Franck Thilliez - Hostiles

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Nouvelle ou roman : Franck Thilliez sait comment nous glacer les sangs !
Ce n'était vraiment pas son jour. À la fin d'une journée de travail en plein cœur des Cévennes, Léa, jeune photographe animalière, tombe en panne de voiture sur une route de montagne sinueuse et peu fréquentée. Elle est soulagée quand un homme finit par passer et s'arrêter pour l'emmener. Malheureusement, lorsqu'un projectile frappe la voiture, Marc, par réflexe, fait un écart et c'est la chute. Léa et Marc se retrouvent pris au piège en contrebas de la route, dans la forêt, prisonniers dans la voiture, sans eau, sans nourriture, sans téléphone. Le tableau semble désespéré, pourtant le pire n'est pas toujours où l'on croit…
Hostiles

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— Une chance qu’on s’inquiète pour vous ? elle demande.

— Non. J’ai un petit chalet dans les environs de Mende, j’y passe l’été en solitaire, pour pêcher et chasser.

Manquait plus que ça. Léa ferme les yeux, elle a besoin de réfléchir.

— Le klaxon fonctionne ? elle demande.

— Il est mort. Comme l’autoradio.

— Les phares ?

Marc tend le bras et actionne la manette. Une lumière à l’avant, côté droit, et les feux arrière qui réagissent.

— C’est toujours ça de pris. C’est notre seul moyen de montrer qu’on existe, dit Léa.

Elle soupire et ajoute :

— Je n’aurais jamais dû monter avec vous.

— Et je n’aurais jamais dû vous prendre. Si vous n’étiez pas montée, je serais passé quelques minutes avant l’endroit où il y a eu le choc. Et je n’aurais probablement jamais eu cet accident.

Ils se jaugent en chiens de faïence. Léa ne sait pas quel œil fixer, Marc a un strabisme divergeant. Son nez a encore gonflé depuis tout à l’heure. Elle finit par détourner le regard et appuie sur le plafonnier, déclenchant une petite lueur.

— On va vite nous retrouver, dit-elle. Au pire, ce sera grâce à ma voiture en panne. Elle n’est pas loin d’ici. Des gardes forestiers ou des policiers empruntent forcément ces routes, non ?

Marc ne répond pas, il observe la surface de l’eau qui palpite sous la lueur du phare. Il actionne la manette pour éteindre. Léa poursuit :

— Quand ils verront que quelque chose cloche, ils lanceront des recherches.

Attiré par la lumière du plafonnier, un papillon de nuit vient de rentrer dans l’habitacle par l’une des fenêtres. Ses ailes claquent contre le plafond. Marc le suit des yeux, l’air neutre, les lèvres droites ne formant plus qu’une ligne. Léa ne supporte pas son calme.

— Dites quelque chose, bordel ! Un truc du genre « Oui, vous avez raison ! », ou alors « Bien sûr qu’ils vont nous retrouver ! Vous en connaissez, vous, des histoires de gens qui meurent coincés dans leur voiture ? » !

Mauvais exemple, parce qu’elle en connaît, justement, des anecdotes de ce type. Des accidentés retrouvés morts de faim, de soif, dévorés par les bêtes sauvages, à quelques mètres à peine d’une route fréquentée.

Elle a l’impression que Marc ne l’entend plus. Toute son attention est concentrée sur le papillon de nuit qui vient d’atterrir à proximité de la lampe.

— Ils sentent déjà notre présence, chuchote-t-il. Ça commence toujours comme ça, avec un petit papillon à l’air innocent. Et on finit bouffés par les prédateurs. Ils sont partout, on ne se méfie jamais assez.

Il se tait, observe l’insecte attentivement. Un bruit de moteur, presque imperceptible, finit par grossir depuis la route. C’est le premier signe d’activité humaine que Léa entend depuis son réveil. Une voiture s’approche. La jeune femme précipite son bras vers l’une des manettes et déclenche les ampoules arrière ainsi que celle de l’avant. Puis elle détourne la tête vers sa portière et se met à hurler.

— À l’aide ! À l’aide !

Elle se penche autant qu’elle peut, frappe du plat de la main contre la tôle extérieure. Loin au-dessus, la lueur rouge des feux arrière, puis plus rien : le véhicule poursuit sa descente comme si de rien n’était. Léa craque et pense à l’horrible nuit qui se profile. Elle pleure doucement. Le papillon claque des ailes et se plaque contre le plastique du plafonnier. Elle est noire et blanche, avec des dessins qui suggèrent une tête de mort sur ses membranes. Tout un symbole.

Le poing de Marc s’écrase violemment sur son abdomen.

*

Il fait nuit noire à présent, et Léa a insisté pour laisser la lumière intérieure allumée. Autour, les branches craquent, des cris d’oiseaux et d’animaux bondissent de loin en loin. Lorsque tout le monde s’endort, le Gévaudan, ses loups et ses vieilles légendes se réveillent.

Elle ne sait rien de Marc, il n’est pas du genre bavard. Il semble enfermé dans une bulle, coupé de l’horrible drame qui leur arrive. Il ne dort pas vraiment mais somnole à moitié. Sa tête tombe sur le volant, le choc le réveille, et ça recommence. Comment réussit-il à rester si calme ?

La petite rivière fatiguée murmure dans l’obscurité, les sommets des pins qui escaladent le versant d’en face se découpent sous la lueur de la lune. La fraîcheur s’installe, l’air se condense et formera bientôt ces bandes brumeuses qui font les plus effroyables récits. La jeune femme aurait bien pris une couverture, regroupé ses genoux contre son torse, but une tasse de café.

Elle se contorsionne pour jeter un œil juste derrière. Le pare-brise a résisté, cette partie de la voiture ayant été épargnée. Le coffre semble intact. Il n’y a plus rien sur les sièges. Au sol reposent une plaque d’immatriculation, un cric, une manivelle et une canne à pêche. Léa reprend sa position et remarque une lueur, soudain, sur la rive : un petit rectangle luminescent, bleuté. Elle actionne les phares, le droit s’allume. Sur les galets, elle aperçoit un téléphone. Il vibre, l’écran clignote. Marc émerge.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— C’est mon téléphone, là-bas ! J’en suis sûre !

Le jeune homme glisse sa main entre sa poitrine et la ceinture, pour se soulager.

— C’est plutôt bon signe si on cherche à vous joindre. Une idée de qui il s’agit ?

Léa met du temps à répondre.

— Comment il a pu se retrouver juste au bord de l’eau ?

— Avec le choc, c’est normal.

— Non, ce n’est pas normal. Il était dans la poche de mon short. La voiture n’a pas fait de tonneaux. Au pire, je l’aurais retrouvé au sol mais à l’intérieur la voiture. Alors, expliquez-moi comment il a pu atterrir là-bas.

Marc fronce les sourcils.

— Ça veut dire quoi, votre ton ? Je suis dans la même situation que vous, au cas où vous n’auriez pas remarqué.

Léa se rend compte de l’agressivité de ses propos. Elle a parlé fort, et durement.

— Je suis désolée, je suis nerveuse. Mais il y a de quoi, avouez-le.

En face, le portable vient de s’éteindre. La jeune femme essaie de changer la position de ses jambes. Elles sont comme anesthésiées. De son côté, Marc regarde la tranche de sa main. Il y reste encore une patte du papillon de nuit, qu’il décolle et jette sur le côté, avant de revenir vers Léa.

— Celui ou celle qui vous appelle en pleine nuit a-t-il une raison de s’inquiéter si vous ne répondez pas ?

— Non, aucune raison. Ça m’arrive de ne pas répondre, surtout quand je ne suis pas chez moi.

Ainsi se termine la conversation. Sèchement. Léa ne sait pas quoi dire, elle n’a pas envie de parler, ni de sa vie, ni de quoi que ce soit. Au fond d’elle-même, elle lui en veut, même s’il n’y est pour rien. Elle préfère se dire que, demain, on va venir les secourir et que ce cauchemar sera terminé. Ses yeux suivent un temps une grosse mouche noire qui vient d’atterrir sur le volant. Sa trompe explore avidement le caoutchouc. Au moindre geste, l’insecte s’immobilise. Discrètement, Léa fixe Marc, elle voit la veine qui saille sur sa tempe, ses doigts se rétracter sur ses cuisses. L’insecte redécolle et va taper sur le pare-brise arrière. Le temps s’écoule, le bourdonnement est incessant. Léa ferme les yeux, elle aimerait bien s’assoupir un peu pour que la nuit passe plus vite, mais cette friction des ailes contre l’air l’empêche de trouver le sommeil. Marc se plaque les mains sur les oreilles.

— Qu’elle se taise, bordel !

Léa sursaute. Son voisin a les yeux exorbités. Il plaque sa nuque contre l’appuie-tête dans une longue inspiration.

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