Stuart Neville - Ratlines

Здесь есть возможность читать онлайн «Stuart Neville - Ratlines» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Éditions Payot & Rivages, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ratlines: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ratlines»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dublin, 1963. Au moment où le président Kennedy prépare son voyage officiel en Irlande, des meurtres de ressortissants étrangers viennent perturber le sommeil du ministre de la Justice.
On a découvert le cadavre d’un Allemand accompagné d’une note destinée au colonel Otto Skorzeny, le chef de commando préféré d’Hitler, qui vit paisiblement sur le sol irlandais et a mis au point des filières d’exfiltration d’anciens nazis, les « ratlines ». Manifestement quelqu’un s’en prend aux criminels de guerre. Individus isolés ou groupes organisés ?
Peu désireux de voir un scandale s’ébruiter, le ministre de la Justice charge l’un de ses meilleurs officiers de renseignements, le lieutenant Albert Ryan, de faire toute la lumière sur les crimes. Plus facile à dire qu’à faire. A mesure qu’il enquête, Ryan va non seulement craindre pour sa vie à plusieurs reprises mais aussi se retrouver face à un terrible cas de conscience.
Stuart Neville vit en Irlande du Nord dans le comté d’Armagh. Il a remporté le Los Angeles Times Book Prize et le Prix Mystère de la critique pour
. Il démontre avec
qu’il n’a rien perdu de son formidable sens de l’action et des rebondissements.

Ratlines — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ratlines», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Traqueur assidu : j’accepte, mais avec des conditions. J’attends vos instructions.

« Trop facile », dit-il d’une voix qui semblait fragile dans la petite pièce.

Posant le journal, il alla se tenir devant le miroir et examina la brûlure sur sa joue. Une croûte s’était formée, le début de la cicatrisation. La douleur se promenait toujours en divers endroits de son corps, tel un flux qui circulait sans qu’il pût en déterminer précisément la source.

Ryan monta à la salle de bains de l’étage supérieur pour vider sa vessie. Il fut soulagé de voir que son urine redevenait claire, non pas brun rougeâtre comme elle l’était depuis deux jours. Avec un peu de chance, ses selles aussi ne contiendraient plus de sang. Il n’avait pas trop envie de vérifier, l’expulsion de matières solides lui causant encore trop de souffrance.

Il ferma la bonde de la baignoire et ouvrit les robinets, arrêtant l’eau quand le niveau fut suffisant pour lui permettre de s’agenouiller et de nettoyer ses blessures. Puis il se sécha et se rasa, évitant soigneusement les zones où sa peau était encore à vif.

Une fois habillé, il retourna dans sa chambre, s’assit sur le lit et composa un numéro extérieur.

Le père de Celia répondit, bougon et récalcitrant.

« C’est Ryan ?

— Oui.

— Je ne suis pas sûr qu’elle soit disponible pour l’… »

Il y eut de l’agitation, des voix étouffées pendant que le combiné passait d’une main à une autre.

« Bertie [9] Diminutif d’Albert. ? fit-elle.

— Hein ? Non, c’est Albert.

— Je trouve que Bertie, ça vous irait bien.

— Et si je ne veux pas ?

— Je vous appellerai quand même comme il me plaira. » Ryan aimait son intonation espiègle. « Bon, alors c’est réglé. Bonjour, Bertie.

— Vous avez vu le journal ? demanda-t-il.

— Oui, répondit-elle, toute trace de malice disparue. Papa, tu veux bien me laisser seule ? »

Ryan entendit un grognement offensé, puis une porte qui se refermait.

« Et maintenant, qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle.

— J’ai le feu vert pour donner les instructions à Skorzeny. Il veut que j’apporte l’or.

— Non. C’est trop dangereux.

— Je ne peux pas refuser.

— Si ! Vous n’avez qu’à lui dire que…

— Non, je ne peux pas.

— Mais s’il vous arrivait quelque chose ?

— Il ne m’arrivera rien, dit Ryan, bien qu’il n’en fût pas certain.

— Mais si jamais ?

— Alors vous irez voir l’agent de voyages comme prévu et vous n’achèterez un billet que pour vous. »

Elle ne dit rien, mais il savait qu’elle pensait la même chose que lui. Si le plan échouait, si Ryan ne revenait pas, Skorzeny s’en prendrait à elle aussi. C’était une évidence qu’il ne servait à rien d’énoncer à voix haute.

« Promettez-moi que vous partirez.

— Je vous le promets.

— Parfait. On est presque au bout.

— J’espère. Appelez-moi bientôt.

— Oui », dit-il. Il raccrocha.

À peine avait-il repris son souffle que le téléphone sonna. Il décrocha le combiné.

« Un appel pour vous, monsieur Ryan, annonça la réceptionniste. Il refuse de donner son nom, mais c’est un Américain, je crois.

— Passez-le-moi.

— Bonjour, Albert », dit Weiss. Il avait la voix rauque, à moins qu’elle ne soit déformée par une mauvaise liaison. « C’est parti, on dirait.

— J’ai lu l’annonce.

— Bon. Dorénavant, vous et moi ne communiquerons plus que par téléphone ou par lettre. Vous devrez donner le change. À onze heures, il y aura un message pour vous sous vos essuie-glaces. Vous feindrez la surprise. Vous le lirez, puis vous l’apporterez à vos supérieurs. C’est clair ?

— Très clair.

— Bien. Restez calme, Albert. On y est presque. »

À onze heures cinq, Ryan quitta sa chambre, descendit et sortit de l’hôtel. Il gagna sa voiture garée un peu plus loin dans la rue.

Une enveloppe marron était glissée sous l’essuie-glace, légèrement rabattue par le vent.

Ryan la prit. Elle portait les mots LIEUTENANT RYAN, tapés à la machine. Il passa un doigt sous le rabat et le déchira.

62

Une fois de plus, Skorzeny effectua le trajet jusqu’au centre-ville et se présenta dans le cabinet de Charles Haughey. Le ministre l’accueillit à la porte avec une poignée de main ferme et grave.

« Je suis heureux de voir que vous avez choisi la voie de la raison, dit Haughey.

— Je veux en finir avec ce bain de sang, monsieur le ministre, tout simplement. »

Haughey s’effaça pour le laisser entrer. Ryan était assis face au bureau, dos à la porte. Il ne se retourna pas.

Haughey prit place dans son fauteuil, Skorzeny à côté de Ryan.

Le ministre posa une enveloppe devant Skorzeny. Celui-ci l’ouvrit et en sortit une feuille de papier.

Dans deux jours, à l’aube, vous nous livrerez la somme convenue. Elle sera transportée par un petit bateau à moteur qui jettera l’ancre à la destination ci-dessous…

« Où est-ce ? demanda Skorzeny.

— À huit kilomètres de la côte, répondit Haughey. Au sud de Dublin. »

Il n’y aura que deux personnes à bord : le porteur, Asif Hussein, et le pilote. Ils allumeront une lanterne à la proue et à l’arrière. Ils attendront sur le pont, bien visibles, les mains sur la tête.

S’ils obéissent aux instructions, il ne leur sera fait aucun mal. Sinon, ils seront tués. Les deux hommes auront été informés du danger de l’opération. S’ils respectent les instructions, ils recevront une commission qui sera prélevée sur le chargement.

Dans le cas où nous découvririons quelqu’un d’autre à bord, tout le monde sera tué.

Nous arriverons par l’ouest. Le chargement nous sera transféré sous la surveillance d’autres bateaux en patrouille dans la zone. La moindre insoumission entraînera de graves conséquences.

Le lieutenant Ryan attendra à la cabine téléphonique de l’hôtel Royal Hibernian à trois heures cet après-midi pour confirmer la livraison selon les instructions.

Skorzeny plia la feuille et la remit dans l’enveloppe. « Lieutenant Ryan, vous répondrez que j’accepte toutes leurs conditions, à l’exception de ce dont nous avons discuté : c’est vous qui apporterez l’or, pas Mr. Hussein.

— Et s’ils refusent ?

— Alors ils ne seront pas payés. Vous observerez tout ce qui se passe, combien il y a d’hommes, leur apparence physique, leurs accents. Le type de bateau, son nom, son immatriculation.

— Pourquoi ? demanda Haughey. Une fois que l’or aura été remis, c’est terminé. Vous n’allez pas les prendre en chasse, c’est moi qui vous le dis.

— Bien sûr que non, monsieur le ministre. Mais j’aimerais quand même savoir qui m’a volé. Par curiosité, vous comprenez. »

Haughey le dévisagea longuement. Il leva un doigt. « Si vous faites quoi que ce soit qui dépasse la curiosité, je vous obligerai à quitter ce pays et je vous renverrai en Espagne. »

Skorzeny sourit et inclina respectueusement la tête. « Vous n’avez aucune inquiétude à avoir, monsieur le ministre. »

Haughey soutint son regard, conscient de l’ironie contenue dans le geste. Puis il se tourna vers Ryan.

« Ce plan vous convient, lieutenant Ryan ? »

Ryan ne répondit pas, les yeux fixés sur la fenêtre.

« Eh bien ?

— Oui, monsieur le ministre », dit Ryan.

63

Ryan entra dans la cabine de l’hôtel à trois heures moins trois et s’assit sur le tabouret en cuir. Un morceau de papier plié en quatre était glissé derrière le combiné. Il le prit et lut :

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ratlines»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ratlines» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Stuart Neville - Âmes volées
Stuart Neville
Stuart Neville - Collusion
Stuart Neville
Stuart MacBride - Flesh House
Stuart MacBride
Stuart Slade - A Mighty Endeavor
Stuart Slade
Stuart Pawson - Last Reminder
Stuart Pawson
Stuart Woods - Bel-Air dead
Stuart Woods
Maxine Neville - Niece in bondage
Maxine Neville
Katherine Neville - The Fire
Katherine Neville
Отзывы о книге «Ratlines»

Обсуждение, отзывы о книге «Ratlines» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x