Stuart Neville - Le silence pour toujours

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Après avoir été grièvement blessé dans une fusillade, l’inspecteur Jack Lennon voit sa vie partir à la dérive. Un jour, Rea Carlisle, une ex-petite amie, lui demande de l’aide. Rea, fille d’un politicien influent, a hérité de la maison d’un oncle qu’elle n’a jamais vraiment connu. En triant les affaires du défunt, elle tombe sur un album relié en cuir. Son contenu la remplit d’effroi. Page après page, elle découvre un catalogue de meurtres avec mèches de cheveux, ongles et autres souvenirs macabres. Impossible pour elle d’aller trouver la police vu la position de son père ; mais au moment où elle s’apprête à rencontrer Jack Lennon, l’album disparaît…
Les terribles fantômes de Belfast n’ont pas fini de hanter les vivants.
STUART NEVILLE
Les Fantômes de Belfast « Il n’oublie jamais le cœur humain qui bat derrière la plus grande noirceur. » Val McDermid « Le thriller psychologique et la procédure policière se combinent en un roman haletant signé par un maître du genre. » Publishers Weekly

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« Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

— Jack Lennon vous attend en bas dans une salle d’interrogatoire, dit Hewitt.

— Oui. Je dépose ces dossiers et je descends. »

Dans la maison de Deramore Gardens, alors qu’elle était penchée sur le crâne défoncé de Rea Carlisle, un agent lui avait lancé au pied de l’escalier : « Le sergent Calvin essaie de vous joindre.

— J’ai coupé mon téléphone. Je le rappellerai.

— Il dit que c’est urgent. »

Abandonnant le corps, elle était retournée au commissariat.

« Peut-être pourrions-nous bavarder un peu avant que vous n’alliez le voir, reprit Hewitt.

— Pour dire quoi, exactement ? »

Hewitt haussa les épaules. « Jack et moi, on se connaît depuis longtemps. Personnellement, et professionnellement. Un petit historique vous serait peut-être utile… Si vous le souhaitez. »

Elle le détailla de haut en bas. Il était plus chic que la plupart de ses collègues. Costume anthracite, bien coupé. Et poignets mousquetaires, fermés par d’élégants boutons de manchette.

Flanagan s’était déjà fait une opinion sur sa personne lorsqu’elle ouvrit la porte. « Après vous, inspecteur. »

Elle entra derrière lui. « Appelez-moi Dan », dit-il.

Elle déposa les dossiers et sa veste sur le bureau, serra la main qu’il lui tendait à nouveau, puis, d’un geste, l’invita à s’asseoir. Il avait les doigts froids et lisses, comme des vers à soie. Le contact lui laissa une impression désagréable et elle dut se retenir de prendre le flacon de gel désinfectant dans le tiroir.

Flanagan s’installa dans son fauteuil. « Qu’est-ce que vous voulez me raconter ?

— Jack avait un lien avec la femme qui est morte hier », dit Hewitt en croisant les jambes. Le pli de son pantalon traçait une ligne impeccable le long de sa cuisse, sur le genou, tout droit jusqu’à l’ourlet. Une montre Oris, d’après ce qu’elle pouvait en juger.

Elle se demanda s’il avait vraiment les moyens de s’offrir ce genre d’accessoires, où s’il aimait vivre mieux que ne le permettait un salaire d’inspecteur-chef. Même s’il était de la C3, une police au sein de la police.

Arrête. Tu n’es pas en train de l’interroger.

« Oui, il a dit à mon collègue qu’il l’avait vue hier.

— Vous le soupçonnez ? demanda Hewitt.

— Peut-être. Peut-être pas. Je n’exclus rien. Donc, c’est un de vos amis.

— Oui. Il l’était, en tout cas.

— Il ne l’est plus ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

— Ceci restera entre nous, n’est-ce pas ?

— Bien sûr, répondit Flanagan. Qu’est-ce qui a mis fin à votre amitié ?

— Rien de particulier. Nous nous sommes éloignés, simplement. Surtout ces dernières années. Nous nous parlons toujours de temps en temps, mais ce n’est plus le Jack que j’ai connu à Garnerville.

— C’est-à-dire ?

— Autrefois, c’était quelqu’un de bien. Vous savez, à l’époque de la Royal Ulster Constabulary [7] Police royale de l’Ulster : émanation de la police royale irlandaise qui maintint l’ordre en Ulster jusqu’en 2001, date à laquelle elle devint le Service de police d’Irlande du Nord. Son recrutement essentiellement protestant ou unioniste lui fut souvent reproché. , déjà, nous travaillions comme n’importe quelle police. Il y avait des bons et des mauvais, et Jack appartenait à la première catégorie. Il a même été récompensé pour acte de bravoure. Sa patrouille était tombée dans une embuscade de républicains, et avec une balle dans la poitrine, il avait réussi à sauver la vie d’un de ses collègues. Mais après, il a changé. C’est vrai qu’il avait toujours aimé courir les filles — un trousseur de jupons, comme on dit —, mais en vieillissant, il a glissé vers une sorte de désespoir. Le succès ne lui venait plus aussi facilement, et je crois que ça l’a rendu amer.

— Envers les femmes ?

— Envers le monde en général, mais surtout envers elles. Les propos qu’il tenait, parfois. Sa vision des femmes. Pour moi, c’était… eh bien, assez révoltant. Il s’est posé pendant un moment, avec cette fille, Marie McKenna, la nièce du politicien. Et puis, quand elle est tombée enceinte, il a pris le large. J’ai trouvé son attitude infecte et je le lui ai dit. Ensuite, il a plongé. Il est devenu méchant, de plus en plus aigri. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à entendre parler de bakchichs.

— Il touchait des pots-de-vin ?

— Pas grand-chose, au début. Essentiellement des services que les gens lui rendaient. Il fricotait avec des gars louches qui faisaient travailler des prostituées. S’ils étaient informés d’une descente, il avait droit à une fille gratis. Du moins, c’est ce que m’ont raconté mes sources.

— Quel genre de sources ? »

Hewitt sourit. « Le genre dont on ne parle pas en dehors du Renseignement.

— Est-ce qu’il recevait de l’argent de la main à la main ?

— De temps en temps, répondit Hewitt. Mais il s’agissait plutôt de paiements en nature, si vous voyez ce que je veux dire ?

— Et la drogue ? »

Hewitt croisa et décroisa les jambes.

Flanagan attendit.

Enfin, Hewitt haussa les épaules. « Une vague rumeur…

— Allez-y. »

Il souffla avec force par le nez, sourcils froncés. « C’est juste un bruit que j’ai entendu, via un ami d’un ami d’un informateur. »

Flanagan tapota impatiemment avec son stylo sur le bureau. Hewitt prit note de son geste, puis releva les yeux.

« Pour autant que je sache, il n’a jamais usé de stupéfiants, mais depuis l’incident de l’année dernière, il prend des antalgiques vendus sur prescription médicale. Sauf qu’il n’a pas d’ordonnance. Ce n’est guère surprenant. Vous et moi connaissons des policiers qui ont développé un stress post-traumatique. Nous savons quelles en sont les manifestations.

— Comment se procure-t-il les antalgiques ?

— Je l’ignore. Sans doute par l’un des souteneurs de son réseau. C’est une information de seconde main, je vous le répète. »

Flanagan comprit qu’il mentait. C’était flagrant, pour la première fois depuis qu’il était entré dans son bureau. Il essayait de cacher son jeu avec un air détaché qu’il croyait séduisant, mais elle lisait en lui comme à travers une vitre sale. Tout le reste était vrai, ou du moins la version qu’il en donnait : il dressait simplement un portrait faussé de la réalité en ne lui disant que ce qu’il voulait qu’elle sache. Seul écart : il ne pouvait pas ignorer d’où provenaient les antalgiques de Lennon. Mais Flanagan avait appris depuis longtemps à ne jamais espérer une réponse d’un membre du Renseignement en ce qui concernait ses sources. Ou tout autre sujet, d’ailleurs.

« J’ai une dernière question à vous poser, dit-elle. Réfléchissez bien avant de répondre.

— Allez-y, ouvrez le feu. »

Elle le fixa droit dans les yeux. « Croyez-vous que l’inspecteur Jack Lennon soit capable d’avoir tué Rea Carlisle ? »

Hewitt soutint son regard. Déglutit. S’humecta les lèvres.

« Oui, je le crois. »

Elle s’appuya en arrière contre son dossier, sans lâcher le face-à-face. Les yeux de Hewitt s’abaissèrent sur sa poitrine, il les releva en battant des paupières, redescendit, s’attarda.

Flanagan sentit une chaleur affluer à son cou.

Il changea de position dans son fauteuil. Porta un doigt à sa joue, pour gratter une démangeaison qu’elle savait inexistante. Montra qu’il était mal à l’aise.

« Vous saignez », dit-il.

Elle regarda son chemisier, vit l’efflorescence rouge là où le Dr Prunty avait appliqué le pansement le matin.

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