Karine Giébel - Satan était un ange

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Deux trajectoires, deux lignes de fuite.
Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif tentant d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. L'échéance approche…
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer, et qui pourtant fuient ensemble leur destin différent. Rouler droit devant. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait.
Puisque l'horizon est bouché, autant tenter une dernière percée. Flamboyante. « Maîtresse du genre, Karine Giébel signe un nouveau thriller implacable. Un très bon roman noir. »
Jean-Noël Levavasseur — Ouest France

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— Lâchez-le ou je tire dans le tas !

D’ailleurs, il tire directement dans la pile de cartons à droite de Bruno.

— Jetez vos armes !

Bruno hésite. Il pourrait toujours essayer de dégainer. Ce bourge ne doit pas savoir viser ! Mais pour les rater à cette distance il faudrait qu’il soit aveugle ou complètement bourré.

Les deux frères déposent l’artillerie sur le sol.

— Détachez-le, maintenant.

Paul se retourne, Bruno desserre ses liens.

— Tu vas pas t’en tirer comme ça, Paulo… N’oublie pas qu’on a ta sœur.

— Plus pour longtemps, annonce le gamin.

Enfin libre de ses mouvements, il se hâte de ramasser les deux calibres qui gisent dans la poussière, dont le sien. Il sait que le Vieux n’est pas armé, Enzo rarement. Seul Bruno porte un Glock. Ils sont donc à sa merci.

Paul recule jusqu’à François en les tenant en joue.

— Qu’est-ce que tu fous là ?!

— Ce que j’ai à faire, réplique simplement Davin.

— Va dans la voiture…

— On les enferme ?

— Attends-moi dans la voiture, répète le gamin. J’en n’ai pas pour longtemps.

François s’évanouit dans la brume, Paul ajuste son tir. Le Glock à gauche, le fidèle Beretta à droite.

Tueur ambidextre, Paul.

Les Pelizzari restent sans réaction, paralysés par la mort qui leur chuchote des horreurs dans le creux de l’oreille. Le patriarche se tourne alors vers son fils aîné. Dans ses yeux, un message que Paul déchiffre aisément.

Un ultime reproche.

— Ouais, il n’aurait jamais dû m’épargner ! lance-t-il. C’est ça que t’as envie de lui dire, pas vrai, Gustave ? À cause de ça que toute la famille va crever… À cause de lui. Vous voyez, vous auriez dû me rendre ma liberté…

Les deux premiers coups de feu atteignent le Vieux, en pleine tête, et Bruno dans la cage thoracique. Tandis qu’ils s’effondrent, Enzo se précipite sur le côté, entre deux piles de cartons. C’était à prévoir. Il n’allait pas se laisser tirer comme un lapin !

Paul s’avance.

— Sors de là, Enzo…

Ça va être difficile de le retrouver au milieu de ce dédale. Mais l’instinct du chasseur se réveille. Il ne doit laisser personne derrière lui. Personne qui pourrait chercher à se venger.

Il faut décimer la tribu une bonne fois pour toutes.

La traque s’engage. La lumière est faible, l’entrepôt immense. Et le temps presse. Il faut arriver avant que Marilena ne soit enlevée par cet esclavagiste belge.

— Montre-toi, Enzo…Qu’est-ce qui se passe ? T’as les foies ?

Paul longe les parois abruptes de marchandises.

Subitement, la silhouette de Pelizzari surgit.

Un éclair, un bruit assourdissant.

Paul se jette à terre. Heureusement pour lui, Enzo n’a jamais su manier un flingue.

Il entend le pas du gibier qui s’éloigne. La donne a changé, sa cible est armée.

Quel con ! J’aurais dû vérifier.

— Tu m’as raté, Enzo ! clame-t-il haut et fort. Mais moi, je te raterai pas… Et tu le sais.

Paul décide de prendre de la hauteur. Il se lance dans l’escalade périlleuse d’un amoncellement de caisses. En haut, il s’agrippe à la rambarde d’une coursive puis se hisse avec agilité sur ce pont métallique qui effectue le tour du hangar.

Depuis son poste de vigie, il aperçoit sa proie, non loin de la sortie.

Mais Enzo aussi, l’a repéré. Il fait feu en premier, Paul se baisse, puis appuie sur la gâchette à son tour.

Le dernier des Pelizzari s’écroule.

Paul s’élance sur la coursive, descend par l’escalier en ferraille. Il lui reste une chose à faire avant de courir au secours de Marilena. Vérifier qu’il a accompli du bon travail.

Il s’approche des cadavres. Enzo et son père ont reçu une balle en pleine tête. Ils sont morts.

Bruno, lui, est encore en vie. Le sang a inondé sa chemise. Touché près du cœur, il ne s’en sortira pas. Paul songe un instant à le laisser agoniser dans cette crasse. Il s’accroupit, lui parle avec une étonnante douceur.

— Tu vois, Bruno, j’ai trouvé un ami… Un vrai. Lui m’a traité comme un fils. Pas toi…

Bruno essaie de répondre. Peut-être de supplier, à son tour. Mais seul un râle de souffrance sort de sa gorge. Il fixe son assassin… Tant de regrets, dans ses yeux.

Paul se redresse, dirige le canon du Beretta vers le front de Bruno.

Mais son doigt refuse de presser la détente. C’est si dur, d’un seul coup. D’achever un homme à terre. Un qu’il a connu. Qui, des années en arrière, l’a sauvé de la mort.

Paul serre les mâchoires. Sa main tremble.

Alors, il tourne la tête.

Et tire. Deux fois.

Chapitre 24

— Tu les as tués ?

Paul se contente de hocher la tête.

— Où on va ? demande François.

— À l’usine de Gustave… C’est là qu’est ma sœur. J’ai récupéré les clefs sur le Vieux, on peut y aller.

François met le contact, le moteur de la Renault ronronne bon marché.

— Qu’est-ce que t’as fait de ta caisse ? interroge le gamin.

— Je l’ai laissée à l’hôtel et j’ai acheté celle-là avec une partie du fric que tu m’as filé.

— Ce tas de boue ?

— C’est pas un tas de boue ! Elle marche bien. Si je t’avais suivi avec la BM, tu m’aurais repéré vite fait, alors…

— T’es pas croyable ! Putain, t’es pas croyable, comme mec !

Paul le regarde comme s’il le voyait pour la première fois. Avec admiration, émotion. Tendresse aussi. Mais soudain son visage s’assombrit.

— Faut que je te dise quelque chose, François…

— Oui ?

— C’est… C’est au sujet de ta femme, Florence. Elle ne s’est pas suicidée, tu sais… Ce sont les Pelizzari qui l’ont tuée.

— J’ai compris depuis longtemps, révèle François avec une fêlure dans la voix.

— Et tu ne m’en veux pas ?

— Ce n’est pas toi qui l’as tuée. Ce n’est pas ta faute.

Les feux de la voiture tranchent l’obscurité. François se concentre sur la route, luttant contre une nouvelle crise qui s’annonce. Pas le moment de flancher.

Paul, de son côté, fait le point des armes et munitions en leur possession. Un véritable arsenal ! Son calibre, bien sûr, mais aussi les deux qu’a apportés François. Les deux qu’il transporte dans son sac depuis le gîte. Ainsi que le Glock de Bruno. Mais il ne va pas avoir besoin de cinquante flingues ; il n’a que deux mains.

— File-moi une clope, Petit… Et arrête de pleurer. C’est pas le moment.

Une cigarette plus tard, la Renault s’arrête près de la gare de triage tapie au bord du fleuve. Jungle de caténaires, lianes métalliques rampant sur le sol.

Ils sont à une distance raisonnable de « l’usine » de Gustave Pelizzari. Une simple société d’import-export, une des façades légales du Vieux.

— Normalement, il y a deux mecs avec Marilena, explique Paul. Ces salauds veulent la vendre à…

— Je sais. J’ai tout entendu.

— T’étais à l’intérieur du hangar ?

— Oui… Je m’étais approché du petit local. Quand j’ai compris qu’ils allaient te balancer dans le Rhône, je me suis dit que je pouvais toujours essayer de les attendre à la sortie avec un flingue dans chaque main… Pour les impressionner !

— T’es pas croyable !

— J’ai entendu qu’ils te frappaient, aussi… Tu as mal ?

Il suffit de le regarder pour le savoir. La lèvre ouverte, enflée. La pommette explosée. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

— Un peu mais ça va, prétend stoïquement le gamin. Bon, je vais y aller et…

— Non. On va y aller. On ne sera pas trop de deux.

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