Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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La température avait monté furieusement, l’air piquait à la gorge. Le front trempé, le nez dans le blouson, Lucie s’approcha de la baie vitrée et arracha le mur de photos. Le rideau de feu était bien trop furieux, la fumée trop noire pour tenter de passer par là. Dassonville devait balancer, en plus des pneus, du bois, de l’essence, tout ce qu’il trouvait pour entretenir l’incendie.

Lucie revint vers la porte d’entrée. Elle força à fond, s’aidant de l’épaule. Ça s’ouvrit finalement de deux ou trois centimètres, ce qui lui permit de voir que l’entrée était bouchée par une montagne de pneus, qui commençaient à brûler lentement, eux aussi. La flic pointa dans sa direction et tira à l’aveugle. Nouveau coup dur pour les oreilles.

Il ne fallait plus réfléchir à présent et sortir à tout prix. Lucie fourra des cartouches dans ses poches, se rua vers la petite lucarne latérale et poussa. La manivelle arriva, martelant furieusement, mais Lucie parvint à glisser le canon dans l’interstice entre la tôle et le Plexiglas, à tourner la crosse sur le côté et à tirer au hasard.

Les coups de manivelle cessèrent instantanément.

Dans la même seconde, Lucie se faufila dans l’ouverture. Une ombre bifurquait par-devant et disparut de son champ de vision. La fenêtre était à environ un mètre cinquante au-dessus du sol, les flammes dansaient juste en dessous, s’acharnant sur des cageots et des planches.

La flic enjamba la petite ouverture et sauta à l’extérieur.

Rude atterrissage sur les chevilles. Douleur. Elle grimaça, se redressa et cassa son fusil en catastrophe. Les mains tremblantes, elle engagea deux cartouches dans la chambre et chargea aussitôt.

Des hurlements, à l’intérieur. Eileen cognait des deux poings contre la tôle.

Lucie se dirigea vers la porte et, armée d’une barre de fer, poussa les pneus sur le côté. Ses yeux lui piquaient, les odeurs de caoutchouc brûlé étaient insupportables.

Dès qu’Eileen put se faufiler et sortir, Lucie contourna la caravane. Dassonville fonçait vers l’endroit où elle s’était garée. Il était vif, engoncé dans une tenue sombre. Malgré ses trois cents mètres de retard, elle n’hésita pas à se lancer à sa poursuite, le fusil serré dans la main. Sa rage décuplait ses forces et lui faisait oublier la douleur dans sa cheville. Elle pensa à Sharko, que ce fumier de moine avait poussé dans le torrent. À cet enfant, retrouvé pris dans les glaces. À Christophe Gamblin, gelé dans son congélateur.

Elle traquait le diable en personne. Ce diable qui hantait depuis vingt-six ans les montagnes de Savoie.

Elle s’arrêta et tenta d’épauler son arme, mais sa respiration trop brutale lui interdisait de viser correctement. Elle tira deux fois, sachant qu’elle ne le toucherait pas. La plupart des plombs se logèrent dans la pierre lointaine ou se perdirent dans le vide.

Elle reprit sa course. Ses espoirs volèrent en éclats lorsqu’elle entendit le bruit d’un moteur. Dassonville s’était garé en retrait de son véhicule à elle, derrière les rocs. Lorsque Lucie atteignit sa propre voiture, il disparaissait déjà derrière un nuage de fumée, au loin.

Elle démarra, roula sur quelques mètres à peine, avant que son véhicule dévie et devienne incontrôlable. Elle freina en catastrophe et sortit pour constater les dégâts.

Ses quatre pneus étaient crevés.

De rage, elle frappa violemment contre la portière.

Puis elle courut de nouveau vers la caravane.

Mitgang faisait des allers et retours entre des barils remplis d’eau de pluie et le feu. Son handicap dans les membres inférieurs la faisait ressembler à une poupée désarticulée. De gros panaches de fumée noire grimpaient aux cieux. Lucie constata que la voiture de l’ancienne journaliste avait été elle aussi sabotée. La caravane était encore debout, la tôle, bien que noirâtre par endroits, résistait bien.

— Je dois donner un coup de fil, haleta Lucie. Prévenir mes services en France. Comment je peux faire ?

Eileen respirait bruyamment, sa gorge sifflait.

— Il a crevé mes quatre pneus, je n’en ai que deux de rechange. Sans voiture, le seul moyen, c’est de marcher. À pied, il y en a pour deux heures avant d’atteindre la première route et espérer avoir du réseau. C’est pour cette raison que j’habite ici. Parce que je suis coupée de tout.

La femme courait d’un endroit à l’autre. Lucie regarda le chemin qui serpentait entre les montagnes. Deux heures. Avec sa cheville douloureuse, elle en mettrait probablement trois.

Elle considéra la pauvre femme, qui tentait de sauver tout ce qui lui restait : seize mètres carrés de linoléum pourri.

Sans sa caravane, Eileen Mitgang ne serait plus rien.

Lucie prit une barre de fer dans les mains et se mit à pousser les pneus sur le côté.

Elle n’avait pas attrapé Dassonville, mais elle disposait d’une identité, et pas des moindres.

Léo Scheffer.

48

Il n’y avait pas trente-six magasins qui vendaient des bateaux dans les alentours de Paris. Le premier, situé à Élancourt dans le 78, était fermé pour travaux depuis l’été, le deuxième ne proposait que du gros matériel à moteur, et quant au troisième, situé sur le quai Alphonse-le-Gallo à Boulogne-Billancourt, il présentait toutes les caractéristiques pour mériter une visite.

Vu les conditions météo, Sharko jugea plus prudent d’opter pour un déplacement en métro. Depuis son bureau, il signala à Robillard qu’il sortait faire une course et qu’il ne reviendrait peut-être pas ce soir. Il se vêtit chaudement, enfila ses gants, enroula son écharpe autour de son cou et marcha sous la neige jusqu’à la station Cluny-La Sorbonne. Il avait besoin de prendre l’air et voulait profiter du trajet pour discuter un peu avec Lucie au téléphone. Depuis qu’elle était au Nouveau-Mexique, ils n’avaient échangé que de timides SMS. Malheureusement, il tomba sur le répondeur et laissa un message. Sans doute menait-elle ses recherches méticuleuses, enfermée dans les archives de la base militaire de Kirtland.

Quelques minutes plus tard, il s’engouffra dans la bouche souterraine à proximité de la célèbre université, ligne 10. Les foules circulaient, chargées de paquets, de sapins emballés, de grands sacs multicolores. Les enfants étaient en vacances, les gens souriaient : dans trois jours, c’était le réveillon. Le commissaire prit sa place parmi les quidams et dut rester debout, tant les rames étaient bondées. Il passa les trois quarts du trajet à sourire à une petite Asiatique, qui n’avait cessé de le dévisager.

C’était pour elle qu’il irait au bout de son enquête. C’était pour elle que, malgré tout, il continuait son fichu métier. Elle, ses semblables, tous les enfants. Pour qu’ils puissent grandir et vivre sans la crainte de se retrouver enfermés au fond d’une cave par des pourris de la trempe de Dassonville.

Une demi-heure plus tard, aux alentours de 18 h 30, il descendit à l’arrêt Boulogne-Pont de Saint-Cloud et marcha jusqu’au quai Alphonse-le-Gallo. La grande tour de TF1 dominait la rive droite, les eaux de la Seine étaient sombres, couleur de vieux tabac. Les mains dans les poches, le commissaire de police franchit un parking et pénétra dans l’Espace Mazura, un vaste bâtiment à la façade agréable, qui était, ni plus ni moins, la grande surface du bateau. On y vendait de petites embarcations, des porte-bateaux, des vêtements de mer, des skis nautiques, on pouvait aussi s’inscrire pour passer le permis bateau ou faire réparer son moteur.

Il se dirigea vers le rayon où étaient exposées des barques de toutes les formes, de toutes les couleurs, à fond plat ou incurvé, en polyéthylène, aluminium, pneumatiques… Un vendeur arriva derrière lui.

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