Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Il éteignit son écran.

— Des questions ?

Amandine leva la main.

— On sait d’où vient le virus ?

— On va le savoir. On est en train d’analyser les trajets migratoires des oiseaux, de faire des estimations. Et puis, le cygne mort en Belgique était bagué et portait un émetteur GPS. Cela nous fournira des données précieuses sur son périple de ces derniers jours et nous indiquera peut-être l’endroit où il a contracté le microbe.

Un grand homme brun leva la main et prit la parole. C’était Romain Lacombe, de l’équipe se consacrant aux vaccins.

— Tous ces oiseaux, un peu partout… La vaste répartition géographique… Les cadavres probablement morts en campagne sans qu’on le sache… Ça veut dire que le contrôle nous échappe déjà ?

Le téléphone portable de Jacob sonna. Il s’excusa et sortit de la pièce. Lorsqu’il revint, trois minutes plus tard, il avait le regard sombre comme jamais.

— Probablement, oui, le contrôle nous échappe.

Il voulut mettre un terme à la réunion, mais Johan posa une ultime question :

— Il me semble avoir vu des gens du ministère de l’Intérieur dans les couloirs, tout à l’heure. Je ne me trompe pas ?

— Des policiers de la cellule antiterroriste, oui. Rien d’extraordinaire. Pour des raisons de sécurité nationale, ils aiment être tenus au courant de ce qui se passe dans nos laboratoires, surtout dès qu’il y a une alerte sanitaire.

Jacob n’ajouta rien de plus et fila en vitesse. Tout le monde se leva, sauf Séverine Carayol, qui restait là, sans bouger. Amorphe.

— Ça fait toujours cet effet-là de découvrir un virus inconnu ?

Séverine releva la tête vers Amandine, venue à côté d’elle pour lui poser la question. Il n’y avait plus que les deux femmes dans la salle.

— Excuse-moi, Amandine, mais… je ne me sens pas vraiment bien.

— Je peux t’aider en quoi que ce soit ?

— Ça va aller, merci. C’est juste la fatigue accumulée ces derniers jours.

— Ce n’est pas que la fatigue. Il y a autre chose qui te tracasse depuis un petit bout de temps. Même quand on est fatigué, on ne triture pas un gobelet de cette façon.

Séverine ne parvint pas à sourire. Elle restait silencieuse et prostrée.

— C’est ton beau médecin ?

La laborantine tressauta, ses yeux s’humidifièrent en peu. Elle se leva.

— Il n’y a plus de beau médecin. Ce fumier de Patrick a disparu de ma vie comme il est arrivé : en un claquement de doigts. Je n’ai pas voulu t’en parler. Je ne voulais pas ramener les problèmes personnels au labo. Et puis, qu’est-ce que tu aurais pu faire ? Rien… Il n’y a rien à faire…

Au ton de sa voix, c’était plus grave que ce qu’Amandine croyait.

— Quand est-il parti ?

— Il y a plus d’un mois et demi. Mais comme tu vois, j’ai du mal à m’en remettre.

Elle balança son gobelet dans la corbeille et se dirigea vers la porte. Juste avant de sortir, elle se tourna vers Amandine.

— Les types de la cellule antiterroriste… Jacob dit que ce n’est pas grave, mais je n’en ai jamais vu dans les couloirs avant aujourd’hui. Ils sont là pour enquêter, tu crois ?

— Sans doute, oui. J’ai l’impression que notre chef nous cache quelque chose.

Le visage de Carayol s’assombrit. Elle disparut sans ajouter un mot.

Une fois seule dans son bureau, Amandine chiffonna la demande de congés qu’elle avait déjà préparée. Phong serait sans doute déçu, mais la jeune femme se dit que ce n’était qu’une question de jours. Dès que l’alerte grippe serait passée, elle prendrait deux semaines de repos d’affilée. Elle en avait besoin, elle commençait à saturer. La pression, le stress, le travail, toujours plus important, les restrictions de personnel…

Le dimanche passé dans la Baie de Somme avec Phong avait fait un peu baisser la tension, mais pas suffisamment. Ils avaient observé les oiseaux migrateurs et avaient devisé sur le H5N1.

Amandine revint à la réalité. Elle s’occupa de recaser son stagiaire dans une autre équipe, le temps que les choses se tassent. Les demandes d’expertises en charges microbiennes des différents laboratoires pharmaceutiques, de cosmétiques, de produits de santé s’accumulaient dans sa bannette. Ce travail, comme les analyses de prélèvements au CNR, n’avait rien de passionnant, mais il permettait de faire entrer de l’argent à l’Institut Pasteur. Aujourd’hui, hormis ses rares missions de chasseuse de microbes au GIM, son job consistait davantage à trouver des financements qu’à faire des recherches. Or l’argent manquait cruellement. Avait-elle le choix ?

Des coups à la porte la sortirent de ses pensées. C’était Johan, qui passait la tête dans l’ouverture. Sa raie n’était plus très nette, signe d’une nervosité extrême.

— On file ! On a une nouvelle alerte qui émane du CNR. On a carte blanche de Jacob pour mener l’enquête et prendre les dispositions nécessaires. Encore une fois, faudra être discrets.

— Et on va où, aujourd’hui ?

— On reste à Paris.

Amandine se leva et enfila son manteau.

— Paris ? Genre d’alerte ?

— Le genre qui craint. Et cette fois, ça ne concerne plus des oiseaux. On a un premier cas humain.

[9]

Lucie était assise sur un fauteuil, les mains serrées entre ses cuisses, face à Nathalie Blanché, la veuve.

La lieutenant de police avait insisté pour mener l’entretien, se disant qu’une femme en plein drame se livrerait plus facilement à une autre. Sharko se tenait en retrait, dans l’ombre, silencieux derrière sa compagne, tandis que le médecin de famille et d’autres policiers attendaient dehors.

Les volets de la maison étaient fermés. Seule une petite lampe dans un coin illuminait la pièce. Nathalie Blanché ne sortirait plus, ne voudrait plus voir personne. Son monde était brisé. Elle allait se laisser envahir par les ténèbres, à grand renfort d’antidépresseurs et de somnifères. Elle n’arrêtait pas de pleurer, de ressasser les mêmes questions : « Pourquoi on l’a tué ? », « De quelle façon ? », « Pourquoi lui ? ».

Lucie Henebelle s’exprimait d’une voix douce et posée, laissant de grands blancs entre chaque parole. Elle prenait des notes sur un carnet, sachant que la veuve ferait sa déposition plus tard, au 36.

— Soyez certaine que nous allons tout mettre en œuvre pour retrouver celui qui a fait ça. Mais nous avons besoin que vous nous décriviez ce qui s’est passé cette nuit. Plus vous serez précise, plus nous aurons de chances d’avancer rapidement.

Mme Blanché eut un long regard vague. Elle respira un grand coup.

— Quand mon mari travaille de jour, il rentre ici vers 22 h 30, ça dépend du monde sur les routes. Il mange, regarde un peu la télé et sort Gypsi aux alentours de minuit…

Elle utilisait le présent, en plein déni. Lucie essaya de ne pas la perturber.

— Où travaille-t-il ?

— Il est chef d’équipe à Orly, il s’occupe de la maintenance. La réparation de machines, des trucs comme ça. Je sais qu’il passe son temps sous l’aéroport, à manager une petite dizaine d’hommes.

— Il travaille parfois de nuit ?

— Oui, il change de poste tous les quinze jours. Il vient… Il venait justement de terminer son cycle de jour.

— Donc, il était quelle heure, cette nuit, quand il est sorti promener le chien ?

— Je ne sais plus. Minuit passé, c’est sûr. Peut-être minuit et quart.

— Très bien. Il appelle Gypsi, il sort. Il met une laisse au chien ?

Elle secoua la tête. Lucie devait composer avec les sanglots et les longs silences qui parasitaient l’interrogatoire.

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