Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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Il y était, sans aucun doute.

La salle d’opération des photos.

Il y avait une quantité impressionnante de matériel chirurgical, de grosses machines complexes et perfectionnées, des moniteurs et des tuyaux partout. Ça sentait les produits d’hôpitaux, de ceux qui fichent la nausée. Trois hommes masqués, gantés, vêtus de combinaisons chirurgicales bleues, se tenaient debout autour d’un caisson transparent et prenaient des mesures.

Ces individus restèrent figés face aux policiers, puis levèrent les mains lorsque les armes se braquèrent sur eux. Une fois assurés que la situation était maîtrisée, les trois officiers de Tcheliabinsk sortirent de la salle et s’enfoncèrent plus loin dans le tunnel, afin de sécuriser les lieux.

Épaulé par les deux Moscovites, Sharko s’approcha des trois hommes en tenue. Sûr de lui, il arracha brutalement leur masque chirurgical, mais, à sa grande surprise, ne reconnut aucun des visages. Ces types étaient terrorisés et déblatéraient des propos incompréhensibles.

Le flic se tourna alors vers le caisson hermétique, qui ressemblait à un aquarium géant bardé d’électronique. Il remarqua le symbole de la radioactivité sur chaque face translucide et se concentra sur son contenu.

À l’intérieur, un corps nu était couché, le crâne rasé, les bras et les jambes écartés comme l’homme de Vitruve.

Le commissaire l’observa attentivement et n’eut plus aucun doute : il s’agissait bel et bien de Léo Scheffer.

Léo Scheffer, immobile, les yeux fermés. Tranquillement couché sur le dos, il semblait apaisé. L’électrocardiogramme relié au caisson émettait un bip toutes les cinq secondes. Le cœur battait si lentement que le tracé vert était quasiment plat. Sharko pensa immédiatement : « animation suspendue ».

Il redressa les yeux vers une grosse bouteille métallique reliée au caisson par un tuyau. Dessus était inscrit au marqueur « H2S ». Sulfure d’hydrogène. Des chiffres rouges près d’un moniteur indiquaient « 987 Bq/kg ». Vingt secondes plus tard, le taux passa à 988.

Sharko réalisa que l’organisme de Scheffer n’était pas seulement tombé en veille. À l’intérieur du caisson hermétique, on le bombardait de particules radioactives.

À mi-chemin entre la vie et la mort, Scheffer se laissait volontairement irradier.

Sonné, Sharko se précipita vers Andreï Aleksandrov qui, aidé de son collègue, avait regroupé les médecins ainsi que Yablokov contre un mur.

— Dites-leur de le réveiller, fit-il d’une voix ferme.

Le Russe s’exécuta et, après un échange verbal, revint vers Sharko.

— Ils vont le faire. Mais ils disent qu’il va falloir au moins trois heures pour le sortir de cet état, le temps que la concentration en gaz de sulfure d’hydrogène diminue dans son organisme.

Sharko acquiesça.

— Très bien. Je veux que cette ordure voie mon visage en premier lorsqu’il ouvrira les yeux…

Il fixa les trois scientifiques d’un air impassible.

— Demandez-leur maintenant où est François Dassonville.

Aleksandrov n’eut pas le temps de réagir. L’un des officiers de police parti plus tôt en exploration dans le tunnel revint en courant. Sharko comprit qu’il les invitait à le suivre. Nikolaï Lebedev, le collègue d’Aleksandrov, resta dans la salle d’opération, l’arme tendue devant lui.

Le commissaire emboîta le pas de ses homologues et regagna le tunnel. Une dizaine de mètres plus loin, les flics se tenaient devant l’entrée d’une autre salle. Une lumière bleutée provenant de l’intérieur leur léchait le visage.

Ils paraissaient abasourdis.

Franck Sharko pénétra avec appréhension dans cette pièce d’où jaillissait un vrombissement lancinant de générateurs et resta pétrifié. Sur la porte était peint un « 2 » gigantesque.

La salle était tapissée d’une couche de plomb, du sol au plafond, et éclairée par des ampoules à faible puissance. Au fond, entre d’immenses cuves hermétiques, sur lesquelles était inscrit « NITROGEN », une vingtaine de cylindres métalliques de deux mètres de haut étaient disposés verticalement, en deux rangées, montés sur des socles à roulettes et cadenassés à leur extrémité supérieure.

Incrustés dans l’acier, des cadrans lumineux indiquaient « -170 °C ».

Sharko plissa les yeux. Ces cadrans, ces boutons lui faisaient songer à l’intérieur d’un vaisseau spatial parti pour une longue mission. Les cylindres étaient reliés à la grosse cuve centrale d’azote par d’épais tuyaux en métal et percés d’une vitre transparente, d’une trentaine de centimètres de côté.

À travers ces vitres, des visages.

Des visages d’enfants qui flottaient dans l’azote liquide et à qui l’on avait également rasé le crâne. Sharko s’approcha, incapable de prendre la mesure de ce qu’il voyait, tant ces images bien réelles dépassaient tout ce qu’il avait pu imaginer.

Sur les cylindres, des indications en anglais : « Experimental subject 1, 6 thof January 2003, 700 Bq/kg… Experimental subject 3, 13 thof March 2005, 890 Bq/kg… Experimental subject 8, 21 thof August 2006, 1 120 Bq/kg… »

À la limite de tituber, Sharko se retourna et fixa quelques secondes son homologue, immobile. Le temps semblait s’être subitement arrêté, chacun retenait sa respiration devant l’improbable. Il avait face à lui du matériel organique, des cobayes humains qu’on avait cryogénisés.

Doucement, avec courage, le flic se glissa entre ces parois courbes pour atteindre la deuxième rangée.

Cette fois, neuf des dix cylindres étaient vides, les écrans lumineux qui indiquaient la température étaient éteints. Le seul container occupé montrait, ce coup-ci, un visage d’adulte. Des traits épais figés contre la vitre, avec des paupières baissées, des lèvres légèrement écartées et bleutées.

Un corps en équilibre sur la frontière, dont le cœur ne battait plus et dont le cerveau ne montrait plus la moindre activité électrique. Était-il mort ou vivant ? Les deux à la fois ?

Gravée dans le métal en caractères d’imprimerie noirs, pour résister au temps, une inscription indiquait : « François Dassonville, 24 thof December 2011, 1 420 Bq/kg . » Sharko considéra le visage immobile, puis marcha sur le côté. Les cuves vides portaient elles aussi des identités, mais sans date. « Tom Buffett », le multimilliardaire du Texas… Puis d’autres noms que Sharko ne connaissait pas. Probablement de riches donateurs de la fondation, qui avaient réservé leur place pour ce voyage dans le temps si particulier.

Enfin, sur le dixième cylindre, une ultime identité.

« Léo Scheffer. »

71

Une fois sorti de son caisson, le corps de Scheffer avait été placé sur la table d’opération, au milieu du bloc, et simplement recouvert d’une couverture de survie en aluminium. Progressivement, et comme si tout était naturel, les battements de son cœur s’accéléraient, son rythme respiratoire s’accroissait, tandis que son visage reprenait des couleurs. Sharko se tenait debout, sur la gauche.

Le réveil était imminent.

Depuis deux bonnes heures, les policiers russes passaient des coups de fil à la surface du centre de stockage ou s’entretenaient fermement avec les trois médecins et Leonid Yablokov, essayant de comprendre à quoi ils avaient affaire. Sharko avait reçu quelques bribes d’explications de la part d’Andreï Aleksandrov, qui n’avaient fait que confirmer ses déductions. À l’évidence, Scheffer et Dassonville, aidés du maudit manuscrit et de Yablokov, avaient trouvé un moyen de cryogéniser et de ramener à la vie des êtres humains. Cette unité était un lieu de test.

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