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Georges-Jean Arnaud: Enfantasme

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud: Enfantasme» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1991, ISBN: 978-2265044623, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Georges-Jean Arnaud Enfantasme
  • Название:
    Enfantasme
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1991
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265044623
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Enfantasme: краткое содержание, описание и аннотация

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Personne ne croyait à l'existence de ce petit garçon vêtu d'une grande cape noire. Ni les gens du pays ni son mari. Seule Charlotte l'avait vu, lui avait parlé, l'avait reçu dans sa maison. D'ailleurs, il devenait parfois envahissant, capricieux. Lorsqu'il n'était pas là elle souffrait de son absence mais prenait peur lorsqu'il revenait. Autour d'elle, on commençait par la trouver vraiment bizarre avec son idée fixe et son mari ne voulait plus qu'elle reste seule. Les gens pensaient qu'elle devenait folle et elle-même finissait par croire que l'enfant n'était qu'un fantasme. Et puis le chien Truc disparut. Charlotte en le cherchant découvrit un cadavre dans une maison abandonnée.

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— Il est encore dans le bois, dit-elle à Truc.

Soupçonnant à quelque cent mètres près l’endroit où il rejoindrait la route, elle marqua une pause. Mais bientôt elle sentit le froid et dut aller et venir pour se réchauffer. La température avait dû descendre de plusieurs degrés, avec le coucher du soleil.

Deux phares trouèrent le court crépuscule et elle reconnut la camionnette 2 CV d’un certain Bouvet qu’elle connaissait bien. Il s’arrêta à sa hauteur.

— Hé ! Madame Berthod, des ennuis ?

— Vous n’avez pas aperçu un enfant d’une dizaine d’années sur la route ? Il porte une cape très longue.

— Je viens de Foncine-le-Bas et je n’ai rencontré personne. M’a fallu même pelleter des congères plus haut. Mais que ferait un gosse dans le coin alors que la nuit tombe, madame Berthod ?

— Il était chez moi. Je voulais le raccompagner avec le scooter mais il est en panne. Le temps que j’attelle Truc à la luge il avait disparu, coupant à travers bois.

— À travers bois ? fit Bouvet incrédule. Mais il ne passera jamais. Vous le savez bien.

— Il l’a déjà fait. Je crois qu’il habite à la ferme Lamy.

— Ah ! chez les hippies ! fit joyeusement l’homme. Il y a plusieurs gosses en effet. Mais vous devriez rentrer chez vous, madame Berthod. Le thermomètre va dégringoler dur cette nuit. Ça fera du moins vingt et peut-être encore plus pour la nuit prochaine.

Toujours ce ton apitoyé. On devait dire d’elle qu’elle avait l’esprit dérangé.

— Je vais aller voir quand même, dit-elle.

— Je ne connais pas de gosse en longue cape, madame Berthod. Un garçon ? On ne voit plus beaucoup de capes dans le coin. Surtout chez les mômes.

— Merci, dit-elle. Je monte à la ferme Lamy.

— Bonsoir, madame Berthod. Vous feriez mieux de rentrer, quand même.

Les chaînes patinèrent un peu avant d’arracher le véhicule à sa gangue de glace. Bouvet cria encore quelque chose par la vitre relevée mais elle ne le comprit pas. Elle continua sur la route, aperçut bientôt la lumière de la ferme Lamy. C’est en vain qu’elle chercha des traces de petites bottes sur le chemin qui grimpait vers la grosse bâtisse.

Une fois sur le terre-plein elle hésita un peu. Truc décida pour elle en aboyant avec force. Un autre aboiement lui répondit. Un autre chien ? Dans la maison qu’habitait Pierre ? Mais alors pourquoi le lui avait-il caché, faisait-il mine d’avoir peur ? La porte s’ouvrit et un chien-loup s’élança vers eux.

— Ici, Samson !

Dans le rectangle de lumière apparaissaient trois silhouettes d’adultes plus celles d’enfants de petite taille. Aucune ne lui rappelait Pierre.

— Allons, Samson, rentre. N’ayez pas peur, madame. Il veut simplement jouer avec le vôtre. Ils ont l’air de la même race. Est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?

Un grand barbu en bras de chemise venait vers elle avec un sourire éclatant.

— Je vous reconnais, vous habitez La Rousse. Vous auriez des ennuis ?

— Est-ce que Pierre est rentré ?

Il la regarda avec stupeur, toujours souriant mais vraiment surpris.

— Pierre ? Mais bien sûr, il est là. Mais entrez, madame. Si vous le voulez bien, je vais attacher votre chien pour qu’il ne s’enfuie pas avec la luge.

La première chose qui la frappa fut une jeune femme rousse en longue robe de laine tricotée qui donnait le sein à un bébé. Le spectacle l’émut par sa beauté tranquille. Assise près d’une énorme cheminée ou flamboyait un tronc d’arbre cette femme était la tendresse, la douceur même.

— Vous voyez qu’il est là, Pierre.

Le barbu désignait un garçon brun dont le pull à col roulé moulait les larges épaules et qui prenait un air ahuri. Assis à la table, il épluchait des pommes de terre.

— Mais, dit-elle, il y a le petit garçon qui s’appelle Pierre.

Toujours très calme, le barbu saisissait un petit garçon de six ans, le soulevait du sol.

— Voici Jérôme.

Il le reposait au sol, élevait un blondinet joufflu et rieur :

— Et celui-là, c’est Clovis, dit Clo-Clo, dit Guignol.

Ne restaient que deux filles et le poupon qui tétait goulûment le sein de sa mère. Elle parut si consternée qu’ils se précipitèrent.

— Excusez-moi, dit-elle. Je parle d’un enfant d’une dizaine d’années qui porte une longue cape noire. Il m’a dit qu’il habitait ici.

— Nous sommes au complet, madame. Trois couples et cinq enfants. Nous ne cachons aucun enfant de dix ans.

— Je vous crois… Je suis désolée de vous avoir dérangés… Excusez-moi, il faut que je rentre.

— Ne voulez-vous pas vous asseoir un moment ? Nous pouvons vous faire du thé…

— Merci…

— Mais cet enfant dit « Pierre », vous le connaissez bien ?

— Cela fait deux jours. Je l’ai rencontré hier en rentrant du village. Il est monté sur mon scooter et je l’ai laissé au pied de chez vous. Ce matin il était devant chez moi en train de faire un bonhomme de neige. Et puis encore cet après-midi. Je l’ai fait manger. Il voulait passer la nuit chez moi… J’avais peur que les parents s’inquiètent ! J’ai voulu le ramener… Mon scooter est en panne… Il a disparu en direction du bois et je croyais le retrouver ici.

Maintenant ils la regardaient en silence. Même les enfants paraissaient impressionnés. Elle se rendait compte de l’étrangeté de son récit et de son attitude.

— Il faut que je rentre.

— Cet enfant venait peut-être du village, madame…

C’était la femme en train d’allaiter qui parlait d’une voix chaleureuse. Tranquillement elle reboutonnait le haut de sa robe. Le bébé repu dormait dans ses bras avec une bulle de lait sur ses lèvres boudeuses.

— Oui, peut-être.

Elle jugea inutile de leur parler de sa rencontre avec Bouvet qui ne connaissait pas d’enfant en longue cape.

— Nous allons vous raccompagner.

— C’est inutile… J’ai mon chien.

— Vous n’avez rien à craindre de nous, madame. Nous sommes des non-violents et personne ne s’est jamais plaint de nous. Bien sûr, les gendarmes viennent souvent ici car ils se méfient. Ça ne veut pas dire que nous soyons dangereux.

— Je sais, murmura-t-elle avec un sourire crispé.

— Vous n’allez pas vous lancer à la poursuite de ce… de cet enfant ? Il faut rentrer chez vous.

D’abord Bouvet puis ceux-là lui donnaient le même conseil inquiet, comme si elle était folle. Comme si elle avait des hallucinations.

— Mais cet enfant il existe, dit-elle avec force.

— Bien sûr, madame.

Tout autour il y avait un immense plateau, des bois, des combes. Quelques fermes très rares. Si cet enfant n’habitait pas la ferme Lamy ni le village, il était difficile d’imaginer sa présence en un endroit aussi désert, alors que la couche de neige dépassait deux mètres en certains endroits et que le thermomètre atteindrait moins vingt degrés dans la nuit.

— Bonsoir, dit-elle. Je suis confuse de vous avoir dérangés.

Le blond alluma une lampe-tempête fonctionnant au pétrole, sortit avec elle.

— On ne peut entreprendre des recherches la nuit, dit-il. Demain si vous l’acceptez je passerai chez vous. Mais je ne veux pas vous imposer ma présence.

— Vous serez toujours le bienvenu, dit-elle. Si vous aviez besoin de quelque chose…

— Nous nous suffisons amplement, madame, et nous ne manquons de rien. Les enfants mangent à leur faim et n’ont pas besoin de vêtements.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire, balbutia-t-elle, navrée qu’on se méprenne sur ses intentions.

Ils devaient se méfier de cette grande bourgeoise qui vivait seule avec ses douloureux souvenirs. Devaient penser que seuls les riches pouvaient s’offrir le luxe d’une dépression nerveuse. Peut-être avaient-ils raison.

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