Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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Traumatisme: краткое содержание, описание и аннотация

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— C’est pas mal, commenta Tabariech. Elle s’est fait donner un coup de main par un motard des C.R.S. Si le gars savait que le fils de cette femme a descendu froidement un de ses collègues…

— La ferme ! fit le commissaire, nerveux. L’inspecteur redémarra. Un peu plus loin, le second motard attendait à la buvette où ils avaient mangé. Quelle émotion, lorsqu’ils avaient découvert la caravane abandonnée !

— Que croyez-vous qu’elle ait pu fabriquer ?

— Est-ce que j’en sais quelque chose ? Peut-être son ravitaillement en essence, si elle appréhende de pénétrer sur l’aire d’une station-service avec son fourbi.

CHAPITRE II

Dans son sommeil, la petite fille s’agitait beaucoup, gémissait repoussait son drap avec ses pieds. La nuit étouffante n’expliquait pas entièrement cette excitation, et, en fait, depuis des mois, Sylvie passait de mauvaises nuits. Mais, depuis que sa mère lui avait dit un jour qu’elle parlait, et criait même, elle devait se surveiller inconsciemment et ne laissait échapper que de faibles plaintes.

À cause de l’étroitesse de la couchette, Céline craignait qu’elle ne tombe, et elle levait fréquemment les yeux des papiers qu’elle compulsait. En quittant Paris, elle avait emporté deux valises, pleines des dossiers, des projets d’Hervé. Chaque soir, elle en prenait un petit tas, s’efforçait de découvrir la plus petite indication dans l’écriture presque illisible de son mari. Elle avait mis de côté quelques feuillets qui lui paraissaient intéressants. Hervé Barron avait prévu une série d’émissions sur les bidonvilles dans toute la France, d’autres sur les parcs nationaux de protection de la nature, notamment l’île de Port-Cros, en rade d’Hyères.

Dans la chemise de ce projet-là, elle découvrit quelques coupures de presse concernant un prévenu recherché pour vol qui avait réussi à survivre durant des mois dans la petite île, avant d’être repris par les gendarmes qui lui avaient tendu un piège. L’homme n’avait ni l’intelligence ni la finesse intuitive d’Hervé. De plus, son mari était un homme de la nature. Il avait vécu à la campagne jusqu’à l’âge de dix-sept ans et la stupéfiait toujours par ses connaissances sur les plantes et les animaux sauvages.

Elle examina l’île de Port-Cros sur la carte Michelin, se souvenant d’un article lu dans une revue nautique. On ne pouvait ni camper ni faire du feu dans l’île, et les seuls séjours autorisés se limitaient au hameau installé sur la côte ouest et à la baie de Port-Man où les bateaux pouvaient s’ancrer. Céline revécut en quelques secondes les jours et les nuits paradisiaques qu’ils avaient passées là-bas à bord de leur voilier.

Or, le bateau se trouvait toujours dans son hangar d’hivernage. Elle avait téléphoné au gardien avant son départ de Paris. Par mer très calme, on pouvait rejoindre l’île à bord d’un petit canot pneumatique. Hervé avait parcouru l’endroit dans tous les sens et avait pu noter quelques cachettes idéales. Le microclimat dont jouissait Port-Cros limitait les inconvénients du froid, mais son mari et son fils avaient disparu fin décembre, au moment oit un temps glacé régnait sur toute la France.

Elle renonça à cette idée, revint aux bidonvilles. Il en existait dans la France entière, du nord au midi. La plupart étaient occupés par des Portugais, des Italiens, des Nord-Africains. Des Espagnols aussi, dans le Languedoc et la région toulousaine. Hervé parlait admirablement le castillan, et Daniel se défendait assez bien également dans cette langue. Quelle meilleure cachette que ces entassements de cahutes où la police ne se risquait jamais ? Son mari avait emporté une somme importante sur laquelle ils pouvaient vivre plusieurs années, tous les deux.

Sans faire de bruit, elle éteignit la lumière, sortit avec son paquet de cigarettes à la main. Le camping était loin d’avoir fait le plein. Une dizaine de caravanes, le double de tentes étaient dispersées sous les pins. Il ne se trouvait qu’à quelques kilomètres, quatre exactement, de Saint-Mandrier. Malgré son coup de fil, elle voulait parler avec Roumagnes, le vieux gardien de bateau. L’homme aimait bien Hervé, et avait effectué plusieurs sorties en mer avec lui autrefois. Elle le rencontrerait le lendemain.

Elle alluma une cigarette, fit quelques pas vers la sortie du camp. Un peu de fraîcheur semblait venir de la mer proche, et elle s’efforçait de respirer à fond, ayant l’impression que, depuis des mois, elle économisait jusqu’à l’air environnant, tant sa méfiance envers tout et tous était devenue maladive.

À quelques mètres du bureau des entrées, elle s’immobilisa. De l’autre côté de la route, une 404 stationnait. De couleur indécise dans la nuit, mais elle savait que l’un des deux policiers montait la garde à l’intérieur. D’ici à quelques heures, ils se relaieraient, et elle eut un sourire froid. À ce rythme-là, ils ne tiendraient pas le coup, et son intention était de les promener longuement, même si, par le plus grand des bonheurs, elle apprenait quelque chose sur son mari et son fils. Cette surveillance ne pouvait être officielle, sinon le commissaire Lefort aurait déjà utilisé les polices locales pour souffler un peu. Il n’en était rien, et sa présence devait résulter d’un arrangement avec le commissaire principal Parrain chargé de l’enquête.

Elle passa l’entrée du camp, tourna sur la droite. Le chemin se perdait vite dans la végétation aride du cap Sicié. Impossible de la suivre en voiture, et le guetteur devait commencer à s’affoler. Elle marcha pendant une demi-heure avant de retourner à la caravane. Seule la ramena la crainte que Sylvie ne la trouve pas auprès d’elle au cours d’un de ces réveils brutaux qui la faisaient se dresser haletante sur sa couchette.

Mais la petite fille dormait. Elle se déshabilla, avala deux comprimés avec un peu d’eau, se coucha. Par l’auvent du toit pénétrait un air agréable, et elle s’endormit assez rapidement.

L’odeur du café l’éveilla. Sans bruit, Sylvie s’occupait déjà dans le coin cuisine. Elle avait relevé sa couchette, mis de l’ordre. Cette volonté nette de lutter contre son enfance déchirait Céline. Avant, Sylvie ne montrait aucun soin, bouleversait en quelques instants sa chambre, répugnait à toute participation ménagère.

— Tu as bien dormi ?

La petite s’approchait pour l’embrasser. Céline commença à démêler ses longs cheveux châtains.

— Je vais te faire deux couettes, si tu veux te baigner. Nous passerons par les Sablettes en allant voir M. Roumagnes.

— Ce matin ?

— Tout de suite après le petit déjeuner. Nous laisserons la caravane ici.

Mais, lorsqu’elles passèrent devant la plage, la petite fille secoua la tête.

— Allons d’abord voir le bateau et M. Roumagnes.

Céline accéléra, en se demandant si son impatience transparaissait au point d’influencer Sylvie. En outre, l’intuition de son enfant devenait de plus en plus subtile, en même temps que sa sensibilité s’écorchait à vif.

Roumagnes, toujours vêtu d’un pantalon bleu rapiécé et d’un tricot de peau, était en train de revernir un mât lorsque la Simca s’arrêta dans sa cour.

Il se redressa, vint au-devant d’elles de son pas tranquille. Sans un mot, il embrassa Céline et prit la petite dans ses bras. La jeune femme crut qu’elle ne pourrait pas se retenir lorsqu’elle croisa le regard de Sylvie. Elle ravala ses larmes, sourit.

— Venez là, madame Barron. Nous serons plus tranquilles. Mais, avant, il faut jeter un coup d’œil au bateau. Il est prêt, vous savez… Comme si vous alliez le mettre à l’eau aujourd’hui.

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