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Fred Vargas: Les jeux de l'amour et de la mort

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Fred Vargas Les jeux de l'amour et de la mort
  • Название:
    Les jeux de l'amour et de la mort
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions du Masque
  • Жанр:
  • Год:
    1997
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2702478561
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Les jeux de l'amour et de la mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Tom est un jeune artiste peintre qui caresse un rêve : accéder à la gloire. Avec beaucoup d'habileté, il parvient à se faire inviter à un cocktail très sélect organisé à Paris par un mécène en l'honneur du célébrissime Gaylor, star incontestée de la peinture contemporaine. Comme Gaylor est adulé de tous, Tom veut lui soumettre son travail, voire obtenir son soutien. Hélas, lors de cette soirée qui devrait lui ouvrir toutes les portes, Tom joue de malchance : non seulement il n'arrive pas à s'approcher du grand homme mais, s'introduisant comme un voleur dans le bureau du génie, il tombe sur un cadavre. Pour corser l'affaire, le mort porte la cape de Gaylor, vêtement reconnaissable entre tous. Y a-t-il eu méprise ? Pas facile d'être un artiste reconnu, surtout quand la police est convaincue de votre culpabilité. Sur une trame très classique, Fred Vargas pose les jalons de son œuvre à venir : tensions, suspense, et enquêtes des plus minutieuses. C'est avec ce premier roman qu'elle a obtenu le prix Cognac en 1986.

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— Thomas Soler, artiste peintre. C’est vous ?

Tom abaissa la tête. Il pensait que s’il essayait de parler, sa voix comprimée allait sortir trop aiguë et qu’il serait ridicule.

— Inspecteur principal Galtier, chargé de l’enquête sur le meurtre du 25, avenue de l’Observatoire. Le mieux serait que vous preniez quelques affaires et que vous nous suiviez.

Tom fit un geste vers le téléphone.

— Non, dit Galtier. Vous appellerez du commissariat.

— Ce n’est pas moi, dit Tom.

— Tout à l’heure. Prenez vos affaires. Artiste.

Tom poussa un long soupir et se moucha. En enfilant ses chaussures, il regarda cet inspecteur qui devait penser que son compte était bon, qu’il était cuit. Il pleurait encore un peu trop pour le voir de manière nette, mais tout de même, il ne l’aurait pas pris pour un flic. Après tout, qu’est-ce qu’il savait des flics ? Ils n’étaient peut-être pas nécessairement tous lourds avec des yeux durs. Celui-là était grand, mince, interminable, et d’une grâce déconcertante. Tom lui donna la cinquantaine et lui trouva une figure longue, fine, les lèvres très dessinées et colorées, les yeux sombres, tombant en triangle. Il s’essuya les cils pour mieux voir. Le nez grand, le maxillaire tendu, les cheveux bruns jetés en arrière, un air de sévérité distante de résolution contractée, qu’un charme involontaire semblait s’amuser à compromettre. Où est-ce que Sald aurait bien pu le classer ? Tom traîna pour boutonner sa chemise, et l’inspecteur, appuyé sur le chambranle de la porte, ne bougeait pas. Il est tranquille bien sûr, pensa Tom. Il se dit que je ne fais pas le poids. Mais, il se trompe. On peut parfaitement pleurer et faire le poids tout de même. Ce qui le contrariait, c’était cette moustache qui masquait la lèvre supérieure. Il n’était pas sûr qu’elle fût nécessaire à ce visage-là.

— Attendez je me mouche, dit-il.

— Je vois, dit Galtier.

C’étaient les premières paroles que Tom pouvait prononcer correctement. Il doit me tenir pour un zéro, pensa-t-il, et l’idée le fit sourire. Après tout, que Galtier porte ou non une moustache, et que cela lui convienne ou non, n’était pas son affaire. Ce qu’il fallait surtout, c’est qu’il se tire de cette merde le mieux possible.

Tom mit ses lunettes noires pour suivre les policiers, parce qu’il n’avait aucune envie qu’on remarque dans la rue qu’il avait pleuré.

Et l’interrogatoire commença. Au bout de trois heures, Tom n’était plus décidé à faire des efforts.

— Ce n’est pas bientôt fini ? demanda-t-il brutalement.

Galtier était d’un calme et d’une suavité froide qui l’exaspéraient. Il y avait en lui une association de douceur et d’ironie distante qui était horriblement déroutante. Seul le timbre de sa voix le retenait un peu. C’était une voix vraiment curieuse, et Tom pensait n’en avoir jamais entendu une semblable. Assez haut placée et cassée, enrouée même, elle aurait semblé fragile, presque délicate, s’il n’y avait pas eu cette sécheresse et cette régularité dans l’élocution. Au début, Tom en avait été à la fois bercé et intimidé, mais à présent il avait envie de tout foutre en l’air dans la pièce, et de foutre en l’air l’impassibilité séduisante de Galtier pour voir ce qu’il y avait derrière.

— Je vous ai déjà tout raconté ! hurla-t-il. Et je ne vais pas recommencer jusqu’à la nuit !

— Mais bien sûr tu vas recommencer.

— Je le connais ce stratagème, je ne connais que lui. On va me faire répéter et répéter jusqu’à ce que je me trompe, jusqu’à ce que je me « coupe », et après, au bloc. Je ne dirai plus rien, vous m’épuisez.

De toute manière, il valait mieux recommencer tout de suite, parce que Galtier ne céderait pas. Il avait l’air à bout de forces, mais il attendrait. Tom en était sûr. C’était le genre de type à attendre des heures. Le genre de type infernal.

— Merde, dit Tom.

— Ne commence pas comme ça, cela ne te mènera à rien. Tu me racontes toute ton histoire encore une fois, et tu tâches de ne pas pleurer, c’est très agaçant. Et puis ça nous retarde.

— Vous tutoyez toujours les assassins ?

— Non. Ne cherche pas. Recommence cette histoire.

— Il y a des gens qui me vouvoient dans les pires conditions.

— C’est possible.

— Quel est mon âge ?

— Vingt-sept ans.

— C’est ça. De toute façon, je n’aime pas qu’on me vouvoie. Il y a vingt-trois jours, j’ai croisé Gaylor dans la rue. Non. Qu’est-ce que j’ai dit ? Je ne l’ai pas croisé, je ne marchais pas ; je l’ai vu. C’est cela, je l’ai vu. Je me suis mis en tête de lui montrer mes toiles. Vous pouvez demander cela à Jeremy Mareval, il est au courant. Docteur ès Physiques. À force de poser des questions partout, j’ai trouvé Saldon, qui avait bien connu Gaylor et qui allait le revoir. Il avait une invitation pour deux, je me suis greffé dessus. Très simple, n’est-ce pas ? Eh bien c’est comme ça. C’est simple.

— Qui lui avait donné ce carton m’as-tu dit ?

— M me Esperanza Morecruz Gaylor.

— Tu en es certain ?

— C’est ce qu’il m’a dit.

— Que penses-tu de cette femme ?

— Je la trouve magnifique.

— Et puis ?

— Silencieuse. Je la trouve surtout magnifique.

— Continue sur Saldon.

— Il n’y a rien d’autre. On est sorti plusieurs fois ensemble. Il m’a raconté sa vie. Il boit du gin. Allez lui demander vous-même, vous verrez bien.

— C’est très drôle.

— Non je vous assure. Saldon est un type gentil. Il vous dira exactement ce que je vous ai dit. Il ne demande qu’à parler. Un peu mou sans doute, mais très gentil. Je m’y suis très bien fait à Saldon.

Galtier fit le tour de son bureau.

— Saldon est mort, Soler.

— Non. Et depuis quand Saldon serait-il mort ? On était ensemble hier, vous mentez, je ne vous crois pas.

— Ne te fous pas de moi. Il est mort. MORT !

C’était curieux, pensa Tom. Même en criant, Galtier ne se défaisait pas. D’ailleurs, il ne criait pas réellement. Il durcissait.

— Mais quand est-il mort, bon dieu ? hurla Tom. Qu’est-ce qui est arrivé ?

Galtier frappa du poing sur la table.

— Bon sang ! cela fait trois heures qu’on ne parle que de ça ! À quoi est-ce que tu t’amuses imbécile ? Saldon est mort cette nuit, à 1 heure et demie, assassiné, dans le bureau de Gaylor, et tu le sais mieux que tout le monde !

Galtier regarda Tom, qui, les sourcils baissés, avait agrippé ses deux mains au col de sa chemise comme si ça pouvait l’empêcher de tomber. Il avança et le frappa violemment sur les joues.

— Vous n’avez pas le droit de me frapper, gronda Tom.

— Cela m’est égal. Tu avais les yeux vides.

— Vous êtes pire que n’importe quelle caricature de flic de série B de dernière catégorie de merde.

— Très bien. Tant mieux. C’est ainsi que je m’aime.

— Je peux frapper plus fort que vous. Je peux vous le rendre.

— Je ne t’ai pas fait mal. Je t’ai sauvé de l’abrutissement. Un cas subtil mais plaidable d’assistance à personne en danger.

— Dans ce cas il n’y a plus rien à dire. Restons-en là. Et ne continuez pas à m’emmerder.

— Sinon ?

— Sinon je me renverse sur la chaise, je retourne mes yeux et vous ne tirerez plus jamais rien de moi. Je fais cela à merveille.

— Allez, la suite.

— Je ne sais plus où j’en suis. Le corps que j’ai vu par terre quand je suis entré dans le bureau, avec un couteau planté dans le dos, c’était celui de Gaylor. Certainement pas Saldon. Gaylor est mort.

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