Franck Thilliez - Gataca

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Gataca: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l'homme de Cro-Magnon ?
Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l'ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe.
À nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l'extinction.
Bienvenue à GATACA… « Cette plongée dans l'univers de la génétique reste haletante de bout en bout. »
Guilles Durand —
« Vous aviez aimé
? Voici la suite, magistrale. »
Femmes d'aujourd'hui

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Les voyageurs furent conduits au King Lodge, un petit hôtel en bordure de jungle, tenu par des Blancs. Couleurs vives, ventilateurs géants, palmiers dans le hall. Maxime regroupa les troupes, récupéra les autorisations de la FUNAI auprès de l’un de ses collègues, déjà sur place. Il distribua les papiers nominatifs à chaque voyageur. Il leur expliqua aussi le programme du lendemain : départ à 10 heures en canot à moteur pour rejoindre un campement à cent kilomètres en aval sur le fleuve, nuit en hamac au beau milieu de la jungle, avec repas typiquement local.

Après avoir donné les ultimes consignes, il salua tout le monde et leur laissa quartier libre, enfin.

Crevée, Lucie alla dans sa chambre du rez-de-chaussée et déclencha le ventilateur. Elle lorgna son téléphone portable. Plus de réseau, on avait atteint ici les limites du monde civilisé. Dans un soupir, elle partit prendre une longue, une interminable douche. Elle avait besoin de se débarrasser de cette moiteur obscène, de se rafraîchir l’esprit et de régénérer son corps.

Elle passa un short, un tee-shirt et des tongs. Elle descendit dans le hall de l’hôtel, il y avait une cabine téléphonique qu’elle avait déjà repérée en arrivant. Un homme lisait un journal sur une banquette, des jeunes buvaient un coup au bar, le couple de sexagénaires sortait dans la ville, bras dessus, bras dessous. Elle tenta une dernière fois d’appeler Sharko, il devait être presque 3 heures du matin en France. Répondeur. Sans grand espoir, elle laissa le numéro de téléphone de l’hôtel et raccrocha.

Au moment de se coucher, elle fut surprise de ne trouver aucune moustiquaire, puis se rappela ce qu’avait expliqué Maxime : les eaux acides du rio Negro chassaient les insectes. Néanmoins, elle repéra un gros papillon contre la vitre. Elle ouvrit pour le libérer et contempla la nuit. Un noir infini sur un ciel pur, une poignée de lucioles, des craquements, des piaillements, des hurlements. Lucie songea aux singes de la cassette vidéo, les capucins à face blanche. Peut-être étaient-ils là, tout proches, peut-être la surveillaient-ils. Autour, les arbres frissonnaient, les branches vibraient, et Lucie s’attendait à voir jaillir des dizaines d’animaux mystérieux.

Juste avant de refermer, elle perçut alors une lueur dans l’obscurité. Quelque chose de circulaire, de scintillant.

La pleine lune paraissait se refléter sur…

Des lentilles de jumelles.

Lucie avala difficilement sa salive. Pouvait-elle se tromper ? Son imagination lui jouait-elle un tour à cause de la fatigue ? Non… Une masse sombre observait dans sa direction, à la lisière de la jungle, à une trentaine de mètres.

Lucie sentait son cœur battre à tout rompre. Elle essaya de contrôler ses émotions, ferma sa fenêtre, mais sans la verrouiller. Elle tira les rideaux, éteignit la lumière et revint rapidement à la vitre, jetant un œil discret. Elle fixa le néant. Pas de doute, il y avait bien quelqu’un au niveau des arbres. Ça bougeait mais sans s’approcher.

L’ombre attendait.

Elle attendait que Lucie s’endorme.

Prise de panique à cette idée, Lucie examina sa chambre. La lumière de la lune s’infiltrait par-dessus les rideaux et sur les côtés. Elle discerna une lampe de chevet, un vase avec des fleurs tropicales… Elle tira de toutes ses forces sur un portemanteau vissé dans le mur et finit par l’arracher. Elle tenait ainsi en main un morceau de bois d’une quarantaine de centimètres, avec des crochets en fer. Très vite, elle arrangea l’édredon et les oreillers sous les draps pour leur donner la forme d’un corps.

Puis elle se cacha dans la salle de bains, située entre le lit et la fenêtre.

Qui savait qu’elle était ici ? Qui l’observait ? Des locaux ? Des Indiens ? Des militaires ? La photo de Louts qui avait circulé à l’aéroport était-elle tombée entre de mauvaises mains ? Avait-elle mis le feu aux poudres ? Cette ville était toute petite, les nouvelles devaient se répandre rapidement.

Lucie songeait aux meurtres de Louts et Terney. À la tentative d’assassinat sur Chimaux. Le temps lui parut interminable. Le ventilateur vrombissait, brassant un air moite, malsain. Lucie s’entendait respirer, comme un animal acculé. Elle était dingue de ne pas descendre à l’accueil, de solliciter de l’aide.

Mais elle voulait savoir.

Soudain, un bruit à la fenêtre : une poignée qu’on tournait. Puis le déplacement d’un corps lourd sur la moquette. Lucie retint son souffle, perçut le chuintement léger d’un couvercle qu’on ouvrait. Elle savait l’individu tout proche, juste de l’autre côté du mur. Il lui tournait certainement le dos. Elle serra fermement son arme, la brandit au-dessus de la tête et rentra alors dans la chambre.

Elle frappa au moment où l’ombre maintenant proche du lit se retournait dans sa direction. Le bois heurta le crâne, et les crochets, le visage. Le métal entra dans la peau des joues comme dans du beurre. Lucie eut le temps d’apercevoir le visage tanné, la tenue de treillis, le béret vert : un militaire. L’homme grogna et, à demi assommé, fit un grand mouvement de bras vers l’avant, poing fermé. Lucie fut touchée à la tempe et propulsée contre le mur. Tremblement dans la cloison, vase brisé. Un boucan d’enfer. Elle eut à peine le temps de reprendre ses esprits que la silhouette sautait déjà par la fenêtre. Elle voulut s’élancer, mais une grosse ombre noire traversa son champ de vision et la tétanisa.

Une araignée.

La bête était juste sur le rebord de son lit, presque en équilibre au-dessus du vide. Elle paraissait la fixer, explorant la texture des draps de ses longues pattes. Elle était toute noire, et le dessus de son abdomen portait une croix rouge.

Lucie se recula sur les mains, un cri au bord des lèvres. Puis, elle effectua un demi-tour et fit irruption dans le couloir de l’hôtel, tandis que ses deux jeunes voisins venaient aux nouvelles, inquiétés par le bruit.

Sous le coup de l’émotion, elle s’effondra dans leurs bras.

51

36, quai des Orfèvres… lundi, 3 heures du matin.

La voix rauque de fumeur de Manien.

— L’enregistrement présent sur ce CD, face à toi, vient de l’hôpital de la Salpêtrière, service psychiatrie. Il date du 14 mars 2007 et nous a été remis par le docteur Faivre, le psychiatre de Frédéric Hurault. Tu connais le docteur Faivre ?

Sharko plissait les yeux. Dans le minuscule bureau, la lumière trop vive de l’ampoule lui agressait les rétines. Les ombres étaient descendues sur les dossiers, les étagères, les noyant dans une obscurité tenace. Manien le maintenait sur le gril depuis plus de vingt minutes, déjà. Dans la journée, il lui avait apporté des sandwichs, du café, de l’eau, mais avait toujours refusé de le laisser téléphoner.

Leblond n’était pas dans la pièce, mais ne traînait pas loin. De temps à autre, ses semelles grinçaient dans le couloir.

— Je connais le docteur Faivre de nom, répliqua Sharko.

— Un type gentil, avec une excellente mémoire. Je lui ai posé quelques questions. À ce qu’il m’a raconté, vous vous voyiez de temps en temps, avec Hurault, puisque vous étiez dans des services voisins. Tu te rappelles ?

— Vaguement. Et alors ?

Manien manipulait le CD.

— Tu savais qu’il y avait des caméras de surveillance en psychiatrie ?

— Comme partout, je suppose.

— Il y en a notamment dans les halls et devant l’hôpital, là où les patients peuvent sortir griller une clope et discuter un peu. Là où tu buvais tes cafés, en attendant ton rendez-vous… Ils archivent tout, pour des raisons de sécurité et en cas de problèmes ultérieurs. Ils gardent même leurs enregistrements plus de cinq ans. Cinq ans, t’imagines ? Normal, finalement, chez les barges…

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