Franck Thilliez - Conscience animale

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Et si se terrait en chacun de nous une animalité sanguinaire ? Et s'il était possible par un sacrifice bien mené de la réveiller ? Et si un homme avait précisément en tête d'user de ce savoir secret pour mettre en place une gigantesque entreprise assassine ? C'est dans le tourbillon de tous ces « si » que vont être aspirés Warren, père de famille presque ordinaire, Sharko, inspecteur tenace et téméraire, Moulin, jeune recrue faisant ses premières armes, et Neil, linguiste pour le moins singulier.
Nouant leur destin dans une enquête balisée par le sang et la cruauté, ils devront affronter l'impensable pour réaliser l'impossible. Mais quel sera le coût de cet impossible ?

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Ce silence de mort, ces ombres menaçantes sur les murs et cette impression que l'on s'était gentiment moqué de lui commençaient sérieusement à lui saccager la cervelle…

2 h 34, trois minutes plus tôt. Après avoir longé le champ encore embourbé, les quatre hommes-animaux se trouvèrent devant une palissade de plus de trois mètres de haut. Yvan, le chat, ne fit qu'une bouchée de cet obstacle, juste en s'aidant d'une de ses mains au sommet. Le reste de la meute peina un peu plus, mais tous la franchirent en moins de dix secondes.

Jean força la porte avec une facilité à rendre honteux un voleur de diamants. Son ouïe lui permettait d'entendre le cliquetis de la serrure, donc de connaître l'endroit exact où tourner une stupide lime à ongles pour que le verrou cédât. Bouche baveuse, langue dehors, rapides tels des furets hors de leur terrier, ils pénétrèrent d'un pas déterminé. Le temps d'un souffle, profitant de leurs sens si finement développés, ils étaient assurés qu'il n'y avait pas âme qui vive en bas. Ils volèrent jusqu'au bout du couloir, deux par deux. Yvan et Henri se rangèrent chacun de part et d'autre de la montée d'escalier, dos contre le mur, un pavé vissé à la main. Le chef de troupe fit signe aux deux éclaireurs qu'il était temps d'aller présenter la Faucheuse à l'inspecteur. Ils grimpèrent allégés de leur sac, alourdis par contre d'une énorme pierre. Sans la moindre plainte des marches, ils se scotchèrent sur le mur extérieur à l'entrée de la chambre. Seule une porte close les séparait d'une paire de jambes d'exception.

2 h 38. Le policier, cobaye de l'État, rêvassait à moitié, loin de se douter qu'un quatuor sanguinaire, doté de qualités exceptionnelles ainsi que d'une force colossale, s'organisait dans son couloir pour le radier du barreau de la manière la plus nette possible. Un bruit ! La poignée, elle tournait, lentement !

La lune avait enfin choisi son camp, elle éclairait du plus qu'elle pouvait de son croissant pourtant timide.

Meeeerde, ils sont là !!

Repoussant avec difficultés les lames de rasoir qui s'étaient engrangées dans sa vessie depuis le début de la nuit, il grimaça de douleur, mâchoire serrée. Ses paumes étaient trempées, la crosse glissait, ses membres tremblaient. Poignée tournée à fond, porte presque ouverte. Léger grincement, genre celui d'une fenêtre de manoir. Une bille de sueur lui noya le blanc de l'œil, et il dut le fermer tellement le sel lui brûlait. Il en sentit une autre rouler en direction de son œil valide, mais Dieu merci elle fut stoppée par son sourcil, éponge remplie d'eau. Ces secondes-là, celles pendant lesquelles il pouvait distinguer la fine frontière ondulant entre la vie et la mort, étaient abominables. Avec une lenteur extrême, les gonds se mirent à tourner, tandis qu'il recroquevillait ses jambes, prêt à rouler sur le sol. Deux spectres aux yeux brillants, jaunes, s'esquissèrent, bras tendus au-dessus de leur tête en position pour frapper.

— Bougez pas !! Bougez pas !! Ou je tire !! Un pas, le moindre mouvement, et je vous explose la tête !!

Le regard tendu, il libéra une main frémissante de son arme pour appuyer sur le bouton de la lampe de chevet. La lumière blanchâtre frappa les deux visages dont les pupilles se rétractèrent pour former un microscopique point noir.

— Qu… qu'est-ce qu'on fait, David ? demanda Jean, abasourdi par un accueil pour le moins inattendu.

Bras et jambes tendus, David sauta à la manière d'un écureuil volant, s'éleva dans les airs, avant d'être stoppé net par une balle au milieu du front. Le mutant au visage explosé atterrit exactement à l'endroit où le policier se trouvait deux secondes auparavant, raide mort. Gâchette mi-enfoncée, l'inspecteur tenait déjà son binôme en joue.

— Toi, bouge pas !! Enculé !! Couche-toi ! Couche-toi sur le sol !!

Jean ne broncha pas, agrippé dans le dos par la Mort qui voulait l'emmener. Pourtant pris au piège, il décida de ne pas s'exécuter comme l'avait ordonné Sam, trouvant stupide d'y rester sans auparavant tenter sa chance jusqu'au bout. Bloc de béton entre les mains, bras fléchis derrière la tête, il grogna avec rage pour lancer la pierre. Le cube n'eut pas le loisir de décoller de ses mains, le monstre avait déjà reçu une balle au sommet du crâne et chutait à la renverse pour dégringoler jusqu'en bas de l'escalier. Son visage en sang et amorphe termina sa course aux pieds d'Yvan, ses deux yeux vitreux fixant le plafond. Yvan ne bougea pas, clouant un doigt devant sa bouche qui ordonnait le silence. Le second acolyte, de l'autre côté, bomba le torse et redoubla d'attention. Ils attendaient, telle une mâchoire rétractile qui se fermerait dès qu'une présence traverserait le couloir.

Sharko retourna l'ignoble exécuteur qui avait le visage enfoui dans son lit. Ses yeux étaient redevenus normaux, néanmoins le bond qu'il avait fait du fond de la chambre confirmait qu'il n'était pas tout à fait humain. Désormais, il en avait la certitude, les histoires du livre étaient bien réelles. Arme fumante contre sa joue, il se positionna en haut de l'escalier pour vérifier que la seconde bête était bien morte. Il appuya sur le bouton situé sur le mur au sommet des marches, et cet interrupteur avait la particularité d'allumer les ampoules de la descente d'escalier, du salon et de la salle à manger. Sa femme avait insisté pour qu'il installât ce système, parce qu'elle avait une frousse insensée de traverser des pièces noires. La source lumineuse, placée au-dessus de la tête d'Yvan, projeta une longue ombre qui s'agitait sur le sol. Après l'avoir repérée, l'inspecteur éteignit aussitôt.

Nom d'un chien, il y en a encore un planqué en bas !! Il… il y en a un deuxième, l'ombre faisait des gestes à quelqu'un de l'autre côté !! Merde !!

Comment faire pour les éliminer ? Aucune solution probante n'était envisageable par cette voie, parce que plaqués contre le mur, ils lui fracasseraient le crâne au moindre courant d'air… Il retourna dans la chambre, lorgnant par la fenêtre.

Non, impossible de s'aventurer par là, trop haut, trop risqué.

Aucune fuite concevable, les affronter devenait l'unique alternative. Il souleva le cadavre par-dessous les bras pour le traîner au bord de la descente. Ceinturant le corps sans vie par la poitrine, serrant dans un même effort son arme, il dévala de quelques mètres, puis lâcha la masse inerte qui roula et alla s'écraser nez le premier sur le tapis oriental disposé au pied de la montée. Deux pavés se partagèrent chacun une moitié de sa tête, jetés si violemment que des morceaux de cervelle furent éjectés jusqu'aux chevilles de l'inspecteur.

— Merde ! Mais c'est… c'est…

Yvan, déboussolé, n'eut pas le temps de terminer sa phrase, un projectile cuivré lui traversa la gorge, donnant naissance à un fleuve de sang qui s'épancha du trou tel le vin qui coule d'une barrique. Le feu au visage, le dernier agresseur éparpillait ses boyaux derrière lui, s'éventrant jusqu'au bas-ventre tout en hurlant. La torche humaine, flambant tel un cascadeur dans un film d'action, fut stoppée par une balle dans le dos.

L'inspecteur se rua dans la cuisine, remplit un grand seau d'eau qu'il balança sur le rideau qui se consumait. Les flammes s'essoufflèrent dans un épais nuage de fumée grise. À voir les quatre kamikazes qui gisaient sur le carrelage, il prit réellement conscience de l'ampleur du phénomène, et quand il apprit, le lendemain matin, que quinze cadavres de notaires, d'avocats et de policiers avaient été découverts, il savait que le pays allait connaître le pire génocide de ce siècle…

Chapitre 11

La jolie petite linotte

1

La linotte avait enfin réussi à s'aventurer jusqu'à la salle de télévision de l'hôpital. Fine fleur des observatrices, elle avait dressé un plan dans sa maigre cervelle pour se rendre à la chambre de Warren. Autre fait important : la fin de soirée était une période creuse pendant laquelle le personnel dînait, lui offrant donc plus de champ pour manœuvrer. Bas et trop étroits, les couloirs, de surcroît surveillés par des mastodontes, interdisaient tout mouvement d'ailes. À l'entrée, elle profita de la relève pour se glisser à l'intérieur du bâtiment, puis évolua entre poubelles et piquets de béton pour bluffer les gardiens de l'accueil. Discrète et silencieuse, l'astucieuse exploratrice avait ensuite sautillé en longeant les murs infinis, pour se cacher sous un des fauteuils de la salle de repos où elle s'autorisa une brève halte. Après avoir récupéré, elle s'enfonça dans l'ultime allée, lorgna à droite, à gauche, puis se lança, queue serrée, s'appuyant sur de minuscules pas rapides. Derrière chaque fermeture, elle percevait les plaintes des malades qui tambourinaient contre les murs, sautaient sur leur lit ou se claquaient la tête contre les lavabos en plastique. Plus que quinze mètres avant la chambre… Une porte battante claqua, au fond ! Chargée de cuvettes de déchets, une montagne se dressa !

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