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Georges-Jean Arnaud: L'éternité pour nous

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Georges-Jean Arnaud L'éternité pour nous
  • Название:
    L'éternité pour nous
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1960
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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L'éternité pour nous: краткое содержание, описание и аннотация

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« — J’étais à bout. Vous m’avez prise de vitesse. C’est peut-être la preuve de votre génie. Mais que vous le vouliez ou non, nous sommes complices. Seulement, je veux que vous sachiez une chose. Jamais je ne supporterai que vous ayez quelque pouvoir sur moi. J’accepte vos conditions. Je ne peux pas faire autrement. Dans l’état actuel des choses, je serais arrêtée et condamnée. Vous m’en avez persuadée. Mais je lutterai. Jusqu’au bout. »

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J’avais le temps de fumer une cigarette. J’en glissai une entre les lèvres du chef et sortis au dehors par la petite porte. Il y avait là une courette où s’entassaient des cageots pleins et vides. Un grand trou contenait les ordures. On le bouchait de temps en temps pour en creuser un autre à côté. Je poussai le portillon de bois et me retrouvai dans le sable.

La villa des Barnier se dressait de l’autre côté de la rue. C’était d’ailleurs plutôt une route qu’une rue. Le tracé en était fait, mais il manquait le macadam. La petite plage était en pleine extension.

Cette villa était de construction assez récente. C’était un rez-de-chaussée surélevé. Je croyais me souvenir qu’elle se composait de cinq pièces.

Toujours fumant ma cigarette, je m’en approchai. Le mari d’Agathe était surveillé par une garde-malade. C’était le jour de son congé que Paul et moi nous étions allés le changer de lit.

Je m’assis sur une grosse pierre et fumai encore une cigarette. Il était plus de huit heures, mais je m’en moquais. Je pensais à Barnier en train de crever doucettement avec tout son argent.

La garde-malade apparut en haut du perron. Elle quittait son travail à huit heures. Le car la prenait au passage sur la route et elle rentrait au village.

Je la regardai s’éloigner. Puis je me levai, m’approchai de la villa. J’en fis lentement le tour et repérai la fenêtre de la chambre de Barnier.

Je montai l’escalier. La porte n’était pas fermée et je n’eus qu’à la pousser. Barnier était couché au fond à droite.

Il dormait.

C’était un étrange sommeil plein de bruits, de respiration haletante, de frémissement. C’était plus une lutte qu’un repos. Comme si l’homme se débattait contre cette similitude qu’il y avait entre le sommeil et la mort.

Je me penchai et fronçai le nez. Une odeur aigre de transpiration montait du lourd visage cireux. Et j’ai souvent respiré cette odeur dans les hôpitaux.

Redressé, j’ai regardé autour de moi. C’était meublé avec beaucoup de goût. Barnier allait crever au milieu du luxe mais le résultat ne varierait pas pour autant.

Et c’est alors que l’idée me vint.

CHAPITRE II

Depuis la veille, le vent soufflait du large. Août s’achevait dans la grisaille. Dès le matin dix heures, la salle se remplissait et à minuit il y avait encore du monde. Agathe prévoyait de faire venir l’accordéoniste et le batteur un soir sur deux.

La plage était déserte. Chaque matin j’allais prendre mon bain dans la plus complète solitude. L’eau n’était pas froide mais quand on en sortait c’était différent, Je me roulais dans le sable, allumais ma pipe et ne bougeais plus. Parfois, vers midi, le soleil se dégageait des nuages et une nuée de gosses sortis des villas voisines venaient patauger quelques instants dans l’écume jaune du bord.

Brigitte sombrait dans une mélancolie de plus en plus noire. Elle buvait en cachette. La semaine précédente, elle avait été incapable de se déshabiller en public. Complètement ivre, elle s’était endormie dans notre chambre. Agathe Barnier lui avait retenu son cachet. Ce fait l’avait épouvantée. Elle s’était tenue tranquille pendant quelques jours, mais l’approche de notre départ l’angoissait.

Nous n’avions aucun travail pour septembre ni pour la rentrée. Et je ne faisais rien pour en obtenir. Au début, mon amie m’avait posé des questions. Invariablement, je répondais :

— Patiente. Je te promets un hiver tranquille et sans soucis. Beaucoup d’hivers sans soucis.

Mais elle n’était pas complètement convaincue. Pour moi, l’échéance approchait. Il ne restait plus que trois jours. Nous étions le 28 août.

À midi, je quittai le sable. Il avait séché sur ma peau et je me hâtai de me rhabiller pour retrouver une chaleur douillette.

Ne sachant que faire, les clients mangeaient plus tôt. La salle était pleine et la partie abritée de la terrasse aussi. Agathe allait d’une table à l’autre, vêtue d’une jupe large bleu de nuit et d’un corsage blanc. Elle ne portait pas le deuil.

Pierre Barnier était mort le 21 juillet dans la nuit. Et c’était parce qu’il était mort que je promettais à Brigitte des hivers sans soucis. Je tremblais parfois de ma témérité.

Après le coup de feu de l’apéritif, Paul se retrouvait seul en train d’essuyer des verres. Je m’installai sur un tabouret et commandai un apéritif.

— Mon amie n’est pas descendue ?

Chaque fois qu’il était question de Brigitte entre nous, il détournait le regard. Il en avait le béguin. C’était visible. Il lui payait trop souvent à boire, peut-être avec la secrète intention d’en profiter un jour où je ne serais pas là. Je ne voulais pas faire de scandale, mais j’étais furieux qu’elle boive.

— Je ne l’ai pas vue. Vous êtes allé vous baigner ?

— Bien sûr !

C’était un petit homme gras qui avait peur de l’eau. Je le vis frissonner. J’ai reposé mon verre et l’ai fixé dans les yeux.

— Je reviens. Le temps de monter à notre chambre pour voir ce qu’elle fait.

Son regard se fit encore plus trouble tandis qu’il prenait un visage de cancre surpris.

Les chambres se trouvaient au-dessus de l’établissement et, de notre fenêtre, on voyait la mer. Brigitte était allongée sur le lit, à moitié dévêtue. Elle paraissait endormie, mais je l’avais quittée parfaitement réveillée le matin.

Sans faire attention à elle, j’ai cherché un peu partout, et c’est dans le sac à linge sale que j’ai trouvé la bouteille d’apéritif. Il en manquait la moitié. Le goulot était poisseux. Je la pris et m’approchai du lavabo.

— Non… Jean-Marc… Laisse-la-moi.

Sans pitié, je la vidai et fis couler l’eau. J’en profitai pour me laver les mains.

— C’est Paul qui te l’a filée en douce ?

Tout ce qu’elle sut dire :

— Je ne l’ai pas payée… Je te jure que je ne l’ai pas payée…

Je la claquai sans brutalité.

— Idiote, il meurt d’envie de coucher avec toi. Il commence par se faire le complice de tes cuites, et puis il ira plus loin.

Le mot cuite la vexa, C’était une chic fille. Un rien pouvait l’abattre, un autre rien la galvaniser. Elle se mit sur ses jambes. Elle a marché jusqu’au lavabo puis a travaillé cinq bonnes minutes à se faire vomir. Quand ce fut fini, elle se lava avec soin, se maquilla et enfila une robe sage. C’était toujours ainsi. Elle passait de la plus basse veulerie à la plus grande dignité.

Puis elle vint s’asseoir à mes côtés, sur le lit.

— Pourquoi ? ai-je demandé.

— L’été est fini, a-t-elle murmuré, la bouche dans mon cou.

Dehors, les nuages couraient très bas, montant de la mer grise.

— Qu’est-ce que je t’ai dit ? Qu’est-ce que je te répète depuis des jours ?

— De ne pas m’en faire, récita-t-elle d’une voix confuse.

— Sois tranquille. L’hiver, nous le passerons ici.

Du coup, elle sursauta.

— Ici ? Dans cette chambre ?

— Oui. Il y a le chauffage central. Nous y serons très bien. J’aime beaucoup la cuisine de Corcel.

Brigitte me regardait comme si j’étais devenu fou subitement.

— Mais elle n’a pas besoin de nous l’hiver… Il n’y a qu’un nombre limité de clients de passage… Elle ferme deux mois.

J’allumai une cigarette et me laissai aller sur l’oreiller derrière moi.

— Eh bien nous garderons la maison. Nous ferons de longues promenades sur la plage quand le vent soufflera. Rien que pour le plaisir de rentrer ensuite au chaud. Il y a la télévision dans la salle. Nous irons de temps en temps à Sète acheter des disques pour le tourne-disques. Cela ne te plairait pas ?

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