Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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— Très mauvaise nouvelle. Le commissariat de Maisons-Alfort vient de m’apprendre que le môme de l’hôpital avait disparu.

— Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?

Nicolas Bellanger s’assit en amazone sur le bureau.

— Un homme lourdement vêtu — gros blouson Bombers kaki, pantalon noir, écharpe sur le visage, bonnet et gants — a été aperçu par une infirmière dans l’un des couloirs de l’hôpital, hier, aux alentours de 22 heures. Il portait un enfant dans les bras et n’a pas hésité à agresser l’employée avant de dévaler l’escalier et de disparaître.

Sharko murmura quelques noms d’oiseaux. C’était là tout le problème des hôpitaux publics, ouverts en permanence, peu ou pas surveillés, et qui tournaient au ralenti la nuit. N’importe qui pouvait entrer, se déplacer d’étage en étage et profiter de l’inattention — ou de l’occupation — du personnel soignant pour pénétrer dans une chambre.

— On a une piste ?

— Rien pour le moment. Trémor, de Maisons-Alfort, est dessus. L’infirmière qui a reçu le coup violent au visage n’a qu’une vision floue de son agresseur et les témoignages sont quasiment inexistants. Le plan « Alerte enlèvement » vient d’être lancé avec, pour seules photos, celles de l’enfant prises par la police lors de sa découverte, la veille, ainsi que la description vestimentaire de l’individu. Autre chose : Trémor m’a aussi annoncé que les labos avaient analysé le sang sur le papier trouvé dans la poche du petit. Il appartient bien à Valérie Duprès.

— Elle était donc blessée en rédigeant le mot.

Sharko s’était reculé sur sa chaise, les yeux vers la fenêtre. Le môme allait revivre le calvaire auquel il avait réussi à échapper. Le commissaire savait pertinemment que le gamin n’aurait pas autant de chance, cette fois.

16

Lucie et Lise Lambert trouvèrent une place calme, à l’étage du fast food . Il était encore tôt pour le déjeuner, mais Lucie profita de l’occasion pour se commander un menu frites-cheeseburger-Coca bien diététique. Les simples odeurs de pain chaud et de viande cuite avaient suffi à lui donner faim.

En cours de route, elle en avait profité pour demander des informations sur Christophe Gamblin. Le journaliste semblait-il craindre quelque chose ? Lise Lambert ne lui avait rien appris de neuf, Gamblin avait eu un comportement normal et posé, prétextant une enquête de routine et un futur article dans son journal.

L’employée de la jardinerie déballait mécaniquement son sandwich. Des gestes qu’elle devait faire chaque jour, enfermée dans des journées qui se ressemblent toutes. Elle revint d’elle-même au sujet qui intéressait Lucie.

— Des espèces de flashes, puis des cauchemars, ont commencé trois ans après mon accident dans le lac, en 2007.

Elle soupira.

— Je voulais à tout prix m’éloigner d’Embrun, du lac, de… de la montagne. Apprendre à vivre ici, ça a été une période difficile.

Elle entrecoupait ses phrases de longs silences. Elle braqua ses yeux noisette sur Lucie. Des yeux qui avaient vu à quoi ressemblait la mort, et qui paraissaient avoir perdu de leur éclat d’origine.

— Je me souviens encore parfaitement comment tout a commencé. C’était un jour de grande chaleur, en plein été. Ma maison était une vieille bâtisse et, cette année-là, j’ai eu un problème de sanitaires. La tuyauterie s’était bouchée, il avait fallu aller au fond du jardin où se trouvait le puisard et… excusez-moi si je vous coupe l’appétit, ce que je raconte n’est pas très…

— Ne vous inquiétez pas.

— Enfin bref, il fallait verser là-dedans de la soude industrielle que j’avais de côté pour rétablir les écoulements vers les égouts. Quand j’ai soulevé la plaque, il y avait cette odeur d’œuf pourri très forte et je… je ne sais pas comment vous expliquer. Je me rappelle être tombée dans les gravillons, pas loin de l’évanouissement. On aurait pu croire que c’était à cause de la chaleur, des odeurs, mais j’ai vu une succession d’images inédites. Des images qui m’ont martelée à l’intérieur comme si on me les incrustait de force. Depuis ce jour-là, elles se sont manifestées sous la forme de cauchemars. Des mauvais rêves que je faisais presque toutes les nuits.

Lucie reposa son cheeseburger dans lequel elle avait à peine croqué. Elle se pencha vers l’avant, tout ouïe.

— L’odeur d’œuf pourri a réveillé chez vous des souvenirs enfouis, fit-elle calmement. Comme une madeleine de Proust.

— Exactement. J’ai alors eu une certitude, une réminiscence : j’avais senti exactement cette odeur-là le soir de ma chute dans le lac, trois ans plus tôt.

Lucie était désormais persuadée d’être sur la bonne piste. Le rapport entre les deux meurtres et les deux fausses noyades venait de lui sauter à la figure : le fameux sulfure d’hydrogène, à l’odeur si particulière.

— Ce soir-là, vous étiez dans votre canapé, avec votre chien. Vous regardiez la télé. D’où provenait cette odeur ?

— Je l’ignore. Je l’ignore vraiment. C’était autour de moi. Dans moi.

Lucie se rappelait les paroles du légiste concernant ce gaz. Il tuait à trop fortes doses, mais avait aussi la capacité de provoquer un évanouissement après inhalation, dans le cas de concentrations moindres. De plus, on ne le détectait pas facilement dans l’organisme, ce qui expliquait que les analyses sanguines de Lise Lambert, à l’hôpital, n’aient rien donné d’anormal. L’assassin s’en était-il servi comme une sorte d’anesthésique et pour éviter que Lise Lambert ne se noie réellement en respirant de l’eau ? Mais dans quel but ?

— Parlez-moi de vos cauchemars, de ces images qui vous harcèlent.

— C’est toujours la même scène. Il y a une musique qui tambourine. Je reconnais le générique de l’émission que je regardais, ce soir-là. Puis… une ombre danse sur les murs et au plafond dans mon salon. Une ombre qui grandit et rapetisse, une ombre qui m’effraie et tourne autour de moi. Comme une présence maléfique.

— Quelqu’un pouvait-il avoir pénétré chez vous ? Un intrus ?

— J’y ai pensé, mais c’est impossible. Je ferme toujours ma porte à clé, c’est une manie. Rien n’avait été fracturé ou dérangé. Tous les volets étaient fermés. Personne ne pouvait entrer sans la clé. Mon chien aurait au moins aboyé.

— Votre chien était peut-être hors d’état de nuire ? Et si quelqu’un la possédait, cette clé ?

— Non, non. Personne ne possédait la clé de ma maison.

— Vous l’aviez peut-être perdue auparavant ? Vous aviez des doubles ?

— Non. Et j’ai déjà dit la même chose au journaliste. Je suis catégorique.

— Très bien. Je vous en prie, continuez.

Elle grattait la table machinalement. Lucie sentait que c’était difficile pour elle d’en parler.

— Ensuite, c’est flou, comme dans n’importe quel cauchemar. Je passe du salon à « ailleurs ». J’ai l’impression de flotter quelque part, dans le noir, et de voir deux yeux géants clignoter devant moi, régulièrement. Deux grands yeux rectangulaires qui m’envoient de la lumière en pleine figure toutes les cinq secondes. Mon corps se pose, je suis allongée sur quelque chose de doux, de dense. Des draps, je crois… Des dizaines et des dizaines de grands draps blancs, comme des linceuls qui m’enveloppent. J’ai l’impression d’être morte, qu’on m’enterre. Ça gronde sous moi, autour de moi, un bruit indéfini, métallique, agressif, jusqu’à ce que tout s’arrête. Puis je vois une énorme cascade d’eau me tomber dessus. Elle a l’air de dévaler du ciel noir, me submerge. J’agonise, je me sens mourir. Et je…

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