Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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« Impossible. Il n’a rien révélé ?

— Non. Mais que voulait-il ?

— Je n’en sais rien », dit-il en reprenant son chemin.

Un autre couinement l’effraie à peine, tant elle est pensive. Le jeune homme monte dans une canalisation à peine de la largeur d’un homme, et, d’un coup, Cyn est de nouveau envahie par l’angoisse et le doute.

« On est bientôt dehors ? » Sa voix est exceptionnellement aiguë.

« Dans deux minutes. »

Elle se faufile derrière lui entre les parois humides.

« On a choisi le Daily parce que vous y travaillez. Freemee voulait que ce soit vous, et rien que vous, qui écriviez sur Zero.

— Moi ? » Elle s’arrête. « Mais pourquoi ?

— Vous avez été désignée par les programmeurs comme étant la personne la plus à même de remplir leurs objectifs.

— Foutaises !

— Je vous répète ce que je sais. »

C’est donc pour ça qu’Anthony ne m’a pas licenciée.

Ils arrivent dans un passage plus large au bout duquel la journaliste, rassurée, voit de la lumière.

« Vous pouvez regagner l’air libre par là.

— Et vous ?

— Je prends un autre chemin », dit-il en repartant vers l’obscurité.

« Comment puis-je vous contacter ? » lui crie-t-elle.

Il a disparu. Le bruit spongieux de ses pas résonne jusqu’à ce que Cyn n’entende plus rien d’autre que le clapotis de eau.

« Il nous faut cet ordinateur, dit Jon en saisissant son téléphone. Ça doit passer par la voie hiérarchique. » Il compose le numéro d’un officier de liaison à Interpol. Il lui raconte succinctement les événements survenus dans la capitale autrichienne.

« Les membres de Zero sont recherchés pour association de malfaiteurs et suspicion de terrorisme sur le sol américain. Il nous faut tout de suite des policiers à Vienne avec un mandat d’arrêt international. Les preuves les plus sérieuses se trouvent dans son ordinateur. On pourra très probablement le trouver auprès des trois personnes susceptibles de l’avoir récupéré, ou aux objets trouvés. » Il transmet le nom et l’adresse de l’hôtel de Heast, Argawal et Bonsant. « On vous communique la paperasse officielle, mais ça doit aller vite !

— Je ne sais pas ce que je peux faire, répond son interlocuteur. Sans requête officielle…

— Bon Dieu ! Elle va suivre ! Mais, là, c’est urgent !

— Vous savez bien comment ils sont…

— Je sais. Mais ce n’est pas la première fois que nous devons agir rapidement.

— Certains Européens ne nous voient pas d’un très bon œil…

— Et ce sera pire encore si on leur fait prendre conscience des conséquences de leur bureaucratie récalcitrante ! Dites-leur ! » Il raccroche violemment.

Espérons que les gars de la CIA réagiront, après avoir tout fait foirer.

Énervé, il tambourine des doigts sur la table.

« Ces idiots », grogne-t-il.

La retransmission du Daily est de moins en moins suivie, ainsi que l’a constaté la régie à Londres. On y voit les images communiquées par Anthony Heast ; plusieurs voitures de la police autrichienne, et les commentaires du rédacteur en chef qui explique comment les fonctionnaires ont tenté de maîtriser cette cohue.

Lorsqu’un homme couvert de boue s’extrait à quatre pattes d’une bouche d’égout, des policiers le conduisent vers les véhicules. Ils relèvent son identité et le laissent filer.

Le téléphone sécurisé de Jon sonne. Erben.

« Le Président n’avait rien de mieux à faire que de suivre les événements de Vienne. On y était ? »

Jon se racle la gorge.

« Oui.

— Et ?

— Pas de nouvelles. Langley suit ça de près.

— Espérons qu’on ne se sera pas ridiculisés une fois de plus. »

Sans même saluer, Erben met fin à la discussion. Sur les écrans, rien de neuf.

« Bon Dieu ! jure-t-il. Si ce type fait partie de Zero, alors il a disparu. C’est la faute de ces idiots du Daily ! Hors de question que ça se reproduise ! Je vais leur coller nos collègues britanniques au cul. » En colère, il apostrophe Luís : « Vous avez des infos concernant cet Archibald Tuttle ?

— Non.

— Et hormis ça, on a une piste ?

— On a envoyé des requêtes FISA à deux fournisseurs de service VPN aux États-Unis afin qu’ils nous communiquent leurs données. On y a joint une National Letter of Security qui les y contraint.

— La routine, répond Jon, la mine fermée. Ça va vraiment nous avancer ?

— On verra », répond Luís, flegmatique.

La lumière passe à travers les interstices d’une vieille porte en bois. Cyn trouve une poignée froide de fonte qu’elle actionne. La porte s’ouvre en craquant. Elle atterrit dans une pièce aux airs de cave oubliée. Face à elle, une deuxième porte. Elle entend des voix. Prudente, elle regarde à travers les jours de celle-ci. Un couloir lumineux, du parquet, des affiches aux murs. Une dame âgée descend un couloir pour disparaître derrière une autre porte. Cyn sort. Le bruit des voix est plus fort. Ça lui fait penser à un restaurant. Sur la porte derrière laquelle la vieille dame vient de disparaître est accrochée la silhouette métallique d’une femme en costume long. Sur celle d’en face, un homme de métal porte une redingote. Zero a dû la conduire jusqu’aux toilettes d’un restaurant.

Super !

Heureuse, Cyn se dirige vers celles réservées aux femmes. Son reflet dans le miroir est désastreux. Elle prend également conscience qu’elle sent mauvais. Elle effectue une rapide toilette au-dessus du lavabo. La vieille dame sort d’un des cabinets. À la vue de la journaliste, elle prend un air dégoûté.

Cyn attend qu’elle s’en aille. Aucun des convives, en majorité des personnes âgées, ne lui prête attention lorsqu’elle traverse le restaurant bondé, à la voûte en berceau, aux meubles antiques, et où un groupe de musiciens se produit.

Soulagée, elle arrive enfin à l’air libre ; une petite rue bordée de vieilles maisons. Le jour commence à décliner. Il ne lui reste plus qu’à retrouver son hôtel. Elle a bien le nom et l’adresse, mais plus rien pour s’orienter ; plus de téléphone, pas de plan. Ce dernier aurait d’ailleurs été rendu inutilisable par l’eau.

Elle regarde autour d’elle. Les gens doivent la prendre pour une SDF. Bien qu’elle ait un peu d’argent sur elle, elle ne peut compter prendre un taxi.

Elle n’a pas le choix, elle doit demander sa route.

La première passante qu’elle interpelle fait un écart et détourne le regard. Idem pour les deux suivantes. Enfin, un jeune homme barbu et coiffé de dreadlocks nouées ensemble s’arrête. Il l’écoute avec méfiance. Elle remarque comme son visage s’illumine lorsqu’il comprend qu’elle ne fait pas la manche. Il lui explique l’itinéraire à suivre tout en restant à distance à cause de l’odeur. Mon Dieu, je dois vraiment refouler, pense-t-elle. Elle le fait répéter à deux reprises pour être certaine de ne pas se perdre. Il n’est pas certain que quiconque s’arrêtera de nouveau. Lorsqu’il lui demande si elle a besoin d’aide, elle répond par la négative, le remercie et se met en route. La tête baissée, elle se faufile dans les rues de plus en plus sombres. Certains passants l’évitent, d’autres se hâtent de la dépasser.

Chaque cellule de son organisme est éreintée. Les images de l’après-midi tournent en boucle dans sa tête. Elle ressent de nouveau le poids sur sa nuque qui l’a presque noyée. Elle peine à retenir ses larmes, à contenir des frissons.

Vingt minutes plus tard, la réceptionniste refuse de la laisser entrer. Elle manque d’exploser, de s’effondrer. À bout de forces, elle prie la cerbère d’appeler les chambres d’Anthony ou de Chander. Heureusement, ils sont de retour. Elle n’a aucune idée de l’issue de la traque ni de ce qu’ils ont fait. La réceptionniste finit par appeler.

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