignes de la feuille rose sont un mot de passe et un nom d’utilisateur. Mais pourquoi sa mère fait-elle tant de mystères ?

« Je crois bien, mais…

— Ensuite, je n’aurai plus besoin de ces deux feuilles. Encore une chose : écris un court message. Dis-leur que j’ai des informations qui me laissent entendre qu’on est à leurs trousses, et spécialement là où je suis…

— Bien, même si j’ignore de quoi tu parles…

— C’est mieux ainsi. Crois-moi. Fais attention à toi ! Je t’aime ! »

Elle raccroche. Viola regarde les deux feuilles et son téléphone, décontenancée.

« Il vient d’où, ce téléphone ? demande Marten à Luís.

— Je suis en train de regarder.

— De quoi parlent-elles ?

— Je suppose qu’elle dit à sa gamine d’entrer en contact avec quelqu’un.

— Avec qui ?

— J’en sais rien. Sa rédaction peut-être.

— Pourquoi alors sa mère n’appellerait-elle pas directement ?

— Le portable appartient à un certain Jesús Dominguez de New York. Je le fais contrôler. Elle l’a peut-être simplement volé.

— On peut le localiser ?

— Ça va prendre un petit moment, mais, oui.

— Sommes-nous infiltrés dans le portable de sa fille ? Avons-nous ses communications ?

— Bien entendu ! On l’a fait il y a quelques heures, par précaution. Comme son smartphone.

Luís fait s’afficher plusieurs fenêtres sur son écran.

« On a son ordi. Il est connecté mais elle n’en fait rien.

— On devrait peut-être prier nos collègues anglais de faire un tour chez cette jeune femme. »

Viola a mis le Pi en place. Les fenêtres de discussion et les chutes d’eau s’ouvrent sur l’écran de la télévision. Elle entre le nom d’utilisateur et le mot de passe qu’elles ont utilisés la veille. Elle ne perd pas de vue que ces gens qu’elle contacte sont recherchés pour des actes de terrorisme. Est-ce pour cela que sa mère avait l’air si étrange au téléphone ? Si nerveuse ? Viola écrit le message, obéissant en tout point aux consignes maternelles.

Peekaboo777:

Message reçu. Qui est là ? Ce n’est pas Cyn.

Guext:

On s’en fout, non ? L’essentiel, c’est que vous ayez l’info.

Rien ne se passe pendant un moment. Viola est sur le point de quitter.

Peekaboo777:

Viola ?

Son cœur bat la chamade. De peur, elle veut interrompre la connexion.

Bien. On se voit plus tard.

* Fin de session *

À quoi pensait sa mère en lui disant qu’elle n’avait plus besoin de ces papiers ? Dois-je vraiment les détruire ? Tout ça la met mal à l’aise. Elle balance les morceaux de papier dans les toilettes et tire la chasse.

Cyn se fraie un passage dans un long couloir éclairé par des néons. L’air est chaud et lourd. Elle peine à respirer. Elle ne quitte pas ses lunettes de soleil. Elle n’est pas la seule à en porter là-dessous. À la suite de son coup de téléphone à Viola, il est possible que quelqu’un ait pu repérer le numéro à partir duquel elle a appelé et qu’il puisse la localiser. Elle jette l’appareil dans une poubelle et s’excuse intérieurement auprès de son propriétaire. Elle arrive au niveau des tourniquets, prend quelques pièces dans sa poche, les introduit dans l’automate qui lui délivre un ticket. Elle entend le vacarme d’un train à l’approche. Elle se jette dans le premier wagon. Le visage contre la vitre, elle cherche d’éventuels poursuivants sans découvrir personne de suspect.

Épuisée, elle appuie son dos à la vitre et fixe le regard des autres passagers. La plupart transpirent à grosses gouttes. Instinctivement, elle est tentée d’activer ses lunettes pour apprendre des choses au sujet du jeune Noir qui lui fait face, et qui porte des lunettes. S’agit-il de lunettes connectées ? Cyn n’arrive pas à le savoir.

Elle espère être parvenue à semer ses poursuivants.

Elle réfléchit à ce qu’elle doit faire. Doit-elle aller directement chez NBC ? Ou à la police ? Elle doute qu’elle puisse se faire comprendre ou qu’on puisse la croire. Elle ne fait plus confiance aux fonctionnaires des forces de sécurité depuis sa mésaventure londonienne. Si quelqu’un lui avait raconté tout ça deux semaines auparavant, elle l’aurait pris pour un fou.

Elle cherche la clef USB dans sa poche. Elle tente d’ordonner ses pensées. Si c’est possible, elle doit trouver un accès à un ordinateur et à Internet. Dans le cas contraire, il faut qu’elle se rende sans plus tarder chez NBC.

Le train s’arrête dans un crissement de freins à la station suivante.

Lorsque l’inspecteur Richard Straiten arrive sur place, les policiers commencent tout juste à bloquer la circulation. Sa voiture s’arrête à la suite des autres devant l’entrée de l’hôtel. Gyrophares bleus des patrouilles, gyrophares rouges des véhicules de secours. À l’autre bout de la rue déboule un véhicule du contre-terrorisme d’où surgissent les membres du team Hercules, lourdement armés. Leurs armes en joue, certains sécurisent les accès de l’hôtel tandis que d’autres y font irruption. Les badauds effrayés se plaquent contre les murs, certains sortent leur téléphone pour filmer la scène.

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