Stuart Neville - Ratlines

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Dublin, 1963. Au moment où le président Kennedy prépare son voyage officiel en Irlande, des meurtres de ressortissants étrangers viennent perturber le sommeil du ministre de la Justice.
On a découvert le cadavre d’un Allemand accompagné d’une note destinée au colonel Otto Skorzeny, le chef de commando préféré d’Hitler, qui vit paisiblement sur le sol irlandais et a mis au point des filières d’exfiltration d’anciens nazis, les « ratlines ». Manifestement quelqu’un s’en prend aux criminels de guerre. Individus isolés ou groupes organisés ?
Peu désireux de voir un scandale s’ébruiter, le ministre de la Justice charge l’un de ses meilleurs officiers de renseignements, le lieutenant Albert Ryan, de faire toute la lumière sur les crimes. Plus facile à dire qu’à faire. A mesure qu’il enquête, Ryan va non seulement craindre pour sa vie à plusieurs reprises mais aussi se retrouver face à un terrible cas de conscience.
Stuart Neville vit en Irlande du Nord dans le comté d’Armagh. Il a remporté le Los Angeles Times Book Prize et le Prix Mystère de la critique pour
. Il démontre avec
qu’il n’a rien perdu de son formidable sens de l’action et des rebondissements.

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« C’est bon, déclara Hussein. Vous pouvez fermer. »

Sur un signe de Borringer, le garde prit le marteau posé près du tas de couvercles restants et entreprit de les clouer, six pointes pour chaque caisse.

Ryan eut l’impression étrange d’assister à une cérémonie, une communion obscène dans une église de béton et d’acier, le sang du Christ changé en or.

Habib et Munir chargèrent les caisses dans le fourgon, sous les yeux de Borringer qui se tenait les mains croisées derrière le dos. Debout à ses côtés, Ryan se retenait de bâiller.

Hussein discuta avec le chauffeur de la première voiture de l’escorte, traçant un itinéraire sur une carte avec un crayon. Deux véhicules, un devant, un derrière, les accompagneraient jusqu’à la frontière française. À partir de là, le fourgon blindé et son chargement ne seraient plus gardés que par les hommes de Hussein. Deux autres voitures les doubleraient de temps à autre au long des routes françaises, expliqua Hussein, juste pour s’assurer que personne ne les suivait.

Quand les caisses furent chargées, Habib et Munir grimpèrent à l’arrière du fourgon et fermèrent les portes.

Borringer serra la main de Hussein, puis l’Arabe s’installa au volant. Ryan prit place sur le siège passager sans qu’aucune forme d’adieu ne soit échangée.

Les étoiles scintillaient au-dessus du mur d’enceinte. Avant que Hussein ne démarre, Ryan perçut le silence qui enveloppait le monde. Il frissonna et regarda sa montre. Deux heures du matin.

Le convoi franchit la porte de la Heidegger Bank et s’enfonça dans la nuit. Ryan fixait la lueur tremblotante des feux de la voiture de tête, les oreilles emplies par le ronronnement régulier du moteur Citroën. Ses paupières tombèrent. Il s’éveilla en sursaut au moment où sa tête s’affaissait sur sa poitrine.

Hussein rejeta la fumée de sa cigarette par les narines. « Dormez, monsieur Ryan. Nous avons une longue route devant nous. »

Ryan se rencogna contre la portière, l’esprit bercé par le moteur. Il rêva d’or volé sur des cadavres squelettiques et arraché aux bouches d’hommes morts, il en éprouva le poids dans sa main.

Le bruit de la portière du conducteur qui se refermait en claquant le tira d’un sommeil troublé. Le ciel était passé du noir au bleu foncé, mais le soleil restait caché à l’horizon.

Le fourgon était arrêté sur le bord d’une route étroite, derrière la première voiture de l’escorte. Ryan distinguait à peine le conducteur appuyé contre le capot. La deuxième voiture s’était sans doute rangée à la suite du fourgon. Tout autour, la forêt s’étendait à perte de vue.

Les gardes rejoignirent Hussein sur le bas-côté. Chacun des trois hommes portait un tapis roulé. Habib ou Munir — Ryan les confondait — posa un bidon en plastique par terre. Ils ôtèrent leurs chaussures et leurs chaussettes, retroussèrent leurs manches, coiffèrent des bonnets en laine. Ils se rincèrent les mains avec l’eau du bidon, mouillèrent leurs visages, leurs têtes, leurs bras jusqu’aux coudes et enfin leurs pieds.

Ryan les regarda dérouler leurs tapis par terre, et, debout, les mains levées vers les cieux, entonner un chant. Il avait assisté à ce rituel en Libye quand il était jeune soldat. Là-bas, quand il n’y avait pas d’eau, les ablutions se faisaient avec du sable.

Il écouta les voix monocordes qui priaient. À l’horizon, un rayonnement orangé dissipait la nuit.

Un froid vif avait envahi l’air quand la voiture de tête s’arrêta sur le bord de la route. Son conducteur agita le bras pendant que le fourgon Citroën le doublait. Hussein répondit par un signe de la main et ils entrèrent en France.

La brume voilait les flancs des montagnes tout autour. Ryan n’avait pas vu d’autre voiture depuis le dernier village qu’ils avaient traversé. Çà et là, entre les chalets épars et les bâtiments de ferme, des chèvres et des vaches les avaient regardés passer. Enfin un véhicule apparut plus loin, roulant lentement, de sorte que Hussein le rattrapa.

Quand il arriva derrière la voiture, Hussein leva un doigt sur le volant, geste infime, mais suffisant pour que le conducteur accélère.

Ryan sentait la pression augmenter dans ses oreilles à mesure qu’ils grimpaient en altitude. Hussein, qui n’avait quasiment pas dit un mot depuis le départ de la banque, ouvrit soudain la bouche.

« Bientôt, vous allez prendre le volant, dit-il. On s’arrêtera pour manger et ensuite vous nous conduirez à Crozon.

— D’accord », dit Ryan.

Dix-huit ans depuis son dernier passage en France et, comme aujourd’hui, il n’était quasiment pas descendu de voiture. Il pensa à Celia et à ses yeux rêveurs quand elle avait évoqué son séjour à Paris.

Peut-être reviendraient-ils dans ce pays quand tout serait terminé. Une part de lui-même se réjouissait à cette idée, une autre la repoussait. Il ne pouvait penser qu’au rendez-vous et à la remise des caisses à Weiss et à Carter.

Dans son esprit, sa vie s’arrêtait là. Non qu’il s’imaginât mort. Il ne pouvait tout simplement pas concevoir une existence au-delà.

Il aurait été normal d’éprouver de la peur. Mais il ne ressentait ni peur ni excitation, seulement le froid qui s’insinuait dans le fourgon par les joints des portières.

Il resserra sa veste autour de lui, croisa les bras sur sa poitrine, et ferma les yeux.

65

Ils atteignirent Camaret-sur-Mer au crépuscule. L’après-midi, ils s’étaient arrêtés pour manger dans le café d’un village, chacun à tour de rôle pendant que les autres gardaient le fourgon. Ryan avait pris un civet de lapin, accompagné de grosses tranches de pain paysan. La viande était sèche et fade, la sauce trop allongée, mais dans sa faim il avait tout dévoré. À présent, son estomac vide recommençait à gargouiller.

Habib et Munir se passaient une sorte de galette de pain dont ils coupaient des morceaux avec un méchant couteau. Ils n’en offrirent pas à Ryan. Quant à Hussein, il semblait capable de vivre uniquement de tabac et de prières.

Malgré le froid de la nuit qui tombait, Ryan avait baissé sa vitre pour évacuer l’odeur des hommes enfermés ensemble et des cigarettes. Quand il tourna dans le port, il sentit le sel et entendit le bruit du ressac contre la digue, les cris des mouettes qui s’arrachaient leur dernier repas de la journée. Des bateaux de pêche et de plaisance se balançaient sur l’eau noire.

« Là », dit Hussein en désignant un bateau d’un certain âge, amarré près d’une volée de marches qui plongeaient dans l’eau. La peinture bleue s’écaillait sur la coque en bois. Un homme robuste aux cheveux gris hirsutes et au teint rubicond se tenait debout à la proue, appuyé d’une main sur un winch rouillé. Il porta un doigt à son front en guise de salut.

« Il s’appelle Vandenberg, dit Hussein. Et il n’est pas aimable. »

Compte tenu du peu de paroles que l’Arabe avait prononcées durant la journée, Ryan se demanda ce qu’il entendait par aimable.

Ils descendirent du fourgon. Ryan s’étira le dos et les bras.

« Qui est le passager ? » demanda Vandenberg. Dans son intonation chantante, Ryan crut reconnaître un accent hollandais, ou flamand, peut-être danois.

« Lui, dit Hussein en désignant Ryan. Venez nous aider. Le chargement est lourd. »

Vandenberg secoua la tête. « Non. Je suis payé pour conduire le bateau, pas pour porter des choses. Ça, c’est votre boulot. »

Hussein marmonna dans sa barbe et cracha. Prenant Ryan par la manche, il l’entraîna à l’arrière du fourgon. Bientôt, ils avaient créé une chaîne, de Habib, dans le fourgon, à Ryan, puis à Munir qui descendait les marches et à Hussein, sur le bateau, qui entassait les caisses à mesure qu’elles arrivaient.

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